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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 août 2012
J'ai beaucoup aimé, le genre de scénario que l'on voit pas tous les jours et pourtant qui n'est pas hors du commun non plus, une histoire simple concrète sans surdose, de bons acteurs c'est vraiment très bien !
A la manière d'un peintre Bonello nous dévoile l’intérieur d'une maison close parisienne de début du 20ème siècle : les filles, les clients, les états d'esprits multiples. Sans jamais être ni vulgaire ni racoleur, l'Apollonide semble être fidèle au lieu, pas de compassion ou d'euphorie dans ce film, "juste" un superbe tableau. Bon film.
Oh mon Dieu! Quand on a vu la série "Maison Close" on ne peut qu'être déçue par ce film... Féministe? Mon cul! Pas ou peu d'histoire, une succession de jolies images dans des décors moyens, avec des actrices qui jouent juste, mais qui n'ont pas grande chose à se mettre sous la dent à part leur condition de putain. spoiler: Le pompom? Une scène où le personnage de la Juive pleure des larmes de sperme, un fantasme qu'elle a décrit auparavant à son client-bourreau... Et la fin, qui tente le parallèle avec les prostituées de l'époque et celles d'aujourd'hui. Quand le seul but du film est de montrer des fantasmes masculins (par exemple aucune scène du point de vue des filles, caméra à l'épaule, parcontre des scène du point de vue du client, en entrant par la porte principale...) c'est gonflé.
Bref, j'attends la seconde saison de Maison Close et je passe.
Un film à l'ambiance prenante où quelques images brèves sortent du lot parfois confus de ces chairs de femmes exposées et emprisonnées. Ce film ne se veut pas je le pense être didactique, il propose plus qu'il ne montre, malheureusement ce manque de narration rattrapé souvent par de très beaux plans pose un réel problème de lenteur et le film traîne un peu trop sur la longueur.Toute la troupe d'actrices est époustouflante.
Belle oeuvre lente et répétitive qui doit en partie son charme, pour l'aspect le plus superficiel, aux jeunes femmes qui jouent à merveille leur rôle de prostituées mais surtout à la qualité de restitution d'un univers feutré et terrifiant à la fois, de l'usure des âmes dans un vase clos et dans la confrontation aux pulsions les plus sordides.
Loin de m'attirer au moment de sa sortie, j'ai profité de la diffusion de "L'Apollonide - souvenirs de la maison close" sur C+ pour le regarder. J'en attendais rien est j'ai été déçu, le film de Bertrand Bonello a des qualités indéniables, une reconstitution réussis, une ambiance feutré, des costumes magnifiques, des interprètes impliqué et attachantes; son gros problème a mon sens, c'est que le film est dénuer de rythme, d’intérêt, la vie de la maison close n'est pas trépidante et je m'y suis personnellement ennuyer. Un film au sujet difficile, bien traité mais qui manque de rythme
ce film ne m'a pas ému au contraire,tout est long les acteurs sont bons sans etre transcendants,et l'atmosphère plus que glauque,certains aimeront car la mise en scene est superbe avec pourtant peu de moyens,mais le film ne m'a pas convaincu
La qualité esthétique, s’appuyant sur une superbe photographie et à des costumes splendides couplés à une bande originale de toute beauté, font de cette œuvre atypique un magnifique film d’ambiance qui nous plonge dans les frasques libertines du Paris du 20ème siècle. Mais au-delà de cette incontestable réussite formelle, le scénario de Bertrand Bonello parait plutôt mince. Le réalisateur-scénariste nous a déjà prouvé, notamment avec Le pornographe, son talent pour filmer avec délicatesse des scènes assez crues, mais ici l’histoire se concentre avec sur le quotidien terriblement routinier des locataires de cette maison close alors que leur psychologie des ne reste qu’évasive, donnant l’impression d’une sous-exploitation du talent de toutes ses excellentes actrices, tout du long cette narration assez plate et qui s’étire sur deux heures de façon parfois maladroite (les ellipses brutales et les longueurs nous empêchant de nous situer clairement dans l’évolution chronologique des différentes scènes). Ainsi, aussi belles et bien filmées qu’elles puissent être, ces prostitués sont bien peu attachantes, ce qui empêche finalement au long métrage de dégager ni l’émotion ni la sensualité qui aurait pu en faire un intemporel appel à la liberté féminine.
