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    Quelques heures de printemps
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    3,5
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    273 critiques spectateurs

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    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2013
    J’avoue avoir été déçu par ce film pourtant nanti d’un casting solide et abordant un sujet aussi grave qu’inédit. J’ai trouvé le film trop lent et pour tout dire trop long. Il aurait à mon avis gagné à être resserré sur une heure trente. L’histoire en elle-même est assez simple à résumer : Alain sort de prison et retourne vivre chez sa mère et alors que les tentions sont nombreuses et violentes, il découvre qu’elle songe au suicide assisté en Suisse au cas où son cancer ne serait pas curable. La relation mère-fils est compliquée, on le sent vite et le réalisateur ne se lance pas dans une explicitation de ces difficultés, préférant le silence pour exprimer l’absence de capacité à dire ces sentiments à l’autre. Ce parti pris devient un peu pénible sur la longueur tant il aliène le spectateur d’avec ces deux êtres qui leurs semble froids voire cruels, la dernière demi-heure, le suicide assisté approchant, permet d’effleurer une communication un peu plus chaleureuse, mais sans plus. À côté de ça on a une romance un peu inutile entre Alain et Clémence qui ne fait que souligner lourdement l’incapacité de ce dernier à exprimer ces sentiments envers quiconque. On l’avait déjà compris. En somme un film sur un sujet intéressant, mais qui le réserve que pour la toute fin et se perd dans une relation anémique entre un fils ex-taulard un peu aux abois et une mère malade un peu rigide, le tout dans un silence autant verbal que de signifiance qui laisse le spectateur s’ennuyer dans son coin. Dommage surtout que Vincent Lindon comme Hélène Vincent sont plutôt bons chacun dans leur partie. Décevant vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 août 2013
    Le type même du film simple mais très complexe. Un sujet très délicat abordé de façon pourtant très naïf. Les jeux d'acteurs sont remarquables. Néanmoins des scènes un peu longues qui rendent l'ambiance du film très pesante et que certains peuvent ressentir comme de l'ennui. Une petite pointe de révélations en plus sur le passé des deux personnages l'aurait rendu moins "long" et tout aussi touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 août 2013
    Nul. Sentimentalisme poussé à l'extreme. Bas pour un sujet d'actualité si important pourtant.
    Vraiment à vomir ce genre de film.
    Christian B.
    Christian B.

    18 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Voilà le genre de film à broyer du noir aprés , que ce film est dur et morbide , les acteurs ;l'histoire tout es excellent pour faire un bon film , mais que le sujet est dur , c'est pffff pas à regarder quand vous êtes pas en pleine forme car derriére vous vous taper la déprime du siécle , pour moi le cinéma est fait pour nous faire sortir de notre train train quotidien et de nous évader , bn là c'est pas le cas , le film est pas loin du reportage publicitairesur cette association pour passer de vie à trépas
    JeremGar
    JeremGar

    96 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2013
    "Quelques heures de printemps" fait partie intégrante de ces films simples et à la fois si complexes. Ils sont simples car le jeu des personnages est sans fioritures, il n'y a pas de rajout excessif. On est dans le vrai, dans la vérité, dans la vie quotidienne. Cependant, il sont complexes car ils traitent de problèmes humains... et Dieu sait à quel point l'Humain est complexe. Comment se rapprocher de sa mère avec qui rien ne va plus, alors qu'on sait qu'elle est sur le point de mourir ? Cela n'est pas si simple même si la réponse évidente nous sauterait aux yeux. Ce duo que forme Vincent Lindon et Hélène Vincent interprète cette difficulté divinement bien. Ce fils qui sort de prison aimerait un peu plus de reconnaissance de la part de sa mère mais en même temps, il n'a que faire de ce qu'elle pense (c'est tout du moins ce qu'il laisse voir et croire). Cette mère, un peu rabat-joie sur les bords, a beau critiquer les actes de son fils, elle le veut près d'elle. Ces deux personnages qui ont tant à se dire mais n'arrivent pas à communiquer est un réel bonheur à regarder. La fin en est encore plus émouvante.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2013
    Il y a des choses qui ne sont pas faciles à dire. Des « je t'aime » qu'on aimerait entendre plus souvent mais qui ne viennent pas, et qui ont laissé place à la colère et aux cris. Un homme vient de sortir de prison et est forcé de retourner vivre chez sa mère le temps qu'il retrouve un travail. Il va découvrir que cette dernière est gravement malade et souhaite s'euthanasier.

