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    L'Apollonide - souvenirs de la maison close
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    325 critiques spectateurs

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    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Des bonnes actrices, scenario interressant , qui parfois nous embrouille et nous laisse sur notre fain.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Un Film d'un rare esthétisme . Dune beauté tragique tant cet esthétisme poussé à son paroxysme est là pour servir le film et sa dramaturgie . Un film en guise d'hommage à l'un des plus vieux et plus difficile métier du monde . Un film émouvant tant il montre le côté obscur et glauque que devait être la vie dans les maisons closes aussi luxueuses soient elles . Sans oublier la scène finale pour nous ramener à la réalité guerre plus reluisante d'une autre prostitution .
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Long, lent, lourd, sans émotion. 2h02 d’ennui sur fond de velours, de dessous en dentelles et de fin d’époque. Bertrand Bonello rate le coche et passe à côté de ce qui aurait pu être une belle fresque intimiste. On ne s’attache pas une seconde aux personnages. La fin est comme un cheveu sur la soupe. Les actrices sont plutôt laisser à l’abandon. Même l’excellente Noémie Lvosky ne tire pas son épingle du jeu...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
    Thomas P
    Thomas P

    36 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Un grand film par son esthétisme, son côté poétique, son ambiance feutrée, ses actrices et sa musique. On se rapproche davantage d’une œuvre esthétique que d’une véritable histoire. L’histoire du film c’est l’histoire de ses femmes et de leur vie entre quatre murs. Les clients passent, repassent ou ne reviennent jamais mais elles, elles sont toujours là. Pourquoi venir ici ? « Pour se sentir libre » dit la jeune nouvelle. Se film montre au contraire que la liberté est au dehors de leur maison. Une fenêtre s’ouvre l’espace d’une journée sur l’extérieur pendant un jour de « congé » au parc, une scène qui se démarque des autres. Entre des scènes pénibles à regarder et d’autres plus plaisantes, l’Apollonide est une prison dorée où coule le sang et les larmes.
    mozzie
    mozzie

    1 abonné 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2016
    Oui pas de scénario classique et alors ! ça nous change, ça ressemble à la vie, il y a des blancs, des ambiances sensibles, des beaux décors et maquillages, un vrai choix musical, l'auteur ressent son projet, le discours est sous jacent mais clair, on doit le reconstituer et c'est la le plaisir aussi du spectateur. Bravo pour cette réussite !
    Fabouille93
    Fabouille93

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Très beau film, notamment sur le plan esthétique. Les décors et costumes sont très réussis: on s'y croirait! Le scénario tient la route. A conseiller donc.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Décors, atmosphère, jeux des acteurs: tout y est, et servi par une excellente photographie.
    Cependant le scénario manque de souffle, et l'ennuie de ces dames nous gagne vite, mais peut-être est-ce la l'objectif - nous faire réfléchir sur le malheur des marchantes de bonheur.
    A voir malgré tout.
    poloradio1
    poloradio1

