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Elisa Diamanda
3 critiques
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0,5
Publiée le 12 octobre 2011
Mais que fait L'APOLLONIDE en sélection officielle au Festival de Cannes? Thierry Frémaux cherche-t-il à tuer ce festival? La presse étrangère a classé ce film "tout dernier de la compétition" (Positif). Ses anachronismes nous font littéralement sortir de l'ambiance du film, qui essaie de nous faire croire par exemple que les corsets de la fin du 19ème siècle sont les mêmes que ceux qu'on trouvent aujourd'hui au Supermaché Erotique de Pigalle. Sans parler des effets de montage comme le split-screen divisant l'image en quatre cadres, ce qui fait très fin 19ème siècle aussi! Surtout depuis que tout le monde à vu 24 Heures Chrono! Le pire est la comparaison faite entre le mode de vie des prostitués de cette époque, donc dans des maisons closes, avec celui d'aujourd'hui où les femmes sont à la merci de n'importe qui dans les rues. Ce film semble vouloir réhabiliter les maisons closes en nous faisant croire que "c'était mieux avant", que les femmes y faisaient régner leur justice et prenaient même sexuellement du plaisir. Et puis quoi encore! C'est Simone de Beauvoir qui doit se retourner dans sa tombe...
Totalement mauvais. Long, lent, caricatural. Le meme type de fraternité que dans les films de guerre. Il faut sauver la catin Ryan. Et la scène finale tournée a porte de la Villette...mon Dieu.
IMPITOYABLE. Dans ce joli bordel, les corps sont magnifiquement mis en scéne. Celine Sallette, Jasmine Tinca, Adele Haenel...sont dans la lumière de la camera de Bertrand Bonello. Et pour finir, un très beau final.
Hier au Katorza, à Nantes, Bertrand Bonello était tout de noir vêtu. Disons-le tout net, il a très bien parlé de son film, pendant près d'une heure, sur un ton à la fois persuasif et humble, répondant avec patience au flot de questions d'une salle sous le charme de son film.
Avant de donner mon avis personnel, quelques anecdotes glanées lors de cette heure d'échange : l'Apollonide est le nom de la maison de son grand-père, le casting a été la partie la plus ardue du film (mélange d'actrices renommées et de non-professionnelles), Bertrand Bonello s'est souvenu d'une vision d'un film qui l'a marqué dans son enfance (L'homme qui rit de Sergio Corbucci ?) pour créer son personnage de la femme qui rit, et le rêve raconté dans le film lui a été donné par une femme de sa connaisance qui l'a vraiment fait. Comme quoi, meiux vaut faire gaffe quand on cause à un réalisateur.
Le film maintenant. Probablement un des plus beaux, des plus complexes, et des plus construits de l'année. Il regorge tellement d'idées de mise en scène différentes et contrastées (split screen, musique soul sur une histoire se déroulant au début du XXème siècle, glissements temporels, bande-son destructurée) qu'il paraît ... la suite sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/article-l-apollonide-souvenirs-de-la-maison-close-84452793.html
(...) on était en droit d’attendre un peu plus que ce drame tiède à l’emballage flatteur jouant la carte du choc pour pas grand chose au final. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-lapollonide-souvenirs-de-la-maison-close/
C'est le bordel et la chair est triste , la seule que s'en tire bien dans cette affaire c'est la prodigieuse N.Lvosky .Quant à la pauvre H.Herzi elle est toujours aussi inaudible !.
J'ai trouvé ce film très bon. L'esthétique est très soignée décors et costumes sont très beaux. La réalisation fourmille d'idée quelques problème de rythme mais un film à voir.
Je n'ai pas bien compris l'interêt de ce film; lent, triste, vide de sens;toutefois, le decor et les costumes semblent respectueux de l'epoque et les 3 titres (contemporains) qui constituent la BO sont plaisants mais cela reste pour le moins bien faiblard pour donner à cette oeuvre une quelconque valeur. Ennuyeux et sans consistance.Dommage.
Cette évocation d’un bordel de luxe destiné aux messieurs de la bonne société ne présente aucun intérêt, il ne s’y passe rien – si l’on excepte les activités habituelles en ces lieux, d’ailleurs maladroitement mimées -, certes les demoiselles se dénudent allègrement, comme il se doit, les clients sont courtois ou pervers, ardents ou épuisés, mais quelle importance ? A noter cependant une révélation : Noémie LVOVSKY aussi médiocre actrice que réalisatrice, a trouvé là le rôle de sa vie, en mère maquerelle obséquieuse, régnant sur ses « filles » et veillant tendrement sur ses deux enfants (dont une fille, mais celle-là est déjà de la petite bourgeoisie, ne confondons pas). Elle y est autrement plus crédible que dans Camille redouble, par exemple. Quant à Bertrand BONELLO, qui a commis depuis un Saint Laurent parfaitement inutile, il nous offre une postface contemporaine, en forme de leçon de morale, qui aurait sans doute beaucoup amusé MAUPASSANT.