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Un visiteur
2,0
Publiée le 7 novembre 2012
Bon disons le tout de suite, je ne suis pas un inconditionnel de ce genre de film. Le genre de film qui se concentre sur des scènes de quotidiens classiques entre une mère veuve et un fils qui n'ont jamais pu s'entendre et qui passent le plus clair de leur temps à se disputer. Les relations sont d'autant plus froides ici que le fils de 48 ans vient de sortir de prison et doit se résigner à venir vivre chez sa mère, une situation qu'il a du mal à accepter ayant passé l'âge de subir encore des sermons de sa maman. C'est dans cette ambiance tendu qu'Alain va découvrir que sa mère est atteinte d'une maladie grave et prépare sa fin de vie. Alors bien sûr dit comme ça, le film donne droit à des belles séquences, souvent émouvante et on ne peut que s'attendrir devant cette vieille dame, seule et d'une grande dignité que son fils Alain ne ménage pas toujours, à la fois par l'ignorance dont il fait preuve mais aussi dans ses paroles parfois très violente. Ces personnages ont d'autant plus d'épaisseur que les interprétations de Vincent Lindon et Hélène Vincent sont magistrales mais la répétitivité de certaines scène, longues et silencieuses, finissent par lasser (un nombre conséquent de scènes de repas devant ou sans la télé, sans qu'il ne se passe rien). Le sujet abordé in fine est des plus sérieux et on peut s'accorder sur le fait que Stéphane Brizé le traite avec tact et sans jugement....mais malheureusement d'un point de vue cinématographique, le tout a du mal à se révéler très captivant. Alors pourquoi être allé voir ce film ? Pour la simple et bonne raison qu'on arrêtait pas de m'en parler et je lisais partout que c'était THE film à ne pas louper en septembre voir même sur l'année 2012 (s'il faut voir un film c'est celui là !). Vincent Lindon confirme une fois de plus qu'il fait partie des tauliers du cinéma français mais je l'avais largement préféré dans le film de Philippe Lioret Toutes nos envies à qui j'avais attribué un 4 étoiles. Vous me direz le thème était assez similaire à celui de Quelques heures de printemps mais il y avait en fil rouge cette bataille judiciaire pour aider une femme au bord de l'endettement qui rendait l'histoire passionnante...
Formidable Vincent Lindon, égal à lui-même et très beau jeu d'Hélène Vincent que je connaissais moins. Très belle surprise à propos de ce sujet, très sensible et délicat à traiter. Intense et qui fait vraiment réfléchir quoique ma décision soit prise depuis longtemps. J'approuve complètement cette démarche. Ma mère qui m'accompagnait et qui n'a pas forcément l'intention de suivre ce modèle, a beaucoup apprécié le film et le jeu remarquable de ces deux grands acteurs. Vincent Lindon prend de plus en plus d'épaisseur avec l'âge et c'est tant mieux pour nous, spectateurs.
Un film sur la communication ou plutot sur la non-communication au sein des familles. Les acteurs sont excellents, les scènes entre la mère et le fils assez dures. Ce n'est pas un film dégoulinant de sentimentalité comme les films américains. La fin est émouvante, avec quand même de l'amour entre ces 2 êtres écorchés. Pour ma part je me suis régalée!
Un chef d'oeuvre tout simplement. Et une justesse des acteurs à applaudir. On entre dans la salle avec des certitudes on en ressort en larmes la tête remplie de questions. Pour ceux qui disent que les plans sont trop long, qu'ils filment des choses banales et inintéressantes : Cette longueur est nécessaire. Les silences à l'hôpital et à domicile lors d'une fin de vie sont très présents et ont leur utilité, c'est ça la vrai vie. Ce film est rempli de symboles (qu'on ne saisirai pas sans cette longueur) et ne réponds pas aux critères du cinéma (non le héros ne va pas embrasser la fille et se marier à la fin) c'est sûr ! mais il est si authentique si réaliste qu'on a l'impression d'y être dans cette cuisine et de sentir l'odeur du café...
je suis pour ma part hermétique à ce genre du cinéma lent, sans intrigue qui veut nous bercer dans une espèce de sentiment mélo avec un enchainement de longues scènes insipides. Certain y verront la patte d'un "artiste". mais pas moi, et je suis sortie énervée de la salle.
Interprétation magistrale de Vincent LINDON et d'Hélène VINCENT et de l'ensemble des acteurs. J'ai ressenti une profonde émotion et j'ai adoré ce film qui divise. Je conçois que l'on ne partage pas l'idée générale mais on ne peut rester indifférent et cela nous fait au minimum réfléchir à la fin de vie que nous souhaiterions avoir quelques soient nos idées et principes. A voir absolument.
Nous sommes allés voir ce soir un petit film par la taille, mais gigantesque par le talent. Je ne me souviens plus du titre bien entendu. C’est l’histoire d’un mec qui sort de prison et qui retourne vivre chez sa mère qui est atteinte d’un cancer du cerveau… Histoire de non-communication. Difficile relation.
