Ne passont pas part quatre, chemin, c'est un grand film, un sujet osé mais avec une grande pudeur malgré tout. Ont y voit la vie d'un petit groupe de femme, travaillant dans une maison close, leurs quotidien, que se soit "familial" que sexuel, leur rôle, de femme objet, de désir et de fantasme.
Puis c'est aussi un film très intelligent, la mise en scène offre une vision qui s'amplifie au fil du film, pour nous achevé lors d'une dernière scène qui nous met face à la triste réalité.
Hypnotique, sensuel, beau, pitoyable, la profondeur de "L'apollonide" est remarquable, la remise en place de l'homme est terrifiante. Doté d'une réalisation impeccable et d'une bande original superbe, c'est toute l'utilisation de la musique qui est parfaite, mise en symbiose avec une photographie flamboyante, baroque, soutenu part des couleurs vive et inquiétante. Dialogue percutant, c'est un choc à la fois visuel et sensoriel, et des costumes et décors de toute beauté, ont ne sort pas indemne de ses souvenirs ...
Drogue, maladie sexuelle, femme au bord du gouffre, bref, tout y passe, tout est réfléchis, retranscrit pour nous frappé en pleine face.
Bref, n'oublions pas toute ses actrices, car L'apollonide possède un casting féminin très riche, avec bien sure Hafsia Herzi, en tête d'affiche, mais personne n'oubliera Ilana Zabeth, Celine Salette, Adèle Haenel, Madeleine et toute les autres. Il y a bien longtemps qu'un film n'avait pas offert au cinéma la possibilité de montré le talent au féminin. Des personnages interprété avec justesse et subtilité.
Bertant Bonnello ne s'est pas trompé, avec "L'apollonide, souvenir d'une maison close", il réalise un film fort, avec un rythme lent mais fascinant. Un très grand film.