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    L'Apollonide - souvenirs de la maison close
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    325 critiques spectateurs

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    zhurricane
    zhurricane

    81 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Vraiment une très bonne surprise. Si il faut 45 minutes pour que le film soit plus que "pas mal" se film est très bon,voir plus après ces 45 premières minutes. Se qui est fort c'est que le film évite les clichés sur les prostitués,et rend les prostitués humaines,se sont des femmes très fragiles. Les décors sont vraiment splendides,le panel d'actrices est super(désolé je ne connais pas la plus part). Le film montre aussi les hommes qui sont fragiles. C'est donc un film remplis de tristesse,beaucoup d'émotions traverses ce film, un film tout en sensation. Et que dire de l'actrice qui joue la défiguré,grande classe. Bref très bon film un peux long, mais qui met du temps à vraiment démarrer.
    The Claw
    The Claw

    61 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2014
    Un film assez curieux. Quelques scènes très intéressantes, car étranges avec un certain côté macabre et cauchemardesque. Mais dommage que la majeure partie du film soit constitué de dialogues inintéressants et chiants. Ce que j'ai beaucoup aimé en revanche, c'est la bande son, qu'elle soit soul, classique, blues... elle crée des anachronismes bien sympathiques dans le film. Et la fin énigmatique m'a bien plu également. Pour les curieux.
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2012
    Sulfureux huis-clos, mais pourtant pas vulgaire, j’ai décidé de regarder ce film présenté à Cannes en 2011, qu’est l’Apollonide. Je n’en attendais pas grand-chose, je l’ai plutôt regardé par curiosité (on peut aussi penser par perversion, mais non, même pas). J’ai trouvé qu’au final il n’en ressort pas grand-chose, je veux dire qu’en ce sens le film est un peu vide. Mais c’est pourtant très intéressant à regarder, la mise en scène est délicieuse, les actrices parfaites, les décors sublimes. Mais ce qui m’a gêné c’est un peu cette absence de scénario, bon oui il y a bien l’histoire de la femme qui rit, et de la petite de 16 ans qui arrive, mais j’ai plus l’impression que le film s’efforce de décrire comment fonctionnait une maison close à l’aube du XXe siècle. Ca demeure donc assez contemplatif et il n’y a pas vraiment d’intrigue à suivre, ni même de dénouement à attendre. Mais bon c’est joli à voir, la musique est très belle, ça se laisse parfaitement regarder. Et c’est même légèrement émouvant.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Avec la sortie prochaine de son Saint Laurent qui sera à coup sûr bien meilleur que le projet concurrent (pas dur), et après avoir vu son cours métrage Cindy the Doll is mine que j’ai beaucoup aimé, je me suis enfin décidé à voir un des longs métrages de Bonello et pas des moindres. Il faut dire que le court donnait envie, surtout grâce à sa fin qui montre que Bonello fait une putain d’utilisation de la musique dans ses films (mais ne vous inquiétez pas, là c’est pareil).
    Que dire, si ce n’est que je suis venu, j’ai vu, et que j’ai adoré. Dès la première scène c’est un régal, putain voir ça et se dire « les mecs, on a là un putain de réalisateur, une putain de mise en scène, des putains d’actrices (et acteurs aussi tout de même) ! », ça fait drôlement plaisir. Parce que oui Bonello c’est vraiment un putain de réalisateur, ce mec a tout compris. Ça me fait doucement rire de voir tout le monde comparer le film à la série similaire sur Canal. Je veux dire je ne la connais pas, mais si elle a ne serait-ce qu’une once des qualités du film c’est un miracle. Alors lui être supérieure ! Qu’est-ce qu’il faut pas entendre. Bref, pour en revenir à la première scène elle est très belle, on a déjà là une magnifique ambiance qui ne nous quittera pas tout le long. C’est vraiment très prenant, hypnotisant, un peu comme le Lynch (le côté WTF en moins).