Actrice phénoménale que je ne connaissais que dans des rôles secondaires. Magnifique « d’émouvance ». Mon amie m’a cassé la baraque en plein milieu du film en me lançant un truc du genre « c’est une daube, non ? », limite en colère qu’elle était mon amie, et je lui ai dit que j’adorais. Elle a tout de même fini en larmes et moi aussi. Nous n’avions honte ni l’un, ni l’autre.
Je ne puis que vous conseiller chaleureusement d’aller voir ce film étonnant aux plans hyper longs. Plus de 30 secondes pour certains. Très long pour du cinéma qui aujourd’hui me gave avec des plans d’une durée moyenne de 2 secondes aux caméras qui tremblent, tressautent et ne se calment jamais. Aux dialogues hyper réalistes. Le voisin est phénoménal lui aussi de justesse dans son jeu, ses émotions rentrées et ses gênes…
Je pense que si vous n’acceptez pas le principe d’un cinéma à la japonaise, très lent dont on a largement le temps d’analyser chaque cadre et moindre expression, la moindre intonation, les rumeurs d’ambiances magnifiques, passez votre chemin.
Bravo monsieur le réalisateur d’avoir laissé le temps au temps et à cette actrice en particulier d’avoir ainsi pu pleinement exprimer son talent. P
Au fait, j’y pense, le film ! « Quelques heures de printemps… »... Il faisait soleil cette nuit.
2 superbes comédiens au service d'un scenario abordant a travers la description réaliste d'une relation mère/fils conflictuelle le thème encore très tabou de l'euthanasie.Certes le rythme n'est pas des plus dynamique mais c'est a travers les silences et les regards que passe la plus grande part de l’émotion que l'on peut ressentir a observer ces 2 êtres emplis de respect et d'amour malgré les apparences.Réalisation sobre et pudique qui convient parfaitement au sujet.
Le(s) sujet(s): décider de sa mort/ liens mére-fils: intéressant. Le film: épouvantablement ennuyeux! Les acteurs, V. Lindon, H. Vincent et le voisin sont de très bons acteurs: ils font des miracles: créer des émotions avec RIEN car le scénariste n'a rien à dire: plans en longueurs!!!!!!! Attablés pendant d'interminables minutes creuses devant leurs assiettes sans se regarder ni rien se dire. Maman est obsessionnelle de la propreté, emplit sa vie d'activités ménagères à défaut d'attention pour son fils sur qui elle se venge de son mari, et nous, les spectateurs, nous subissons à l'écran la médiocrité de cette vie diluée dans le temps! L'histoire (je n'ose pas dire d'amour) entre Lindon et sa partenaire (pas très bonne, mais on l'excuse, son personnage est improbable) sonne faux, est inutile pour le scénario (à part dérouler de la bobine) Quant à la scène finale, c'est le bouquet: déclaration d'amour de la mère pour son fils sur son lit de "mort choisie" à laquelle on a bien du mal à adhérer tellement les faits précédents la démentent! Vide, creux, ennuyeux!!!!!!
Un film pudique et bouleversant. Le sujet de fond me paraît être plutôt le ratage d’une relation entre une mère et son fils, leur impossibilité à communiquer, que la problématique du suicide assisté sur laquelle s’est focalisée la presse. Vincent Lindon encore une fois est impressionnant, (on ne sent jamais le comédien derrière le personnage). Hélène Vincent, d’une justesse admirable, fait regretter de ne pas l’avoir vue plus souvent. On pourra pointer quelques moments où Stéphane Brizé, scénariste, a eu la main inutilement lourde (à quoi bon faire sortir Vincent Lindon de prison ?!), mais le même en réalisateur a un usage tellement délicat de la caméra, un recours si juste au plan séquence, que nombre de scènes touchent vraiment à la grâce.
Indéniablement, Stéphane Brizé n'est pas un excité de la caméra et le prouve une fois encore avec « Quelques heures de printemps », drame intimiste nous sensibilisant pourtant à un sujet on ne peut plus d'actualité : l'euthanasie. En effet, au-delà de la relation complexe mère-fils qu'entretiennent Alain et Yvette, c'est une belle et émouvante réflexion sur la vie et comment nous souhaitons terminer celle-ci qui nous est proposé, d'autant que le réalisateur la filme avec une sobriété exemplaire, s'offrant même quelques inspirations particulièrement convaincantes. Il eût pourtant été aisé de tomber dans le pathos, l'excès, le larmoyant : nous n'y sommes jamais, les magnifiques interprétations de Vincent Lindon (l'un des rares acteurs actuels capable de jouer remarquablement les scènes de colère) et Hélène Vincent finissant d'achever un travail d'une infinie sensibilité. Car si l'œuvre est parfois (souvent) terriblement douloureuse, certains passages sont plus légers, lui permettant de trouver un équilibre assez miraculeux et un intérêt constant, comme en témoigne plusieurs passages absolument mémorables. Bref, un film profondément généreux dont on ne sort pas indemne, nous questionnant intelligemment et restant longtemps gravé dans nos mémoires : beau, tout simplement.
Un tres beau film porté par 2 comédiens incandescents. Paradoxalement, je trouve qu'il y a trop paroles surtout dans la scène finale. Aucun mot aurait porté le film au chef d'oeuvre.