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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 octobre 2011
Majestueuse fresque synchronique de morceaux choisis dans la vie de ces femmes ou la souffrance, le désespoir, l'humiliation, et l'amour qu'elles éprouvent entres elles s'entrecroisent, laissant le spectateur, lessivé, recroquevillé sur son siège, tremblant, angoissé mais avec la certitude d'avoir vu un grand film.
L'apollonide est un film ennuyeux et superficiel...pas de style et des effets pompés mal exploités.Il y avait matière à réaliser un beau film avec un tel sujet, dommage. La fin hors contexte stimule notre envie à quitter la salle.
Ce que je retiendrais plus particulièrement de ce film? Le debrief entre amis APRES le film. Au final, je l'ai aimé pour les mêmes raisons qui ont déplu aux autres. Cette musique complètement anachronique, cette façon de tenir la caméra, cette ambiance qui semble retransmettre à la perfection ce que devait être l'intérieur d'une maison close. Une bonne surprise.
je n'ai pas du tout compris les critiques ayant accompagnées la sortie de ce film. Si un vrai effort a été fait en direction des costumes et des décors, la longueur, la platitude des dialogues et du scénario donnent envie de quitter la salle. Que dire de la lourdeur du symbolisme (le sperme coulant des yeux de la prostituée ou les pétales de fleur qui se détachent du bouquet) où le réalisateur nous assomme de références inutiles. Il y a dans ce film un vrai manque de subtilité, où la violence ne sert jamais les propos du cinéaste. Les dialogues sont si plats que des rires nerveux se sont élevés dans la salle ("parle moi japonais"). Un film à fuir
Film sinistre, à la hauteur du sujet, qui ne tombe jamais dans la laideur ou la facilité. Je l ai trouvé trop verbeux et la présence du corps et de ces visages remarquables de femmes aurait mérité davantages encore de longs plans silencieux, certainement les meilleurs de ce film. La scène de "La femme qui rit" a fait sortir jusqu' à trois groupes de personnes en moins de 30 secondes(et elle intervient aprés prés d une heure et demie). Preuve que le corps, devenu objet consumèriste à grande échelle aujourd hui , recèle encore de mystères et conserve sa part d'effroi. A ceux qui tiennent , sur le mode badin, des propos sur la pertinence de réouvrir ces maisons , je les invite à imaginer ce que cela peut donner dans l environnement capitaliste où nous nous trouvons. "La porte ne se fermait que pour se réouvrir aussitôt"
Ce film est d'une nullité absolue. Au regard des critiques, je m'attendais à être transporté. Tout le contraire, c'est interminable, jamais intéressant, il n'y a aucun point de vue, pire c'est grotesque très souvent, arty mais dans le très mauvais sens du terme, prétentieux, enfin tout ce que je déteste dans le cinéma. Faudrait vraiment que les critiques se remettent 2 secondes en question,
beau drame au 20eme siecle dans une maison close a Paris une prostituée à le visage marqué d'une cicatrice qui lui déssine un sourire tragique..tres beau filp a vous coupez le souffle
Un concours de circonstances a fait que j'ai vu ce film que je n'avais pas envie de voir, exaspérée par la nostalgie des maisons closes dont on nous rebat les oreilles depuis quelques temps et peu fan du travail de Bonello. Le début du film est d'une lenteur et d'une longueur insupportables. Ca s'arrange nettement quand on fait connaissance avec les jeunes femmes en tant que personnes, pas en tant que troupeau de chair fraiche. Les portraits physiques comme psychiques de ces femmes sont intéressants et sensibles, y compris celui de la tenancière de l'Apollonide, pas manichéen. Mais la comparaison finale avec la prostitution sur les boulevards extérieurs parisiens, juste insupportable de malhonnêteté intellectuelle, et la présence massive d'hommes seuls dans la salle, m'ont convaincue qu'il n'était pas indispensable de voir ce film. Rendons hommage au jeu des actrices notamment Alice Barnole et Céline Sallette excellentes. Pour une fois Noémis Lvovsky ne joue pas ses habituelles femme/fille/soeur/mère hystériques et interprète bien la mère maquerelle. La photo est belle. Malgré des qualités réelles, ce film est pour moi aussi poisseux que le bain de champagne infligé à Pauline.