    Le film raconte la vie d’une maison close, de ces filles qui s’aiment toutes, qui sont solidaires entre elles, qui éprouvent de la peine quand une est triste et de la joie quand elles sont toute joyeuses. Comme souvent lorsqu’on rentre dans un univers inconnu, une nouvelle recrue sert de vecteur pour nous le faire découvrir. Ici aussi on découvre la vie au ranch, les habitudes à prendre, on entre dans la communauté. Et malgré ce que j’ai entendu je ne trouve pas que les filles ne soient pas individualisées, au contraire, elles ont toutes leur caractère, les clients habituels, leurs anecdotes… Mais ce qui marque surtout, c’est la beauté infinie qui se dégage du film. Bordel, que c’est beau. Je parle ici autant formellement que sur le fond. On a des scènes géniales, comme ce champs/contrechamps tout bête entre Lvovsky et la nouvelle lors de son entretien, les plans sont longs, la scène magnifique et ce n’est pas la seule. Bonello filme magiquement toutes ces femmes, ces moments de sensualité triste, il film admirablement bien la tristesse, je pense qu’on a tous été marqués par la fin où la juive pleure des larmes de sperme. Et bien sûr il y a cette scène sublime avec Nights in White satin, un moment de grâce et de tristesse absolu. Clairement une des plus belles scènes qu'on ait vu en 2011. Quand je disais que le réalisateur utilisait la musique et les chansons à merveille (surtout que c’est lui qui s’en charge de a à z). La chanson est déjà magnifique en soi, alliée aux images c’est juste parfait.
    Finalement, si le film est si beau c’est qu’il est vrai, du début à la fin. Comme je l’ai déjà dit, on sent l’amour réel existant entre les filles, le film est loin d’être glacé, il y a ce très beau moment où elles sont en sorties, rient beaucoup en se racontant des conneries, du genre Céline Sallette qui fait parler un tatouage sur sa cuisse, et se foutent à poil en sautant dans le lac toutes ensemble. C’est une très belle scène, très vraie justement. Et tous les personnages sont bien écrits, même les hommes sont humains, s’attachent à certaines putes, comme le mec qui écrit à Julie pour lui dire qu’il l’aime mais ne peut plus venir à cause de sa maladie. Et il y a bien sûr la juive, qui est presque le personnage principal, et qui transmet tout le long du film par son visage ce côté très humain et très triste, ce côté clown triste. La fin va dans ce sens.
    C’est donc un film que je trouve magnifique, sensuel, d’une beauté infinie, réalisé par la main d’un dieu, et finalement très humain et très triste. Après avoir vu ça, on peut clairement se dire que Saint-Laurent risque d’être une bombe absolue ! (et tant mieux, vivement qu’on refasse le portait du film de Lespert).
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Un Film d'un rare esthétisme . Dune beauté tragique tant cet esthétisme poussé à son paroxysme est là pour servir le film et sa dramaturgie . Un film en guise d'hommage à l'un des plus vieux et plus difficile métier du monde . Un film émouvant tant il montre le côté obscur et glauque que devait être la vie dans les maisons closes aussi luxueuses soient elles . Sans oublier la scène finale pour nous ramener à la réalité guerre plus reluisante d'une autre prostitution .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 septembre 2011
    Avec L'Apollonide, Bertrand Bonello dresse le tableau d'un maison close à la fin du XIXe siècle. Au sens propre tout d'abord, tant chaque plan est soigné, de la recherche du cadre à sa structure, en passant bien sûr par un magnifique travail sur la lumière. Mais au sens figuré également, Bonello cherchant plus à retranscrire une ambiance, à travers des tranches de vies, des instants volés au sein de cet établissement. On pourrait presque parler de L'Apollonide comme d'un docu-fiction. Et de ce point de vue, le réalisateur réussi parfaitement son entreprise, retranscrivant parfaitement ce que devait être la vie à l'intérieur d'un bordel. Sans jamais prendre parti, ni verser dans l'érotisme, il décrit les difficultés et parfois les joies de ce milieu.

