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    Quelques heures de printemps
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    3,5
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    273 critiques spectateurs

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    Marc  Régis
    Marc Régis

    42 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Je mets 5 étoiles parce qu'il s'agit d'un film nécessaire. Des moments très forts, intenses, avec un Vincent Lindon crédible, voire magistral. Ce qui est terrible dans cette histoire, c’est plus la difficulté de communication entre mère et fils... L'inaptitude du fils à mettre des mots pour exprimer son ressenti. Une vie simple, populaire, sans gémissements; ni plaintes, et une fin voulue, choisie, digne… Ce film est le pendant populaire de « Amour » de Haneke. Deux vieillesses, deux fin de vie, l'une populaire, l'autre bourgeoise.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2014
    Avec retenue et sobriètè, Stèphane Brizè (à qui l'on devait dèjà les superbes "Je ne suis pas là pour être aimè" et "Mademoiselle Chambon") maîtrise de la première à la dernière minute un sujet pourtant casse gueule (l'accompagnement de fin de vie) en ècartant sans cesse la pathos et le larmoyant! Sans tomber dans le dèmonstratif, le cinèaste filme remarquablement (car tournè entièrement en plans sèquences afin de donner un maximum d'authenticitè dans le jeu des comèdiens) le quotidien de deux âmes blessèes comme un combat de boxe, puis une trêve avant la sèrènitè retrouvèe! Ce sont ces heures de printemps qui constituent, paradoxalement, l'unique et ultime respiration de ce drame rêche et poignant, magnifique d'humanitè, transcendè il faut le souligner par la prestation formidable de Vincent Lindon! Mais s'il y avait une seule bonne raison de voir le mètrage, ce serait pour apprècier l'interprètation d'Hèlène Vincent, comèdienne rare et prècieuse qu'on prend plaisir à revoir en haut de l'affiche, car bouleversante et terriblement juste dans le regard, l'attitude, la voix! Au final, ces quelques heures de printemps est un film à l'esthètique dépouillèe qui nous bouleverse dont la grande rigueur sait crèer une vèritable èmotion! Ce qui importe ici, ce n'est pas vraiment la structure de l'oeuvre mais son esprit, inattaquable, sa force et osons dire sa nècessitè! Finissons sur une note plus gaie où l'on prend plaisir à retrouver dans un second rôle une superbe et attachante comèdienne du nom d’Emmanuelle Seigner avec qui on se joindrait bien volontiers pour une partie de bowling! L'un des coups de coeur de 2012...
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Après "Le sens de l'âge", mini portraits d'octogénaires philosophes de Ludovic Virot et avant le redoutable "Aimer" de Haneke, cet effleurement de la radicalité est idéal comme transition. Un vrai précis familial côté relations humaines, les mesquineries pour délimiter les territoires, le report sur l'animal trait-d'union afin de maintenir la chape, de malheur, c'est très juste. Quand on sait que la morphine en soins palliatifs a ses limites, l'idée de fond peut s'entendre, encore faut-il qu'elle devienne accessible aux plus démunis et nationalisée. Le monde du travail actuel vient s'intercaler, dans toute son horreur sélective, ce qui ajoute encore des mises au rebut à venir... Ils sont de toute façon, mère et fils, bouleversants en fin de course, on n'en revient pas du naturel à humer, à s'installer après le périple, ce havre là ou chez soi peu importe... Tout dépend de l'expérience qu'on a des souffrances extrêmes, soit on sort de la salle inspiré avec l'envie secrète de contracter dès que possible pour l'au-delà et non pour ses seules obsèques, soit on invoque la lâcheté suprême et on s'empresse de retourner à ses petites affaires !
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Rigueur, justesse de ton, authenticité : autant de qualificatifs pour souligner la grande qualité de ce film de Stéphane Brizé qui aborde de front un fait de société controversé. Il le fait sans militantisme ni sentimentalisme mais réussit néanmoins à nous toucher. En effet, bien que je souscrive pleinement à la décision prise par le personnage tenu magistralement par Hélène Vincent, je dois avouer que les cinq dernières minutes du film sont particulièrement dures mais bouleversantes. Voici encore un rôle fort pour Vincent Lindon dont je ne me lasse pas d’admirer son mélange de force et de fragilité ; il est subtilement secondé par Olivier Perrier qui incarne le voisin compatissant et par Emmanuelle Seigner. La prestation de cette dernière, bien que courte, lui permet néanmoins de nous montrer toute l’étendue de son talent et de sa sensibilité (et elle demeure toujours une sacrée bombe !). Je conclurai en citant à nouveau Hélène Vincent dont la prestation mérite vraiment tous les éloges.
    ralf73
    ralf73