Ce très beau film est certainement une ode aux femmes, dans une photographie sublime. Nous sommes ici dans le monde du feutré, tout se passe en douceur comme si le temps s’était arrêté. Décors veloutés, teintés de rouges et de verts, les costumes et notamment les robes des filles sont magnifiques. L’histoire d’une maison close, dans le grand chic de la fin du 19em siècle, l’Apollonide nous ouvre ses portes. Les corps sont effleurés, les mots sont justes et les regards en disent long sur la condition de ces femme-objet offertes à des hommes et à leurs obsessions. C’est assez lent, il ne se passe pas grand chose, mais on se laisse doucement emporté par cette vague de douceur, de temps en temps la musique des Moody Blues nous réveil et puis plouf on y retourne. Cette lenteur est finalement très agréable car enfin ce qui importe dans ce film n’est pas tant l’action que l’on voudrait y trouver mais plutôt cette douceur que nous avons perdu
D’une durée de 120 minutes, L'Apollonide - Souvenirs de la maison close (2011) s’avère être une expérience éreintante. Le nouveau film de Bertrand Bonello (Le Pornographe - 2001) déçoit par sa mise en scène léthargique et au combien exaspérante. Il ne se passe pas grand chose au cours de ses 2 longues heures interminables, malgré la beauté formelle des décors, des costumes et des actrices, le film nous renvoyant en 1900, à l’époque des maisons closes parisiennes peine véritablement à nous maintenir en haleine et a créer un semblant d’intérêt. La faute à quoi ? A un scénario inexistant et vide de toute consistance, malgré les souffrances qu’endurent les prostituées, le réalisateur ne parvient jamais à créer de l’empathie pour ces dernières, aucune émotion ne s’en dégage et quelle idée d’avoir voulu clôturer le film sur des séquences se déroulant dans le Paris d’aujourd’hui (et notamment sur la prostitution), le changement d’époque s’opérant sans la moindre logique (à signaler aussi, la qualité déplorable des images de cette dernière séquence, à croire que le réalisateur a eu l’idée de la tourner à la va-vite et sans le matériel adéquat). A la vue de ses 5 nominations lors du 64ème Festival de Cannes (dont la Palme d'Or, le Grand Prix et le Prix du Jury), c’est à rien n’y comprendre, est-on passé à côté de quelque chose de mémorable ? Sous ses airs intellos et auteurisant, sans doute ce cachait-il une œuvre remarquable ?
Un film magnifique, éblouissant!! Les décors, les costumes, les filles... tout est parfait, il n'y a pas la moindre faute de goût, ce qu'on y voit reste crédible de A à Z. Les personnages sont très attachants, contrairement à ce que j'ai pu lire dans certaines critiques. La solidarité qui unit ces femmes est réellement émouvante. Pour ma part, je n'ai pas vu que des femmes au bout du rouleau, j'ai vu des femmes qui se soutiennent les unes, les autres, des femmes douées de sentiments, des femmes dans la souffrance mais aussi parfois dans la joie. Une belle palette d'émotions pour une belle brochette d'actrices! A voir, ou à revoir!!!
Un film qui aurait pu etre absolument génial mais un peu décevant au final. Certes le travail de reconstitution historique, les décors, les costumes etc. sont splendides. Mais en même temps, la relation entre les différentes prostituées sont -pour moi- très bizarre, très moderne en tout cas, et je ne pense pas qu'elles auraient pu etre ainsi a l'époque. Et puis elles font constamment la gueule, leurs clients aussi. De plus, l'histoire de Pauline, en passe de devenir un des personnages principaux est coupée nette, sans que l'on comprenne trop pour quoi, tout d'un coup. Les différents personnages ne sont pas assez approfondis et l'on a donc du mal a avoir de l'empathie pour elles/eux. Enfin, c'est un film qui a énormément de mal a finir, ca devient trèèès long et on fini très vite par tourner en rond.
L'apollonide est une des très grande réussite du cinéma français de ces derniers mois qui va au delà de la description de la vie d'une maison close de la fin du 19° siècle. C'est aussi un film sur la domination des puissants qui peuvent tout s'offrir avec de l'argent et sur la domination masculine. La vie de ces femmes prisonnières nous est montrée sans exhibitionnisme, mais sans complaisance.
Le spectateur est à la fois fasciné et horrifié par ce à quoi il assiste,c'est à dire à l'exploitation d'être humains par d'autres comme si cela allait de soit,sans révolte de la part des exploités.ET d'ailleurs rien n'a changé nous dit le réalisateur (voir la séquence de la fin). l'apollonide est un grand film politique. c'est aussi un film d'une grande beauté. Une grande réussite.