    Oui mais voilà, au final ressort essentiellement la monotonie qui devait régner dans cette Apollonide. Certes le film retranscrit admirablement ce sentiment d'être coupé du monde, et d'éternel recommencement du métier de prostitué, cette impression (non sans fondement) qu'elles ne sortiront jamais de cette "prison", mais Bonello semble oublier qu'on est au cinéma. En délaissant toute trame dramatique et émotionnelle, le réalisateur finit par perdre son spectateur qui commence à trouver le temps long. C'est bien dommage car tout le reste de l'entreprise est particulièrement brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juillet 2012
    Cette oeuvre nous entraine directement dans une maison close du XIXè à l'avenir incertain avec une aisance déconcertante. La reconstitution des décors de l'époque est formidablement réussie, donnant au film une dimension envoûtante, surréaliste. L'oeuvre nous fait vivre le quotidien d'un groupe de prostituées, toutes unies pour la même cause. Ce quotidien se divise en 2 grandes parties : la première, toute l'étape de préparation de chaque grand soir. Nous les voyons rire, pleurer, dans leur intimité, loin des regards des hommes. Nous les voyons mises à nu, leur personnalité dévoilée au grand jour, comme si ces femmes avaient une histoire "comme les autres". L'autre partie, à l'opposée, plus sombre, est celle de la métamorphose. Ces filles doivent faire leur boulot, se mettent dans la peau de quelqu'un d'autre, de quelqu'un qui doit être désirable à son client. Certaines y prennent du plaisir, d'autre moins, certaines se font violer, d'autres deviennent amoureuses de leur client et espère qu'un jour il rachètera les dettes, certaines se soumettent à la volonté du client aux idées malsaines, d'autres préfèrent imposer les leurs. Certaines attrapent des maladies, et en meurent. On constate qu'en présence de ces hommes (y compris le médecin), leur vie se réduit à ouvrir leur cuisse. C'est pour cela que la journée est une délivrance, car elles peuvent enfin être elles-mêmes.
    Mais tout ce qui se passe dans ses chambres sombres, restera à l'intérieur de la maison, et ne s'échappera pas de ses portes. Voilà le quotidien tragique de ces femmes, qui pour la plupart ont choisi ce destin.
    Ce qui est remarquable, c'est la solidarité que doivent faire preuves ces femmes. Comme rien ne sort de la maison, chacune possède l'état d'âme de l'autre (ça se dit ça ??? ).

    Bonello nous transmet un message universel, et raconte sans juger. Tout est exposé avec une certaine neutralité. Tous les hommes ne sont pas méchants, non, les hommes sont des hommes, parfois cruels, parfois justes. Il n'y a aucune dénonciation de la prostitution, car c'est un métier immortel, il existe depuis toujours (cf dernière séquence). La volonté de caser des musiques des 60's dans un contexte plus ancien renforce cette intemporalité.

    Pour la réalisation, je l'ai trouvé à la fois très sobre et très soignée. Les jeux de lumières sont assez fabuleux. Et quelques moments m'ont vraiment fait frémir, comme par exemple beaucoup de séquences (le rite après de la mort de la fille) qui sont magnifiées par la musique.

    Pour les défauts, je reprocherai au réalisateur de n'avoir pas totalement réussi à nous attacher aux personnages, individuellement parlant. Du fait peut-être d'un trop grand nombre de femmes et d'une narration trop éclatée. Il y a à la fois trop de querelles, et aucun réel but. Mais cela ne m'a pas choqué non plus, car le sujet était surtout de suivre ce groupe dans leur quotidien et d'en faire une histoire à caractère universel. Y a aussi quelques flashback qui marchent assez moyen, des plans symboliques assez bof (la femme qui rit qui pleure du sperme ? Bof, j'ai trouvé un peu lourd)

    Bon j'ai vu d'après les posts précédents qu'il y avait beaucoup de références au cinéma français, je suis un peu trop inculte pour les avoir remarquées. Mais ça ne m'a pas empêché d'avoir apprécié ce film, qui fait partie du top 3 des meilleurs films français de l'année. J'espère qu'il recevra au moins un prix aux césars, dont celui de meilleure photo.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    21 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2012
    Un film à l'ambiance prenante où quelques images brèves sortent du lot parfois confus de ces chairs de femmes exposées et emprisonnées. Ce film ne se veut pas je le pense être didactique, il propose plus qu'il ne montre, malheureusement ce manque de narration rattrapé souvent par de très beaux plans pose un réel problème de lenteur et le film traîne un peu trop sur la longueur.Toute la troupe d'actrices est époustouflante.
    scribouille2001
    scribouille2001