    À la vue de ces premières lignes, Quelques heures de printemps fait peur par son scénario glauque et pathétique. Mais on se rend vite compte qu'avant d'être un film porté sur la maladie, c'est une histoire basée sur des relations tumultueuses entre une mère et son fils.
    D'une justesse irréprochable, cette mise en scène est minimaliste mais paradoxalement très généreuse. À chaque instant, elle tente d'approcher la vérité grâce à des plans séquence aussi simples que réussis. À l'image de Je ne suis pas là pour être aimé, Stéphane Brizé porte son regard sur des gens qui n'arrivent pas à communiquer et à montrer leurs sentiments, où cette pudeur se transforme en maladresse puis en colère, jusqu'au jour où il est trop tard pour faire marche arrière.

    On assiste à un très beau film qui prend le spectateur et dévoile des acteurs (Lindon et Vincent étant au sommet de leur art) qui donnent beaucoup en nous offrant un jeu sans fioriture, pur et terriblement sincère. Ici, les silences sont plus importants que n'importe quel mot et c'est à l'intérieur du mutisme des personnages qu'on peut trouver des réponses, dans ces non-dits que l'intensité prend tout son sens. Il suffit de quelques heures de printemps pour voir une vérité, aussi infime soit-elle, éclater au grand jour.

    Voilà l'exemple le plus représentatif de ce que nous savons faire de mieux : filmer cette simplicité qui a finalement beaucoup de choses à dire. Peut-être le meilleur film français de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Presque un bouquet de fraîcheur

    Traité parfois presque comme un documentaire, l'intimité d'un fils déboussolé au sortir de prison et de sa mère face à une maladie incurable qui sera l'occasion sans doute de son premier et dernier choix personnel : décider quand et comment partir. L'euthanasie sans fard, sans jugement, sans évidence. Acteurs remarquables ! Ce qu'il a mieux à découvrir si l'on n'est pas rebuté par le sujet.
    Alisson G
    Alisson G

    20 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2013
    Acteurs fantastiques, tout est juste. Sujet (très) délicat traité de front, sans militantisme, sans jugement aucun. L'histoire invite au respect. Il faut néanmoins être préparé: c'est long, c'est un peu glauque, et on connaît déjà la fin. 2.5/5
    Philippe Z.
    Philippe Z.

    5 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2013
    L'euthanasie comme il faut en parler. Sujet délicat à traiter, mais ici,une réussite, même si certaines scènes sont un peu longuettes. Et le ton de la relation mère-fils est juste. Il eût peut-être seulement fallu souligner d'avantage la réconciliation de ce fils au "caractère de cochon" avec l'image de la femme enfin positivée après que, dans les bras de sa mère mourante, ils se soient révélé enfin leur amour. Le retour, ne serait-ce que sous-entendu, de Clémence eût fermé harmonieusement la boucle.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2013
    La collaboration entre Stéphane Brizé et Vincent Lindon traite essentiellement de l’incommunicabilité entre les êtres. Dans « Mademoiselle Chambon » (2009) c’est Jean, artisan maçon taiseux qui voit sa vie chamboulée par le coup de foudre qui le saisit à la vue de la maîtresse d’école de son fils. « Quelques heures de printemps » dévoile les rapports difficiles entre une mère et son fils alors que la mort approche. Le thème de l’euthanasie par assistance s’il est bien présent en toile de fond n’est pas l’essentiel du film. La question lancinante pour ces deux êtres pudiques est de savoir s’ils vont oser s’avouer leur amour avant la séparation finale. Stéphane Brizé réalisateur humaniste met formidablement le doigt sur ces mots souvent interdits comme « je t’aime » qui peuvent gâcher toute une existence à force de n’être jamais prononcés. Quand l’échéance approche du rendez-vous vers la Suisse, le suspense devient insoutenable de savoir si ces deux-là vont enfin parvenir à se parler, Alain le fils n’ayant su que reproduire l’attitude de son père disparu qui réglait les conflits par la violence. Yvette a choisi de vivre selon son rythme quotidien jusqu’au bout sans jamais céder aux confidences finales qui ne feraient sans doute qu’aviver les regrets de n’avoir pas vécu une autre vie. Tout juste y aura-t-il une brève étreinte avec le fidèle voisin qui tout comme elle était secrètement amoureux. Il faut avouer que la plupart d’entre nous ont cette difficulté à dire "je t’aime" à leurs proches et que c’est malheureusement presque toujours la fin qui libère la parole. Pour Yvette et Alain c’est la dernière étreinte qui sera libératrice de tout cet amour qui n’a jamais voulu porter son nom. Peut-être maintenant Alain va-t-il pouvoir enfin aborder la vie d’une autre manière à l’instar de cette relation avortée avec la jolie quarantenaire rencontrée un soir au bowling ? Rien n’est moins sûr. Le film doit beaucoup à ses acteurs notamment à Hélène Vincent, actrice souvent radieuse, ex Madame Le Quesnoy de « La vie est un long fleuve tranquille » qui donne toute son humanité à cette femme résignée qui a formidablement appris dans les gestes du quotidien et dans une certaine rudesse à surmonter les blessures de sa vie mais aussi à Olivier Perrier acteur plus confidentiel formidable en voisin transi d’amour et torturé à voir les déchirements de la mère et du fils qu’il accueille un temps chez lui. Vincent Lindon enfin, monolithique, bloc de granit qui préférait mourir plutôt que d’avouer ses tourments. Le film a été un peu éclipsé par le succès d’ « Amour » de Michael Haneke sur le même thème qui a bénéficié de la plus grande exposition médiatique du réalisateur autrichien. Dommage. A voir de toute urgence.
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2013
    Un bon film dans son ensemble qui suscite forcément le débat avec le suicide/mort assisté. De plus nous voyons une relation mère/fils des plus compliquée.
    Les deux acteurs principaux sont convaincants dans leurs rôles respectifs.
    Bon film
    Nico591
    Nico591

