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lastachille
39 abonnés
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0,5
Publiée le 6 février 2014
Un bordel est un bordel! d'autant plus si c'est du siecle passé, alors donner des couleurs ou une soit disant poésie à la con, c'est prendre les gens pour des cons! Elles aiment le frics et le luxe, et c'est tout; elles s'écrasent en connaissance de causes. Alors les trucs comme ça pour rendre la prostitution un acte de bravoure ou d'artistique.... n'importe quoi, le sex est le sex, c'est un acte qui nous rappel que nous ne sommes que des animaux, et grace à ou à cause de la parole, on veut rendre cet acte autre qu'il n'est réellement, car ça nous rappel nos instincts les plus animaliers. Et comme film c'est d'autant plus ridicule et ennuyant à en mourrir! autant se passer un bon film de c*u*l au moins on ne s'ennuis pas, et on ne tourne pas autour du pot avec de l'hypocrisie qui sort du nez!
Une œuvre raffinée qui confine à la perfection pour ce qui est de son esthétisme sur le plan des décors, des costumes et des accessoires. On pourrait dire la même chose en ce qui concerne le choix des actrices et aussi de celui des morceaux de musique composant la BO en dépit de choix parfois très étonnants (les Moody Blues dans un film qui se déroule en 1900, original !!!). L'ensemble est donc visuellement et sonorement une réussite. Là où il y a un défaut, c'est que malgré le fait que le sujet est grave et prête donc facilement aux émotions l'ensemble est trop glacé pour qu'on en ressente véritablement et qu'on s'attache aux personnages. Un film d'esthète mais sans chaleur humaine à voir tout de même absolument pour ses incontestables qualités artistiques.
C'est sûr : Bertrand Bonello est un cinéaste attachant beaucoup d'importance à l'esthétique, mais lorsque cela est au service d'une histoire et d'un propos forts, comment lui reprocher ? Pour une fois qu'un film français se donne la peine de soigner la forme, d'offrir une atmosphère envoûtante et des personnages sortant clairement des sentiers battus, on aurait tort de faire la fine bouche ! Après, ce n'est pas forcément mon genre de cinéma, et on sera plus ou moins sensible à la façon dont le réalisateur filme cette maison close à la fin du XIXème siècle. Tout ne m'a pas emballé (notre intérêt pour les différentes prostituées s'avère inégale), mais il y a suffisamment de personnalité, de richesses, de trouvailles pour qu'on se laisse bercer par cette œuvre parfois hypnotique spoiler: (l'utilisation de « Nights in White Satin : magistrale!) et donc vraiment très belle. Une expérience quasi-sensorielle qui ne plaira pas à tous donc, mais à laquelle il est difficile de rester insensible.
L'Apollonide était l'un des films que j'attendais le plus cette année (avec Drive et Hors Satan). Ce début d'année était très calme niveau très bon film, à part Detective Dee, je dirai qu'il n'y avait rien eu jusqu'à Cannes (avec le Dardenne, le Allen, le Cavalier etc) qui m'ait totalement fait vibrer, mais là depuis les grandes vacances j'ai l'impression que les excellents films s'enchaînent. Et L'Apollonide fait parti d'entre eux. Alors certes ça ne plaira pas à tout le monde, c'est formellement audacieux, il n'y a pas d'intrigue à proprement parler, on est dans une sorte de cinéma expérimental soft, comme pouvait l'être de la guerre, que j'avais adoré. L'Apollonide a les mêmes défauts et qualités que ce dernier, peut-être quelques maladresses, une ou deux scènes qui fonctionnent pas totalement, mais surtout des scènes sublimes, avec un montage magnifique. Le cinéma de Bonello semble bénéficier d'un montage son proprement hallucinant, pas seulement la musique, très bien choisie, mais aussi, des simples sons, par exemple ce son de basse dans la première partie du film, faisant vibrer la salle entière, couplé à cette image (que je ne spoile pas), c'est sublime, flippant. Après je ne sais pas si tout a un sens dans le film, notamment au niveau d'une certaine symbolique, mais ça reste très beau visuellement. Le film propose des choses, je pense à cette musique qui n'est que dans une pièce, et qui se coupe brutalement lors d'un raccord avant de reprendre de plus belle au plan suivant, le tout dans une sorte de spleen magnifique. Visuellement le film est un régal, mise en scène sobre et magnifique, mais aussi une très belle photographie. Après l'immense qualité aussi, c'est les actrices, pleins de visages connus : Adèle Haenel la fille de Naissance des pieuvres, Hafsia Herzi la fille de la Graine et le Mulet ou bien Noémie Lvovsky. Et elles sont toutes touchantes, avec leur propre personnalité, sans forcément qu'on s'attarde sur elles. Le film ne juge pas, ni les hommes qui vont dans cette maison close, ni les femmes qui y sont, ni même le concept de la maison close, même si cet enfermement semble moins créatif pour ceux qui y sont que celui de de la guerre. C'est vraiment un film très sensoriel, qui doit se vivre avec les tripes. Je ne suis pas certain d'avoir vu un film (si ce n'est une petite partie de Vénus Noire et encore plus pour le côté maison close que sur la mise en scène ou le propos du film) qui ressemble de près ou de loin à ça. En tous cas Bonello continue de m'intriguer et c'est je pense avec Dumont les "jeunes" réalisateurs français les plus prometteurs actuellement (bon faut pas oublier Desplechin et Kechiche non plus)