Film délicat et pudique. L’Apollonide est un bordel quatre étoiles. Et pourtant, les filles sont criblées de dettes, lesquelles les maintiennent « prisonnières » de la maison. Elles ont droit à une sortie de temps en temps. A la même époque, il devait y avoir des maisons closes bien plus pourries, bien plus esclavagistes que celles narrées par Bertrand Bonello. Film d’ambiance, d’atmosphère où l’on entend les discrets brouhahas pendant que la caméra s’attarde sur une prostituée avec son client, ou une prostituée, seule, à regarder ce qui l’entoure. Un écran divisé en quatre vignettes pour épier simultanément d’une pièce à l’autre la vie de cette maison close. On peut regretter le manque d’explication sur la présence du pervers qui a élargi « le sourire » de Madeleine en fin de film. Quant à Hafsia Herzi, j’ai un souci avec elle : sa voix est monocorde, on dirait qu’elle s’ennuie quand elle parle. Enfin, une musique anachronique, un blues des années 60, pour illustrer ce film du début 1900 ; musique qui colle bien à la peau de ces filles qui offrent leur corps, leurs parties intimes dans une souffrance muette. Bonello ne nous dit pas qu’il faudrait rouvrir les maisons closes à travers son film, mais il nous dit à la toute fin que la fermeture de ces maisons n’a fait qu’empirer le sort de ces travailleuses du sexe. Et plus que jamais, ce blues qui témoignait aussi de la condition humaine des noirs s’applique aujourd’hui à ces femmes qui traînent au bord des routes.
C'est le genre de scénario que l'on apprécié puisqu'il change de ceux que l'on l'habitude de voir. Sans être exceptionnel il nous permet de passer un bon moment.
Long, ennuyeux, décousu, ce film n'est pas intéressant à mon goût ! Et je rajouterai tordu,il part dans tous les sens. Sur le même thème, la série Maison close est plus réaliste, plus violente c'est vrai mais mieux faite à mon avis !
Bertrand Bonello nous offre un film dense et superbement filmé. La photo est superbe et la mise en scène très intelligente est bourrée de références symboliques et de clins d’œil à l'univers de la maison close. Cerise sur le gâteau, le son est magnifique : chaque caresse, chaque bruissement d'étoffe est superbement "mis en son". Le réalisateur en fait trop parfois et aurait peut-être gagné à plus de sobriété sur quelques plans.
La vie de 12 prostituées dans un bordel de luxe fin 19e siècle. Si le film est esthétiquement parfait, le film tourne en rond et manque d'émotion et de progression dramatique.
Bertrand Bonello est un réalisateur qui s'est spécialisé dans le sexe ("Le pronographe" et "Tiresia") mais ici il offre une oeuvre plus "sage" et moins abrupte. Il s'agit clairement d'un des plus beaux films sur les maisons closes que le cinéma ait offert. Dans la forme les costumes sont de toutes beautés et le reste est digne d'un docu-fiction. Les filles sont toutes talentueuses malgré que leur physique est loin de l'archétype de l'époque ; en effet les anorexiques sont en lieu et place de femmes plus charnelles (plus appropriées au canon de beauté des années 1900). Le scénario a quelques trous (ellipses notamment lors du retour du tailladeur, l'émeraude...) mais le montage donne une mosaïque des plus envoûtante. Les actrices sont toutes magnifiques (quoique trop maigrichonnes pour certaines) et l'émotion a pied dans un réalisme assez radical ; lent car elles attendent une chimère c'est avant totu l'histoire unique et fidèle d'une maison close. Un superbe écrin qui manque jsute, peut être, d'un peu plus de passion.