    47 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Bouleversant !!! J'en suis encore tout chamboulé, ce film est très triste mais traite d'un sujet de société qui fait souvent débat à savoir le suicide assisté ou euthanasie, c'est traité de façon brut et frontale sans artifices.
    Vincent LIndon et Hélène Vincent sont incroyables dans leurs rôles, si ils n'obtiennent pas de Césars j'y comprends plus rien.
    En plus d'être sensible ce sujet est vu au travers d'une relation tendue entre une mère maniaque atteinte d'un cancer et de son fils sortant de prison, qui est contraint d'aller revivre chez sa mère.
    Cette situation renforce plus la charge émotionnelle du film, et nous livre des scènes d'une intensité inouïe notamment à la fin qui amène l’émotion à son paroxysme.
    Faut vraiment de retenir pour pas fondre en larmes, peu de films m'ont procuré des émotions aussi fortes c'est peut être bien le seul.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2013
    Vincent Lindon, c'est donc un film à voir rien que pour cet acteur. Hélène Vincent est bouffante, elle-aussi. Mais la réunion de ces deux acteurs, ça donne une explosions de colère et de phrases qui ne sont jamais dites. Deux personnages qui ne s'adressent presque jamais la parole. Le film prend son temps pour se dérouler avec des plans très longs de la vie quotidienne et des prises de sons au détail près.
    Sa R.
    Sa R.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Pour moi, "Quelques heures de printemps" est un chef d'oeuvre. Il y est question de la difficulté de communiquer, de l'extrême complexité du rapport filiale. Alain sort de prison et retourne chez sa mère. Leur silence respectif traduit cette incapacité à se dire qu'ils s'aiment et pourtant c'est un fils et sa mère qui s'aiment mais qui restent ancrés sur leur rancoeur. La maman d'Alain est atteinte d'un cancer incurable et ce qui m'a frappé, c'est que le poids de la maladie n'est pas évoquée, c'est plus la question du choix de la mère d'Alain. Précisons toutefois que ce film n'est pas un éloge du suicide assisté mais une invitation indirecte et implicite à s'interroger sur le respect que nous devons avoir quant aux choix de nos proches. Il n'y a pas de jugement à porter sur le choix du suicide assisté mais plus à méditer sur le sens des choix en général. Hélène Vincent est sublime, absolument gracieuse et on s'attache à son personnage, ce petit bout de femme qui, on le ressent, contient toutes ces émotions. Vincent Lindon est, comme à son habitude, incroyablement émouvant, on sent qu'il aspire la douleur de ses personnages jusqu'à l'éprouver lui-même. C'est à mes yeux un des meilleurs acteurs français. Un film humain, beau dont je ne suis, pour ma part, pas ressortie indemne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 avril 2013
    C'est un film qui vous donne centaine sens. Comme une âgée qui face sa fin de vie, comme un fils qui était moche et après de l'emprisonnement, comment retrouver son futur. J'admire Mme. Evrard, c'est une femme brave qui peut insister sa décision et très courageuse d'aller la fin.
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