Œuvre ambitieuse voire audacieuse qui, évitant soigneusement la lourdeur historique et un exhibitionnisme gênant, dérive habillement vers une poétique inattendue. Il me semble important de souligner qu'avant de présenter, en effet, un intérêt social, historique, culturel etc. l'Apollonide est avant tout une œuvre artistique. Et si certains défauts sont bien présents, ils n'en demeurent pas moins noyés dans une cruauté qui s'accomplie au sein d'une tendresse et d'une délicatesse prégnantes. Si le parfum de la décadence, presque incroyablement, se perçoit, jusque dans la dernière image, c'est finalement une grâce suprême qui émane, sous la forme merveilleuse d'une jouissance renouvelée, inespérée, et d'un torrent de larmes fécondes.
Ça commence comme une pub de parfum. Des donzelles belles et élégantes qui se prélassent sur des fauteuils victoriens. A leur côté une panthère noire et quelques verres de cristal dans lesquels pétillent un peu de champagne. Pour un peu, on irait même jusqu'à se dire : "tiens, ça devait pas être trop mal d'être une prostituée à cette époque...". Puis une fille se fait lacérer la gueule.
Cette introduction résume plutôt bien l'ensemble du film. "L'apollonide" décrit la vie des prostituées d'un bordel de luxe de Paris au début du XXème siècle. A part une courte séquence à l’extérieur, ce bordel sera le seul et unique décor du film. On ne peut pas dire que le film ait une trame scénaristique très poussée. Il se contente plus de nous décrire un univers. Tout y passe. Les passes bien évidement mais aussi les relations avec les clients, la toilette, les repas, la paye, la syphilis, les joies, les malheurs. En cela, le film est plutôt complet.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. C'est un bon film, intéressant, avec de bonnes actrices et un sujet trop peu abordé au cinéma. Mais rien qui ne mérite que l'on en écrive des tartines.
Magnifique. L’esthétique mis au service du cinéma ! La beauté y est omniprésente, dans les décors, costumes, musique ( en apothéose Bad Girl de Lee Moses, rien que ça ! ), mais surtout, dans cette mise en scène des plus enthousiasmante que le cinéma d'auteur français nous est offert depuis bien longtemps ... Ces femmes sont incroyablement belles, la sensualité qui émane d'elles est très perturbante, fascinant et intriguant à la fois et ce à maintes reprises. Hasfia Herzi, Adèle Haenel, Céline Sallette, Jasmine Trinca, Noémie Lvovsky et les autres m'ont littéralement conquis.
Le contraste entre la douceur et la violence est saisissant, un travail d'orfèvre et une oeuvre poétique à part entière. On est plongé à l'intérieur de cette maison close et on ne souhaite pas en sortir ...
Pendant longtemps L'Appollonide a été le seul long métrage connu de mes services parmi la filmographie de Bertrand Bonello ... C'était il y'a cinq ans, depuis Saint Laurent, Le Pornographe, Tiresia et Quelque chose d'organique sont passés par là. La vu de ces autres films ne me fait aimer celui-ci que d'autant plus ! Une immense contribution au Cinéma.
"Je pourrais dormir mille ans", dit une des prostituées de l'Apollonide au début du film. C'est bien de sommeil, et donc de rêve, dont il est en partie question dans ce film magistral signé Bertand Bonello. Il suffit de voir la façon dont est mise en scène la trajectoire de la prostituée défigurée, par des effets de répétitions inscrits dans des boucles temporelles - les parties "Au crépuscule du XXème siècle" et "À l'aube du XXème siècle" en sont peut-être la représentation - mélangeant les rêves et le réel, créant ainsi un vertigineux dérèglement des perceptions. Comme dans "Saint Laurent" où le protagoniste se projetait possiblement dans son futur, on peut ici penser que Clotilde (Céline Sallette), qui fume de l'opium (drogue qui permettrait de voir l'avenir), imagine qu'elle n'a aucune chance d'échapper à son destin quand on la voit propulsée un siècle plus tard dans un épilogue déroutant. À l'abstraction du film se joint une approche plus naturaliste qui retrace un quotidien singulier où sont évoqués la situation économique de la maison close, l'état moral des prostituées qui tend vers un désir de liberté et enfin une approche psychologico-médicale où l'on distingue deux scènes très crues dans leur représentation, celle du médecin et une autre où est détaillé le discours affirmant la déficience de ces femmes prisonnières, une idée métaphorisée par un splitscreen hallucinant et glacé. "L'Apollonide" - souvenirs de la maison close" est un grand film sur la condition féminine, hautement retors dans sa forme, à l'esthétique vénéneuse quasi viscontienne et à l'atmosphère languissante et sensuelle. Un moment de cinéma à part, stimulant et inspiré, où les corps fatigués dansent sur "Nights in White Satin" et où des larmes de sperme coulent sur un visage meurtri.