    8 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Film très fort qui traite - avec une grande justesse et beaucoup de sobriété - deux sujets distincts : d'une part, les difficultés de communication majeures que vivent certains êtres ; et d'autre part, la question du libre choix de notre fin de vie.
    Interprétation remarquable des deux acteurs principaux, Vincent Lindon et Hélène Vincent.
    laurencetruffe
    laurencetruffe

    9 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Jeu d'acteurs formidable, certes, mais scénario trop simpliste, avec trop de clichés et trop de petites histoires imbriquées pas forcément utiles. Pas vraiment emballée même si on a largement le coeur serré...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 octobre 2012
    Ce film sort totalement de l'ordinaire, tout est long, le silence est lourd, on se retrouve alors plongés dans une intimité singulière, la vie telle qu'elle est vécue, telle qu'elle est perçue. La mère, le fils, le bon voisin, le chien.
    Dans un premier temps, j'ai pensé que ce film n'allait être emplit que de silence du début à la fin et que finalement, il ne servait à rien.
    Et puis arrive la fin, spoiler: cette vieille femme malade et ce fils avec qui elle n'arrive plus à parler. Dans cet univers de non-dits, la glace est finalement brisée dans une scène d'une intensité inexplicable, sans musique, sans artifice, rien excepté de la vérité pure, de la douleur qui blesse, et soudain des larmes surgissent de mes yeux.