    11 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2011
    Sans vouloir dénigrer le travail de recherche fait autour des maisons closes, le film est plat comme l'horizon. On ne s'attache pas aux personnages, le scénario est creux et la fin est pathétique. Il y a mieux à voir ...
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2011
    Mise en scène très soignée, belles tenues et beaux intérieurs, actrices au sommet : ce film a beaucoup pour séduire. Le premier quart d'heure est d'une grande virtuosité cinématographique avec un effet de montage rarement vu au cinéma. La camaraderie et la solidarité entre femmes sont au cœur du film (ce qui explique le contraste final avec les trottoirs des prostituées solitaires d'aujourd'hui). Mais cela reste un X-ième film sur les maisons closes des années 1900. Bunuel avec "Belle de jour" et Godard avec "Vivre sa vie" en disent plus sur cet univers. Donc à vos DVD !
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Huit clos charnel, sans état d'âme et impure. Le récit de Bertrand Bonello est concis, fluide, trop fluide. Avec beaucoup de redondance, de retenu dans une folie trop douce. Là où on attend des palpitations, on nous conte, de manière très plate et avec très peu d'envergure, le quotidien de jeunes femmes dans la monotonie de leur prison sensuelle. Côté mise en scène, couleur chaude et chatoyante sont de rigueur, costumes éminemment bien fournis, casting féminin bien construit.
    Don Keyser
    Don Keyser

    73 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2012
    Drame touchant, "L'Apollonide" reste intéressant surtout par cet aspect là. Il est vrai que les actrices sont convainquantes mais la réalisation n'est pas à la hauteur et le scénario ne captive pas vraiment. On voit le long-métrage sans difficulté mais dans l'ensemble c'est assez ennuyeux et décevant.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 504 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    Ce film est mou, l'histoire est plate et les petites scènes de la vie quotidienne de jeunes prostituées s'enchaînent sans grand plaisir. Même si c'est bien filmé, les décors somptueux et une reconstitution du quotidien de ces filles surement très réaliste, ce film reste un peu triste. Les passages musicaux sont aussi sujets à débats je trouve et n'apporte rien au film en lui-même, ne serait-ce qu niveau du rythme. A noter quelques scènes touchantes dans la 2nde partie du film qui ne suffisent pas à la sauver entièrement.
    VOSTTL
    VOSTTL

    92 abonnés 1 919 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2012
    Film délicat et pudique. L’Apollonide est un bordel quatre étoiles. Et pourtant, les filles sont criblées de dettes, lesquelles les maintiennent « prisonnières » de la maison. Elles ont droit à une sortie de temps en temps. A la même époque, il devait y avoir des maisons closes bien plus pourries, bien plus esclavagistes que celles narrées par Bertrand Bonello. Film d’ambiance, d’atmosphère où l’on entend les discrets brouhahas pendant que la caméra s’attarde sur une prostituée avec son client, ou une prostituée, seule, à regarder ce qui l’entoure. Un écran divisé en quatre vignettes pour épier simultanément d’une pièce à l’autre la vie de cette maison close. On peut regretter le manque d’explication sur la présence du pervers qui a élargi « le sourire » de Madeleine en fin de film. Quant à Hafsia Herzi, j’ai un souci avec elle : sa voix est monocorde, on dirait qu’elle s’ennuie quand elle parle. Enfin, une musique anachronique, un blues des années 60, pour illustrer ce film du début 1900 ; musique qui colle bien à la peau de ces filles qui offrent leur corps, leurs parties intimes dans une souffrance muette. Bonello ne nous dit pas qu’il faudrait rouvrir les maisons closes à travers son film, mais il nous dit à la toute fin que la fermeture de ces maisons n’a fait qu’empirer le sort de ces travailleuses du sexe. Et plus que jamais, ce blues qui témoignait aussi de la condition humaine des noirs s’applique aujourd’hui à ces femmes qui traînent au bord des routes.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2011
    Après le scénario déficient de Habemus papam, pas de scénario du tout, c'est d'un chic! Somptueusement filmé, ce film se regarde au début avec l'espoir que ça va nous mener quelque part, puis avec un vague intérêt pour toute cette viande froide... L'auteur a des problèmes!
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