Bertrand Bonello peint par touches impressionnistes et en utilisant toute sa grammaire du cinéma -du long plan serré au lents panoramique- le quotidien d'une maison close à l'aube du 20e siècle. Ne s'attardant sur aucune fille mais faisant entre des scènes anodines, durement ressentir leurs conditions, C'est un témoignage immersif qu'une certaine lenteur pourra toutefois rebuter. La caméra déambule dans les couloirs, se pose sur des visages, fait ressortir la tristesse d'un monde faussement joyeux et terriblement sclérosé...Très bien mis en scène, le film est plutot chiche en émotion mais sait montrer derrière ce monde de faux-semblants les danger de la drogue, la maladie ou la perte d'estime de soi. Impressionniste, ouaté, une description brillante.
Derrières de grands rideaux au velours mélancolique, une ombre se glisse. Timide client aux mains crispées sur son couvre-chef - riche habitué au regard narquois, l'homme s'avance dans le salon, jonché de coussins moelleux aux envies mutines. jeux futiles, regards en biais, poitrines vibrant au rythme des conversations qui finalement, ne comptent pas vraiment, moustache taillée au cristal alcoolisé, l'Apollonide passe un doigt rieur sur les contours du trou - le verre s'exclame, la femme se redresse, ses boucles tièdes rebondissent mollement contre son cou, souffle d'extase à peine retenu, vite, montons. Long plan horizontal, intime travelling dans l'antre des plaisirs, traversé par ces mouvements verticaux, d'un corps qui subitement se lève, pressé d'atteindre l'orgasme, l'organe pointé vers les cieux habités par la femme sourire, par la femme qui songe. Rêverie animale d'un félin ruminant sa vengeance en silence, étalage de sons et d'odeurs, la maison close bouillonne, se libère, parfois - putain de grâce éclaboussée - combien, pour l'éternité?
IMPITOYABLE. Dans ce joli bordel, les corps sont magnifiquement mis en scéne. Celine Sallette, Jasmine Tinca, Adele Haenel...sont dans la lumière de la camera de Bertrand Bonello. Et pour finir, un très beau final.
Hier au Katorza, à Nantes, Bertrand Bonello était tout de noir vêtu. Disons-le tout net, il a très bien parlé de son film, pendant près d'une heure, sur un ton à la fois persuasif et humble, répondant avec patience au flot de questions d'une salle sous le charme de son film.
Avant de donner mon avis personnel, quelques anecdotes glanées lors de cette heure d'échange : l'Apollonide est le nom de la maison de son grand-père, le casting a été la partie la plus ardue du film (mélange d'actrices renommées et de non-professionnelles), Bertrand Bonello s'est souvenu d'une vision d'un film qui l'a marqué dans son enfance (L'homme qui rit de Sergio Corbucci ?) pour créer son personnage de la femme qui rit, et le rêve raconté dans le film lui a été donné par une femme de sa connaisance qui l'a vraiment fait. Comme quoi, meiux vaut faire gaffe quand on cause à un réalisateur.
Le film maintenant. Probablement un des plus beaux, des plus complexes, et des plus construits de l'année. Il regorge tellement d'idées de mise en scène différentes et contrastées (split screen, musique soul sur une histoire se déroulant au début du XXème siècle, glissements temporels, bande-son destructurée) qu'il paraît ... la suite sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/article-l-apollonide-souvenirs-de-la-maison-close-84452793.html
film français tristement raté. histoire de prostitué dans une maison close, c'est ULTRA MEGA MALSAIN ont est carément dans un film porno ni plus ni moins maquillé en monde de tradition histoire d'essayer de nous faire avaler la pillule MAIS NON cela ne prend pas, il s'agit surement d'acteur porno, seul la mise en scène et les robes traditionel en V ou leus coiffures magnifiques sont super, le reste est a jeter a la poubelle, c'est rien d'autre qu'un film porno tout ce qu'il y a de plus détestable.