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Une pale copie de l'excellente série de canal "maison close".très déçu par l'histoire, le physique des comédiennes,le montage,les musiques et chansons qui arrivent comme un cheveu sur la soupe avec un son très mauvais.et la fin...pschitttt
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Bertrand Bonello, on le sait, n'est pas un cinéaste populaire qui traite ses sujets comme on aimerait qu'ils le soient pour notre bon sens moral. C'est ce qui en fait un cinéaste : sa vision n'est pas celle d'un autre, son style est permanent, infesté et contaminé par son regard sur l'origine de la beauté et ses apparitions, et tous ses films sans exception - avec plus ou moins d'ardeur - donnent lieu à une véritable et profonde manifestation de la pensée cinématographique. "L'Apollonide" (son plus beau film, c'est indéniable), est à nouveau la victime bienheureuse de ses obsessions infernales, de ses doutes formels et de son esprit d'amoureux transi du mariage entre fond et forme, entre l'arc et le détail, le squelette et la chair, la pellicule et la toile. Bonello est l'un des rares cinéastes qui semble meurtrir ses oeuvres par la fascination qu'il y porte d'un point de vue formel et dans l'aboutissement de ce qu'est une mise en scène (j'en compte trois vivants : Aronofsky, Lynch, Sokourov). C'est en tout cas le seul réalisateur français à rendre perceptible, et peut-être sans le vouloir, la ligne de conduite de ses films, leurs douleurs, leur difficulté d'être faits et achevés, et ainsi leur valeur profonde. "L'Apollonide", une fois de plus, rend tangible la souffrance de mettre en scène, les peurs et l'effroi auxquels les auteurs sont confrontés, sous toute forme artistique. Il y a, comme chez Aronofsky, Lynch et Sokourov, une recherche de la perfection qui est vaine mais qui, forcément s'en rapproche. Entre les failles et les ruines du film (sa deuxième beauté), Bonello traduit une plénitude, une beauté souffrante, une démesure artistique et humaine de l'amour. La langueur infinie du film nous plonge dans la lassitude des putains, dans leur révolte impalpable, invisible, muette, celle de vivre pour et contre leur corps comme les plus belles créatures au monde. Bonello semble fou de femmes, il s'enivre de leurs présences, bâtit un Olympe à leur image, feutré de velours émeraudes, de panthères noires et de fumées d'opium. Il les filme pour ce qu'elles sont, sans érotisme mais sans pudeur, juste en tant que matière esthétique car c'est en esthète qu'il agit ici, au nom de la femme. Mais il n'y a rien de révolté pour autant, "L'Apollonide" ne dévoile ni un combat ni une idéologie féministe, tout simplement une réalité magnifiquement sordide qui est l'élixir et le poison du film. Sa structure éclatée comme si l'on avait violé le temps, semble refléter le malaise intellectuel de Bonello face à un film-somme, à un fantasme de la beauté absolue. On y voit peu à peu un délirium à ce point bercé d'un flot d'images et de corps inatteignables qu'il renverse la cérébralité parfois dangereuse de son montage en une véritable expérience de la sensation et du laisser-aller. Le rythme obscur de "L'Apollonide" semble guidé par l'opium que fument ses dryades et naïades aux cheveux de souffre, par l'ivresse des nuits étalées et veloutées aux bras des hommes, ombres mâles et impuissantes au coeur si tendre et fasciné qu'ils en sont eux-même splendides de faiblesse. Le montage du film, qui alterne des séquences viscéralement belles et classiques à des élans de modernisme fulgurants (l'introduction), joue sur la sensation d'un temps auquel on ne peut plus échapper. "L'Apollonide" est la plus belle des prisons mais une prison quand même (voir l'audace de l'utilisation du split-screen, évoquant les caméras de surveillance de notre monde moderne dans un décor 1900 qui est idéalement celui d'un tableau figé), parfois une zone de théâtre faite de micro-actes dans lesquels rentrent et sortent les individus. La femme est traitée visuellement par une alternance entre la foule et l'unicité, entre la nudité banalisée par la masse et l'abondance, et la nudité expressive de la solitude. La dramaturgie sectionnée renvoie elle à une forme contemporaine qui trouve aussi sa force dans la diction volontairement moderne des actrices (et parfois même de certains des visages), ainsi que l'anachronisme musical. En revanche certaines séquences, comme celle, magique, au bord de la Marne, évoquent une véritable expression d'époque (parfois Renoir parfois Ophüls, tout autant que Lynch et Pasolini dans les audaces d'atmosphères que l'on trouve à d'autres moments). C'est l'immense talent de Bonello et la magie du cinéma que d'oser la dichotomie entre un matériau de tragédie ancienne et une expression de trop-plein visuel autant que du dépouillement de la substance qui, elle, en devient alors tout à fait contemporaine. On se perd dans le film comme dans un rêve éveillé, insidieux, pénétrant et hypnotisant de beauté picturale et féminine, éloge du plaisir, énigme des sexes et anti-fresque sociale dont l'aboutissement étonnant résonne définitivement comme celui d'une tragédie ultra-moderniste maquillée en un spectacle charnel de sorcellerie. On voudrait se noyer dans la splendeur du texte, puis dans cet écran et dans cette production ininterrompue d'imag
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 septembre 2011
    Avec L'Apollonide, Bertrand Bonello dresse le tableau d'un maison close à la fin du XIXe siècle. Au sens propre tout d'abord, tant chaque plan est soigné, de la recherche du cadre à sa structure, en passant bien sûr par un magnifique travail sur la lumière. Mais au sens figuré également, Bonello cherchant plus à retranscrire une ambiance, à travers des tranches de vies, des instants volés au sein de cet établissement. On pourrait presque parler de L'Apollonide comme d'un docu-fiction. Et de ce point de vue, le réalisateur réussi parfaitement son entreprise, retranscrivant parfaitement ce que devait être la vie à l'intérieur d'un bordel. Sans jamais prendre parti, ni verser dans l'érotisme, il décrit les difficultés et parfois les joies de ce milieu.

