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    L'Apollonide - souvenirs de la maison close
    Note moyenne
    3,2
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    325 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    De jeunes filles charmantes, pour un thème assez bien traité et dont on ne connait pas assez l'envers du décor, de beaux costumes, après pour le reste une histoire dont le scénario est assez plat et qui n'a pas réussi à me convaincre, le jeu des acteurs n'est pas fantastique et on a du mal à éprouver des émotions.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2012
    La singularité du film réside à la fois dans le refus du cinéaste de porter un regard sommairement moralisateur sur la prostitution et dans celui de verser dans la célébration nostalgique et pittoresque des-maisons-closes- d'antan- avec tout ce que cette vision charrie de relents nauséabonds.
    Le regard de Bonnelo s'attache - et c'est l'extraordinaire puissance du film - à mettre en scène dans le même mouvement,le ballet des rituels raffinés et feutrés qui masquent à peine la violence des rapports de classes et de genres .
    Comme en echo à cette circulation unilatérale du désir Le film saisit également très bien les liens de solidarité et d'amour que cette communauté de femmes tisse à l'intérieur d'elle meme.
    l'Appolonide est un eblouissant poème léthargique et funèbre
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    C'est un film qui ne vous donne pas envie d'aller au cinéma ! Critique 5 étoiles incomprehensible. Ennuyeux, scénario baclé, ambiance glauque... Si comme moi vous n'accrochez pas à la séquence d'intro et au générique, passez votre chemin !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 novembre 2012
    Un film trés "tendance" sur un sujet à la mode, raffiné, mais sans aucun sens de l'intrigue. Comme dans le marie antoinette de la fille copolla, musique pop "en décalage". Bref, un film calibré plus pour les festivals, les inrockuptibles ou teckniart que pour le spectateur... Qui aura tendance comme moi, à s'ennuyer.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    60 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2012
    pas transcendant, le film manque de vigueur
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Le sujet n'est pas nouveau, mais quelle est le sujet, le but du film, que cherche-t-on à nous monter à nous raconter, on reste étranger à l'histoire. Est-ce un documentaire sur les maisons close ? Un sujet didactique et pédagogique ? Un témoignage du passé ? Tout cela et rien en même temps. Moralité, c'est lent, et totalement inintéressant. On ne saisit pas bien le propos et tout cela sonne bien faux... Par contre, les anachronismes sont bien présents. Le choix musical est déplacé et la fin totalement ridicule !
    Dommage, car pas moment, l'ambiance de ce monde clos est bien rendu, les décors soignés et les actrices , hélas, n'en sont pas et ne transmettent aucune émotion, vu la tragédie de leurs vies, cela aurait dû être le minimum.
    Dommage...
    conrad7893
    conrad7893

    305 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    film très lent avec beaucoup de longueurs
    bravo pour l'image les costumes et le décor
    on apprend des choses sur les maisons closes du début du XIX.
    Sujet pas très exploité au cinéma
    le quotidien de ces femmes
    malgré tout cela je n'ai pas aimé de film
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    Une œuvre raffinée qui confine à la perfection pour ce qui est de son esthétisme sur le plan des décors, des costumes et des accessoires. On pourrait dire la même chose en ce qui concerne le choix des actrices et aussi de celui des morceaux de musique composant la BO en dépit de choix parfois très étonnants (les Moody Blues dans un film qui se déroule en 1900, original !!!). L'ensemble est donc visuellement et sonorement une réussite. Là où il y a un défaut, c'est que malgré le fait que le sujet est grave et prête donc facilement aux émotions l'ensemble est trop glacé pour qu'on en ressente véritablement et qu'on s'attache aux personnages. Un film d'esthète mais sans chaleur humaine à voir tout de même absolument pour ses incontestables qualités artistiques.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    L'interprétation est bonne, les images et les costumes sont magnifiques mais la mécanique tourne un peu à vide et sonne un peu creux.
    Et le réalisateur est tellement compatissant avec ses copines de l'Apollonide qu'en fin de compte son regard sur la maison close semble surtout se limiter de façon anachronique et consensuelle à celui de la féministe occidentale du XXIe siècle, impression de complaisance renforcée par le tube éthéré des Moody Blues (archi entendu et qui ramène aux années drogue et mlf) et la séquence de fin complètement superflue.
    Si le film n'est pas désagréable à voir une fois, il devient poussif au second visionnage qui en accentue les longueurs et la neurasthénie ambiante.
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2012
    Que ce fût long!!!! je me suis drôlement emmerdé, faut le dire! je n'ai absolument pas accroché d'un: au scénario qui ne nous amène pas vraiment quelque part, à l'ambiance sombre, triste et très lente, ni au jeu des acteurs qui ne les rend pas spécialement attachantes.... La photo, rien de spécial, la mise en scène sauve les meubles mais c'est bien peu pour me le rendre intéressant.... Bref, j'étais pas d'dans! à chacun son point de vue, personnellement: beaucoup trop long et lent pour pas grand chose....
    bidulle3
    bidulle3

