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Votre avis sur L'Apollonide - souvenirs de la maison close ?
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Un film long...très long...trop long...beaucoup trop long. Difficile de tenir jusqu'au bout des deux heures. Le scénario est d'une abominable platitude alors que le sujet pourrait prêter à une véritable intrigue source d'une réflexion sur la prostitution. Rien de tout cela. Le réalisateur travaille ses plans comme des tableaux au point d'en oublier les dialogues et la psychologie des personnages. Et quant à ceux qui y voient une ode au féminisme, on ne doit pas partager les mêmes idéaux. Car voir des femmes nues pendant deux heures en train de se faire b... comme des objets sans aucune possibilité de se révolter est assez dérangeant. Surtout, économisez votre argent: n'y allez pas!
traversay1
Pourra t-on écouter à nouveau Nights in white satin sans repenser à cette splendide scène de L'appolonide, musique anachronique pour une sorte d'acmé au sein d'un film qui jusqu'alors montrait une dispersion de styles qui ne demandait qu'à être sublimée, en route vers une dernière demi-heure toxique et onirique où Bertrand Bonello lâche enfin les chevaux ? Nous sommes dans une maison close et le réalisateur a longtemps joué aussi sur la frustration. La chair est triste ? Pas seulement. C'est plus complexe que cela. L'appolonide est une petite entreprise qui connait la crise, alors que le 20ème siècle s'annonce. Le film de Bonello passe du réalisme à la crudité, de la tendresse entre ces femmes qui s'épaulent au flottement des âmes dans une atmosphère opiacée. Il y manque peut-être l'émotion, qui aurait nécessité de se plier à des contraintes narratives romanesques et à isoler une femme parmi les autres (ce qui est le cas néanmoins, partiellement, avec le figure douloureuse de cette "femme qui rit"). Ce n'était pas la volonté d'un scénario qui vogue entre zones érogènes, hétérogènes et anxiogènes. L'appolonide est un vaisseau spatial. Au fil de ses croquis à l'esthétique luxuriante, les images évoquent quelques grands maîtres du cinéma qui n'ont jamais craint l'odeur du soufre, sans avoir fait Math stupre : Visconti et Bunuel pour les intérieurs, Renoir et Ophüls pour la scène champêtre. Des influences qui nourrissent le style de Bonello, sans l'étouffer, ce dernier ayant sa propre voix, singulière, qui n'est pas là pour plaire à tout le monde et c'est tant mieux s'il divise autant. Un regret pourtant, les toutes dernières images, contemporaines, comme un point de vue moral, qui est surtout maladroit. Hors sujet.
Film très médiocre!!! J'ai beau réfléchir mais j'ai dut mal a trouver un fil conducteur pour ce film mise a part le fait qu'il montre la détresse des pensionnaires des maisons closes. Pire qu'un manque d'histoire les scènes sont longues, ennuyeuses et certaines phrases sont a mourir de rires tellement elles sont ridicules.
Artifices grossiers pour une gloire annoncée de "Originalité ou rien". Donc, on originalise... comme on peut: musique rock, larmes de sperme... On décale, on décale et hop! le tour est joué (pas seulement le tour d'ailleurs).
Pas de scénario! Ni plus ni moins que de l'esthetique, de la masturbation intellectuelle pour bobos parisiens. Là où le réalisateur aurait pu alimenter le sujet de société intemporel que reste la prostitution, on s'ennuie et cela ne grandit aucunement notre réflexion. A ceux qui applaudissent le jeu des actrices je réponds qu'à mon sens le seul talent qu'on peut leur reconnaitre à travers leur interprétation dans ce film est de ne pas avoir peur de tourner nues, à l'exception de quelques scènes, trop rares!
A éviter et surtout strictement réservé à un public ADULTE tant certaines scènes et dialogues sont crus mettent extremement mal à l'aise (scène notamment où l'une des prostituée pleure du sperme... Non merci) et peuvent choquer! Je ne suis pas pour le puritanisme au cinéma mais sexe et nudité me semblent dans ce film gratuits et d'un érotisme racoleur
A éviter et surtout strictement réservé à un public ADULTE tant certaines scènes et dialogues sont crus mettent extremement mal à l'aise (scène notamment où l'une des prostituée pleure du sperme... Non merci) et peuvent choquer! Je ne suis pas pour le puritanisme au cinéma mais sexe et nudité me semblent dans ce film gratuits et d'un érotisme racoleur
Une oeuvre singulière mais parlante : la mise en scène et le montage souligne la misère morale et la vie quotidienne, vide et triste des pensionnaires de la maison close. En dehors du drame couvant les cinq premières minutes, le film est une suite de scènes sans chronologie distincte, reliées uniquement par l'unité de lieu. Le spectateur partage le malaise et le désespoir de cette vie répétitive, nocturne, fermée et aseptisée en apparence, accentué par une atmosphère, lorsque les clients débarquent, faussement joyeuses et fêtardes. Le contraste, entre ce monde ouaté et aseptisé en apparence, avec la dureté des conditions de vie (solitude, maladie, mésestime de soi, dépression) ressort brutalement de temps à autre. Un regard acéré, sans jugement et compassionnel. Intéressant.
Ce film est une vrai horreur du cinéma français ! L'histoire (si l'on peut considérer qu'il y en a une !) est plate, les scènes sont d'une longueurs inouïes, les actrices deviennent insupportables au bout de 10 minutes, les dialogues et les personnages manquent cruellement de profondeur...