    "Quelques heures de printemps" est d'une simplicité déconcertante. Mais c'est peut-être ça, la clé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    J'aime le cinéma de S Brizé où l'on se sent tout de suite immergé dans un monde qui nous est familier.
    J'ai adoré "Je ne suis pas là pour être aimé" et "Le bleu des villes" Une sorte de Ken Loach français.
    C'est un film courageux certes mais aussi militant. Il n'est pas à voir en soirée, mais l'après-midi de préférence !
    Les dialogues sont minimalistes. Le film aurait pu être muet que ça n'aurait pas changé grand-chose.
    Trois remarques personnelles à l'attention de S Brizé. J'ai trouvé :
    - Hélène Vincent "trop en forme" pour le rôle (Mme Le QUESNOY ne se porte pas si mal )
    - la musique occasionnelle trop lourdingue pour le propos. Quelques notes de E Satie auraient fait merveille.
    - une trop longue scène de rapport amoureux complètement hors sujet et injustifiée (demandée par le producteur ?)
    C'est d'autant plus dommage que dans "Je ne suis pas là pour être aimé", SB avait coupé au montage, une scène de grande importance: celle où l'on voyait Anne Consigny dans son activité d'orientation faire un parallèle avec son incertitude face à des choix d'avenir.
    Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain: sujet difficile à réaliser et les non-dits sont vraiment la spécialité de Stéphane Brizé. Ils les maîtrisent parfaitement et ses personnages, nous les côtoyons au quotidien.
    J'attends tous ces films avec impatience car je reste avant tout une admiratrice inconditionnelle.
    Film touchant à voir mais surtout pas un soir de déprime.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    A la caisse du cinéma, deux dames (tous les spectateurs avaient la carte vermeil) qui sortaient de la séance précédente s'enthousiasmaient pour le film qu'elles venaient de voir: "Quel beau film ! Quelle émotion ! Quelle leçon de vie ! Il ne faut pas attendre pour dire aux gens qu'on aime qu'on les aime ! On a perdu l'importance du toucher !" Forcé à les écouter puisque que pendant ce panégyrique la caissière ne pouvait me délivrer mon billet, je trompais mon attente en me préparant à la claque et en me demandant si j'avais bien mes mouchoirs, moi qui pleure chaque fois que je revois la mort de la mère dans "Bambi". Patatras ! Au bout d'une heure, rien, pas une larme, même pas un oeil humecté, juste un sentiment d'ennui et d'agacement. Mon coeur de pierre était-il en train de me jouer un tour ?
    Il faut dire que ça faisait une heure que je voyais Hélène Vincent préparer le café, éplucher des carottes, peler des pommes, repréparer le café, remplir les bocaux de compote, rerepréparer le café avec autant d'intensité que Jeanne Dielman faisant la vaisselle, que je subissais des dialogues du type : "Tu vois ça ? C'est ce que m'a apporté ta mère, ce sont des compotes de pommes... C'est une année à pommes" ou à propos des pièces de puzzle : "C'est de la neige, c'est pas du nuage... - C'est bien possible, moi dans les blancs, je me mélange", et que j'en arrivais à compter la durée des plans fixes : 27 secondes sur Alain faisant le tri sur un tapis roulant, 39 secondes sur Yvette rerepréparant le café... Le personnage principal semblait être Cali, le chien, objet du quart des conversations entre les deux protagonistes.
    Le souci de vérisme de Stéphane Brizé le conduit à étirer à l'infini les séquences, à mettre en scène le quotidien et le banal, à demander à ses acteurs de surjouer les silences, avec un effet finalement contraire : on ne croit pas à cet univers de nappes à carreaux et de casseroles à fleurs baigné par le son permanent de la télévision, ça pue la reconstitution naturaliste comme quand Olivier Adam ou Eric Holder tentent de nous raconter la vie des vrais gens. J'avais déjà eu cette impression de dilution et de fausseté quand j'avais vu "Mademoiselle Chambon" sur Canal, d'autant plus qu'à certains moments, j'ai retrouvé le jeu de Sandrine Kiberlain dans celui d'Hélène Vincent (Et en prime, je viens de découvrir en vérifiant l'orthographe de Kiberlain que "Mademoiselle Chambon" était adapté d'un roman d'Eric Holder !)
    Les tentatives pour mettre du relief dans cet encéphalogramme cinématographique plat ne fonctionnent pas plus, que ce soit la brouille entre Alain et Yvette, dramatisée à l'excès et pas réellement expliquée, ou l'histoire capilotractée entre Alain et Clémence. Seul le personnage du voisin pris entre la mère et le fils parvient à exister un peu. Et puis au bout d'une heure apparaît le véritable sujet du film, celui de la décision de la mère qui se sait condamnée à brève échéance d'aller en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté. Stéphane Brizé raconte que c'est à la vision en 2005 d'un documentaire, "Le Choix de Jean" qu'il a eu l'idée du film. Stéphanie Malphettes et Stephan Villeneuve avaient tourné ce documentaire sur Jean Aebischer, 58 ans, atteint d'un cancer avec des métastases cérébrales et qui se faisait accompagner par l'association Exit jusqu'à ce qu'on appelle dans le film "le choix de l'aide à l'autodélivrance".
    Le mérite de Stéphane Brizé est d'avoir été visiblement très soucieux de restituer les protocoles de l'association Dignitas (qui s'appelle dans le film Volontas, mais qui reprend le slogan de Dignitas : Vivre dignement, mourir dignement), avec notamment l'étude préalable du dossier, la visite de l'équipe suisse où il est clairement affirmé que la personne a jusqu'au bout le choix de faire marche arrière, jusqu'à la délivrance de la boisson létale dans un petit chalet suisse, bien loin de "Soleil Vert". De même, le personnage de l'oncologue français qui suit Yvette, qui lui propose l'alternative des soins palliatifs et qui désapprouve tout en respectant, et à qui Yvette dit "Je comprends, votre métier c'est de soigner les gens, pas de les encourager à mourir" apporte un contrepoint qui peut aider le spectateur à se faire sa propre opinion. Quand l'enjeu est réel, quand les dialogues sonnent juste, alors les choix de mise en scène de Stéphane Brizé prennent enfin du sens, celui du plan séquence final notamment. L'émotion se dégage enfin de la simplicité du dialogue, de la vérité d'une situation pourtant aussi inhabituelle et de la force de ce que cela remue en chacun de nous. Et puis, grâce à cette dernière demi-heure, l'oeil humecté, me voilà rassuré sur mon coeur de pierre !
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Quelle ambiance...! Jeu d'acteurs parfait, troublant. La morale : profitons de la vie pour nous aimer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Un film magnifiquement joué, à ne pas voir si on a un proche qui a des problème de santé... Très émouvant, et très dur sentimentalement.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    61 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Un superbe film sur la fin de vie assistée, qui on peut l'espérer, va contribuer à faire évoluer les mentalités. Belle analyse également des rapports humains, qui nous rappelle s'il y en avait besoin, à quel point nous pouvons tous atteindre un haut niveau de connerie.... Enfin, j'espère qu'hélène Vincent obtiendra un césar pour sa prestation, histoire de ne pas sombrer dans la ....... connerie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Film bouleversant , qui fait réfléchir à la sortie de la salle... N'hésitez pas à aller le voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    drame extra ordinaire et remarquablement joué par les deux comédiens que sont Hélène Vincent et Vincent Lindon le sujet de vivre dignement sa fin est certes au coeur du scénario mais les rapports entre fils et mère sont aussi d'une violence étonnante. L'amour ne s'exprime pas toujours par des mots sucrés mais combien est compliqué d'exprimer ses sentiments sans perdre sa fierté. film très fort
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Fiml puissant dans les rapports humains ! Bouleversant ! on ne peux que ressortir des salles et s'interroger sur nos rapports à la vie mais aussi aux rapports aux autres et surtout, surtout arrêter les non-dit, parler, échanger, dire je t'aime......à ceux que vous aimez....... Vincent Lindon et Hélène Vincent sont EXTRAORDINAIRES !
    Il y a eut beaucoup de très beaux films cette année mais celui est vraiment d'une rare Puissance.....
    Bravo au Réalisateur, aux acteurs, ce film mériterait un prix d'excellence !
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