    70 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2012
    Ne passont pas part quatre, chemin, c'est un grand film, un sujet osé mais avec une grande pudeur malgré tout. Ont y voit la vie d'un petit groupe de femme, travaillant dans une maison close, leurs quotidien, que se soit "familial" que sexuel, leur rôle, de femme objet, de désir et de fantasme.
    Puis c'est aussi un film très intelligent, la mise en scène offre une vision qui s'amplifie au fil du film, pour nous achevé lors d'une dernière scène qui nous met face à la triste réalité.
    Hypnotique, sensuel, beau, pitoyable, la profondeur de "L'apollonide" est remarquable, la remise en place de l'homme est terrifiante. Doté d'une réalisation impeccable et d'une bande original superbe, c'est toute l'utilisation de la musique qui est parfaite, mise en symbiose avec une photographie flamboyante, baroque, soutenu part des couleurs vive et inquiétante. Dialogue percutant, c'est un choc à la fois visuel et sensoriel, et des costumes et décors de toute beauté, ont ne sort pas indemne de ses souvenirs ...
    Drogue, maladie sexuelle, femme au bord du gouffre, bref, tout y passe, tout est réfléchis, retranscrit pour nous frappé en pleine face.
    Bref, n'oublions pas toute ses actrices, car L'apollonide possède un casting féminin très riche, avec bien sure Hafsia Herzi, en tête d'affiche, mais personne n'oubliera Ilana Zabeth, Celine Salette, Adèle Haenel, Madeleine et toute les autres. Il y a bien longtemps qu'un film n'avait pas offert au cinéma la possibilité de montré le talent au féminin. Des personnages interprété avec justesse et subtilité.
    Bertant Bonnello ne s'est pas trompé, avec "L'apollonide, souvenir d'une maison close", il réalise un film fort, avec un rythme lent mais fascinant. Un très grand film.
    totoro35
    totoro35

    105 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2012
    Bertrand Bonello nous ouvre les portes d'un monde disparu mais en même temps plus présent que jamais mais sous une forme légèrement différente. Il nous montre sans jamais juger le quotidien de poupées vivantes au service du plaisir masculin, sans pathos ni message politique, il nous fait partager leurs cauchemars, leurs peines tout autant que ces moments de joix fugaces. Alors que l'on redoutait un exercice lourd et plombant, il parvient par instants à atteindre la grâce, le sublime, suspendant l'espace et le temps. Aussi poétique qu'il peut-être âpre et tendu, incroyablement moderne et empreint d'un onirisme magnifique, "L'apollonide" est un superbe témoignage hanté par des muses toutes plus belles les unes que les autres, émouvantes, incarnées corps et âmes par des comédiennes d'une implication exemplaire. On regrettera juste un épilogue contemporain totalement inutile et stérile.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2012
    Une maison close parisienne en 1900 ; la vie des prostituées est rythmé par l’espoir, les craintes, les joies, les humiliations voire la violence. Emprisonnées, à cette époque, sortir de la maison sans être accompagnée d’un homme pouvait vous conduire en prison pour racolage passif. Donc du monde extérieur, on ne connait rien et elles non plus.
    Personnages pléthoriques pour assurer la représentativité complète de toutes les réalités et trajets de vie d’une pute de maison close de l’époque ; la fonction documentaire et historique de ce film est remplie avec succès. Cette palette de personnages nous permet d’appréhender avec justesse la réalité de ces femmes à cette époque et de rompre avec les clichés idylliques ou dramatiques souvent véhiculés lorsque l’on parle de maison close ; la réalité est plus complexe et multiple que nos préjugés.
    Par contre, le côté romanesque de cette fiction est quasi absent. Trop de personnages peut être pour mettre en place une quelconque progression dramatique. Beaucoup de difficultés dans ce bouillon d’histiores de vie de s’investir pleinement.
    A voir plus pour la reconstitution historique documentée que pour l’aspect romanesque.
    Notons un épilogue facile et même lourdaud sur le parallèle entre la prostitution d’époque et celle d’aujourd’hui.
    ER  9395
    ER 9395