Seul point positif : les décors et les costumes plutôt réussi, mais hormis cela, ce film est détestable dans tous ses aspects et procure un ennui et un mal-être profond chez le spectateur ; qui doit subir une succession de scènes, de plans, très long, se voulant sensuelles et artistique mais qui échoue lamentablement en la matière.
Le film de Bonello ne pourra que satisfaire la bobocratie parisienne qui jouit quotidiennement devant la médiocrité et qui jubilera devant ce film, notamment grâce à l’insupportable vision féministe qu'il préconise tout au long mais qui a bien entendu plu aux journaux tels le "Libération".
Seul point positif : les décors et les costumes plutôt réussi, mais hormis cela, ce film est détestable dans tous ses aspects et procure un ennui et un mal-être profond chez le spectateur ; qui doit subir une succession de scènes, de plans, très long, se voulant sensuelles et artistique mais qui échoue lamentablement en la matière.
Le film de Bonello ne pourra que satisfaire la bobocratie parisienne qui jouit quotidiennement devant la médiocrité et qui jubilera devant ce film, notamment grâce à l’insupportable vision féministe qu'il préconise tout au long mais qui a bien entendu plu aux journaux tels le "Libération".
Film complaisant à éviter. Plusieurs scènes choquantes. Vision cauchemardesque et morbide de la maison close. Pas de scénario. Jolis décors et costumes, tout au plus. Ne pas emmener d'enfants, (même de plus de 12 ans - vraiment), même ne pas y aller. Film pour tordu flippé.
Super film dans la continuité de la série de Canal " Maison Close "
Une qualité de photos impressionnante.
Une qualité de photos impressionnante.
Ce film est une grande fumisterie, du portnawak en barre. Rien, rien, y'a rien là-dedans. Un vague message à la fin, mais la maison close présentée est tellement sinistre que finalement mieux vaut un trottoir. Ne perdez pas votre temps, passez votre chemin!
L'apollonide , souvenirs de maison close , nous fait vivre pendant deux heures dans un bordel chic du début du XXème siècle . On suit un groupe de filles , plus belles et naturelles les unes que les autres , unies par le métier et par la volonté de se trouver une réelle place dans un monde qui n'est peut être pas le leur . Bonello , aurait pu user d'effets putassiers , d'idéologies plus ou moins acceptables sur la condition de prostituées , mais il n'en est rien . Bonello nous peint juste un tableau à la fois joyeux et morbide sur la condition de la femme , sur les envies charnelles et sensuelles entre hommes et femmes où l’égalité est mise à mal . Le film fascine par sa photographie et sa mise en scène des plus remarquables . Jamais vulgaire mais toujours érotique , le film existe , vie grâce à ce petit groupe d'actrices saisissantes de réalité et de sensualité . Le fond quant à lui n'est pas poussé dans ses derniers retranchements mais le scénario est assez fort pour pouvoir bouleverser le spectateur . Superbe .
tixou0
Esthétisant tendance baroque, quasi décadent (avec quelques coquetteries surréalisantes avant l'heure) : Bertrand Bonello nous livre ici une version fantasmée des bordels de luxe de la Belle Epoque représentés par son "Apollonide" de fiction. Dix filles publiques (dont une au sourire hugolien), une "Madame" (ancienne pensionnaire montée en graine, maintenant veuve de l'ancien tenancier et soutien de famille - Noémie Lvosky, excellente), des clients : tout y est pour promettre une reconstitution passionnante de ce monde clos si particulier. Mais si les décors, les images, sont bien au rendez-vous, on ne sait presque rien de la vie des pensionnaires et de leur cornac - et la forme, ultra soignée, l'emporte haut la main sur le fond, sur l'étude de moeurs espérée. Accablement et tristesse restent dominants chez le spectateur qui s'est (souvent) ennuyé pendant ces très longues deux heures et des poussières (et que dire de l'"épilogue", sur les "Maréchaux" de 2011 ?). Ces "Souvenirs de la maison close" ont donc tout de l'exercice de style vain et désincarné, un comble pour une histoire de chair !
Énorme déception ! Quel ennui encore faut il un scénario avant de faire un film. Ici on est plus dans un documentaire avec un coté voyeurisme. Assez désagréable comme sensation sachant qu'on ne voit pas trop où va le film. Alors oui elles se lavent mangent font des passent et alors.... Rien de rien. Vraiment c'est un très bon film pour ceux qui aiment la masturbation intellectuelle.
L'Apollonide - souvenirs de la maison close est un drame ennuyeux et trop long. Dans un décor feutré mais terne comme le scénario sans rythme à part quelques dialogues ne donne pas envie d'une réouverture de ces lieux tant décris. Une déception...
Difficile pour moi de noter ce film en toute objectivité après avoir vu l'excellente série "Maison close". J'y ai vu beaucoup de ressemblances tant dans la forme (musiques en décalage avec l'époque, etc.) que dans le fond (les thèmes abordés) et cela a quelque peu parasité mon appréciation de ce long métrage. L'Apollonide reste une très bonne réalisation qui retrace à merveille l'existence évanescente des prostituées et l'ambiance feutrée de cette prison close. Je conseille à chacun d'aller voir ce film très soigné (surtout ceux qui n'ont pas vu la série..).
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