    Oui mais voilà, au final ressort essentiellement la monotonie qui devait régner dans cette Apollonide. Certes le film retranscrit admirablement ce sentiment d'être coupé du monde, et d'éternel recommencement du métier de prostitué, cette impression (non sans fondement) qu'elles ne sortiront jamais de cette "prison", mais Bonello semble oublier qu'on est au cinéma. En délaissant toute trame dramatique et émotionnelle, le réalisateur finit par perdre son spectateur qui commence à trouver le temps long. C'est bien dommage car tout le reste de l'entreprise est particulièrement brillant.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    Certainement le film le plus abouti de Bertrand Bonello. Une mise en scène passionnante, un casting sensible, des images massives et gourmandes, un fil conducteur simple mais courageux, une musique harmonieuse et une direction artistique particulièrement élaborée. Noémie Lvovsky est excellente : son interprétation, je l'espère, sera récompensée. L'auteur, habituellement austère et cérébral se lâche cette fois-ci pour mieux arrondir son univers peuplé de pornographes, de transexuels ou encore d'hédonistes. En plus d'être généreux et accessible L'Apollonide est un film redoutablement maîtrisé et homogène, modèle de mise en scène intimiste. Si le sujet laissait entendre un degré douteux de voyeurisme et de complaisance Bonello reste fidèle à sa maturité et sa finesse, continuellement capable de filmer à bonne distance ses actrices. Certains plans de L'Apollonide sont bouleversants, à la fois poseurs et d'un grand potentiel lyrique et, dans l'ensemble, le film est très immersif. Probablement le meilleur film français de l'année 2011, véritable délice pour les yeux et les oreilles. C'est magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    Il y a de tout dans "L'Apollonide", du bon et du mauvais. Commençons par le mauvais : c'est extrêmement bobo, ça se veut branché, ça trouve classe de faire pleurer des larmes de sperme, ça utilise pour une énième fois le thème de la prostituée défigurée (ayant vu récemment "Impitoyable" d'Eastwood et la série "Boardwalk Empire", je commence à saturer un peu). Heureusement, Bonello parvient à faire un portrait de groupe intéressant, plutôt réaliste sans tomber dans la reconstitution plate et classique (avec de la musique soul sur certaines scènes), sans se montrer non plus particulièrement original dans sa mise en scène. La scène où la maquerelle emmène ses putains à la campagne a quelque chose d'impressionniste. Les actrices incarnant les prostituées sont justes, et Noémie Lvovsky (qu'on voit décidément de plus en plus devant la caméra et de moins en moins derrière) est très convaincante en mère maquerelle. Les acteurs masculins (Lencquesaing, Beauvois...) n'apparaissent pas au générique de début malgré quelques scènes intéressantes, sans doute car le film se veut, et est, ouvertement féministe. La fin est à ce sens très juste, abrupte et réaliste : maisons closes ou tapin sur le trottoir, sachant que l'abolition de la prostitution est une utopie stupide, qu'est-ce qui est vraiment le mieux ? Il est temps d'y réfléchir sérieusement.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    46 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    On créditera Bertrand Bonello d’avoir évité l’excès de scènes soft porno et perverses que le sujet aurait pu inspiré à d’autres cinéastes moins délicats. Sa chronique de la vie quotidienne dans une maison close de la belle époque est filmée avec une profusion de couleurs et de costumes dans un huis clos luxueux et étouffant. Une brochette d’excellentes actrices donne vie à une galerie de prostituées sans jamais tomber dans la caricature, mais on a du mal à s’attacher émotionnellement à l’une ou l’autre. Il aurait fallu se focaliser sur un nombre plus restreint de personnages pour éviter une certaine superficialité psychologique de chaque portrait. L’intimisme de la caméra et le réalisme objectif du scénario placent le film aux antipodes du manifeste et l’on pourra regretter ou non l’absence de jugement et de parti pris. Plastiquement superbe, L’Apollonide est un hymne au corps de la femme tout autant qu’une illustration d’une époque révolue, mais n’apporte aucun éclairage nouveau sur le problème de la prostitution.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    Un film très lent, très long, très ennuyeux, qui me laisse sans émotion aucune, qui ne m'a pas touché ni même interessé, un espèce d'ennui, comme ça, au film des images... Les seuls moments qui m'ont un peu plus intéressés sont ceux portés par des musiques anachroniques...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 septembre 2011
    Un film magnifique esthétiquement parlant (les costumes, décors, etc.) mais aussi pour le scénario.
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