    87 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2012
    Une succession de scène sans lien , un ensemble beaucoup trop décousu , seule la fin sauve ce film .
    Klem_Bauer
    Klem_Bauer

    42 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2012
    J’ai essayé de rester objectif devant le film, de faire abstraction de son aspect ultra-élitiste pour essayer d’en apprécier les qualités, mais le problème, c’est que je n’en ai quasiment pas trouvé. Alors oui, le film a une qualité indéniable : son esthétique, pas parfaite mais réussie. Mais le problème, c’est que cette esthétique n’est au service de rien. J’ai essayé de chercher dans les moult critiques positives de ce film ce qu’il y avait de bon, je n’ai pas trouvé. J’ai du respect pour tous les défenseurs de cette œuvre, mais j’ai beau avoir lu toutes les critiques complètes élogieuses, je n’ai pas trouvé ce qu’ils apprécient. Oui donc apparemment Bonnello a ce don de filmer des chairs avec une grâce et une distance blablabla, ok, soit, mais au delà de cet aspect purement formel, qu’est ce qui a poussé ces individus à mettre ce film au niveau des meilleures productions de l’année ? Je n’ai pas trouvé. Bonnello semble apprécier la destructuration : dés la première scène, sympa mais qui tourne un peu à vide, réalité et rêves s’entremêlent, semant la confusion dans l’esprit du spectateur. Si cette confusion refera rarement surface par la suite, en revanche l’absence de réelle structure se verra dans une narration bien trop décousue qui engendre un rythme d’une terrible lenteur. Il n’y a pas vraiment d’histoire, et cela entraîne une conséquence extrêmement néfaste : aucun personnage (à l’exception de la femme qui rit et de celui de Céline Sallette) ne se démarque réellement, résultat l’empathie est inexistante. Peut-être que ca ne pose aucun problème a Bonnello, mais l’empathie (ou l’antipathie) pour les personnages est justement ce qui rend un film intéressant, ce qui capte le spectateur. Comment apprécier un film dans lequel le destin des personnages nous laisse indifférent ? Le problème posé par le traitement de Bonnello ne s’arrête pas là. J’ai beaucoup vu de remarques félicitant l’art de filmer les chairs de ces prostituées, mais justement, ce n’est pas le cas. La sensualité est totalement absente du film, ce qui est un comble dans un film sur la prostitution. Dans les scènes de salon, les prostituées en entreprise de séduction sont filmées avec bien trop de distance (et ce n’est pas le fait qu’elle fume dans un porte cigarette qui va y changer quoi que ce soit), et il en est exactement de même dans les scènes de passe. En outre, il y a également un parti-pris pour la pudeur dans ce film. Cette association d’absence de sensualité et de pudeur pose un souci car cela va globalement à l’encontre de certaines choses qu’aimerait montrer le réalisateur. Alors que celui-ci se complait dans l’étrangeté voire la violence sexuelle des hommes venant dans ces maisons, la pudeur rentre en totale contradiction avec ça. Shame justement savait extrêmement bien filmer les violentes scènes de sexe où le héros assouvissait des fantasmes (et des besoins) totalement formatés, et toute pudeur y était proscrite. Bref, ça ne fonctionne pas du tout. Autre touche esthétique singulière : le split-screen, tantôt inutile, tantôt bien utilisé dans la scène qui parle d’abêtissement des prostituées, avec l’association entre la décadence de certaines prostituées (Céline Sallette) et la répétition mécanique, a la manière des ouvriers dans Les Temps Modernes du métier de prostituée (Adèle Haenel qui couche avec un client de manière ultra répétitive, comme si la scène se tournait en boucle). En dehors de cette fulgurance, il n’y a plus vraiment de choses a sauver dans ce film, bien trop surestimé à mes yeux, affreusement chiant, et au néant thématique abyssal. Je finirai sur les actrices, inégales, avec la formidable Lvosky, les convainquantes Sallette et Barnole , mais hélas la terrible Hasfia Herzi, dont l’absence de grâce totale nous amène a nous demander ce qu’elle fait ici. Dommage qu’à trop vouloir faire un film bobo/élitiste, et donc déstructuré et dérangeant (trop d’effets dérangeants pour la provoc), Bonnello a livré une œuvre vide et vaine, qui n’a rien a dire.
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