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Ghibliste
80 abonnés
577 critiques
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3,5
Publiée le 26 février 2015
Après le très joli "Mademoiselle Chambon", Stéphane Brizé s'attaque, avec "Quelques Heures de Printemps", à un sujet pour le moins compliqué, celui de l'euthanasie. Comme souvent, Vincent Lindon est l'homme de la situation dans ce rôle d'ex-taulard peu loquace contraint de retourner vivre chez sa mère. Et son duo avec cette dernière, froide et cassante, incarnée par l'excellente Hélène Vincent, donne lieu à quelques scènes d'une grande puissance émotive. Bien sûr, la réalisation est dépouillée, lente, et l'histoire assez simple, ce qui n'est pas toujours très excitant... Mais au final, ce drame réalise la prouesse de ne jamais tomber dans le pathos ou le larmoyant, en nous offrant d'intenses moments d'humanité. A noter également une bande-son particulièrement bien adaptée. Poignant.
Quel film horrible! Au bout de 20 minutes on voit un chien trainé et traité durement par le collier sur le sol par l'actrice, des hurlements et des chiens visiblement inquiets, un bébé qu'on laisse pleurer très longtemps alors qu'il a faim et qu'il n'est nourri que de longues minutes plus tard alors quil hurle à l'écran . Je sais bien que malheureusement ça arrive souvent dans la vraie vie. Mais qu'un realisateur provoque ces scènes pour servir son film, ça me débecte ! Quel manque de sensibilité ! Quelqu'un de vraiment humain ne traite pas ainsi des êtres sensibles qui n'ont pas demandé à être dans le film.
Difficile de ne pas être bouleversé - du moins, ému - par ce film dont le thème, la fin de vie, ne manquera pas de toucher la corde intime de chacun des spectateurs. « Quelques heures de printemps », amène le public à se poser des questions sur son rapport à la mort : pourrait-il prendre la même décision que le personnage incarné par Hélène Vincent ? Comment réagirait-il si un de ses proches s’engageait dans cette démarche ? Stéphane Brizé privilégie les non-dits, les silences, les situations et discussions faussement anecdotiques, pour approcher l'expression d'une certaine vérité, et laisse les sentiments et émotions affleurer au cours des plans séquences. Cependant, l’ensemble pâtit quelque peu de son côté didactique spoiler: (il énumère les différentes étapes d’un suicide médicalement assisté, comme un mode d’emploi) , qui écrase la description du houleux rapport mère-fils, pourtant au coeur de l'histoire.
Un bon film qui traite un sujet sensible, la fin de vie. Ambiance pesante, incroyablement bouleversante. C'est un huit clos fort en émotions et les acteurs sont impeccables.
D'où viennent toutes ces critiques positives?! Je peux supporter beaucoup de longueurs au cinéma mais ce film est juste insupportable à regarder! Aucun rythme, aucune intrigue, des acteurs mal dirigés alors que ce sont de très bons acteurs! On se demande comment on a réussi à les faire jouer de la sorte...et surtout dans quel but... Même Derrick et Louis la brocante sont plus captivants. Je me suis accrochée mais tous les plans de 5 min sans dialogue et sans mouvement, les scènes d'engueulades où on nous propose des acteurs poussant juste des cris... c'est trop pour moi. Si vous souhaitez le regarder, bon courage!
Puissant ! De l'émotion et des sentiments traités à merveilles. Deux sujets en un, un aspect social et un rapport à la mort se confrontent pour donner un drame français talentueux servi par un duo d'acteurs (Vincent Lindon & Hélène Vincent) aux prestations phénoménales. De la difficulté de retourner chez ses parents ainsi que de la réinsertion, du sentiment d'échec, de la honte et de la peur de l'incompréhension du regard des autres, tout y passe et bien plus encore, car le film prend une autre dimension au fil des minutes, après s'être concentré sur une déchirure familiale, en s'orientant sur une mort certaine et les regrets qui en découlent (comme si la relation mère/fils n'était pas assez triste). "Quelques heures de printemps" ou une situation sociale qui s'effondre en conflit avec un cancer incurable, Stéphane Brizé expose son scénario et sa mise en scène réalistes, s'entoure de comédiens hors-normes, et se paye le luxe d'une bande originale somptueuse (musiques que l'on a pu découvrir dans le chef d’œuvre "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford"). Fort émouvant, les larmes parleront d'elles-mêmes et classeront ce film dans la lignée de "Deux jours à tuer" de Jean Becker ou encore, plus récemment, "Amour" de Haneke, avec la même intensité et qualité. Bravo.
Un film peu connu qui traite de la difficulté de communication d'un fils et de sa mère et du suicide assisté, il est parfaitement interprété par tous les acteurs, Vincent Lindon et Hélène Vincent sont remarquables, on peu totalement s'identifier aux personnages, émouvant.
Un sujet à polémique en France, mais un film qui, bien évidemment, touche chaque spectateur. Peut-être simplement le réalisateur aurait-il dû mettre un peu plus de "vie" dans cette marche vers la mort...
bouleversant de justesse.j'ai 77 ans et j'ai versé une larme. je plains beaucoup ceux des critiques (voir plus loin )qui n'ont rien ressenti que de l'ennui. le" panel de réflexion" sur la fin de vie devrait se passer ce film qui parle plus que ce que j'ai pu lire sur le sujet. plus bouleversant que "amour" a voir absolument. cette question juridique de la fin de vie doit être abordée avec le plus grand soin elle nous concerne tous.
Un film dramatique à la mise en scène paresseuse faite de longs plans et de personnages dont la caractéristique principale est l'incommunicabilité. Le sujet est la fin de vie et la relation difficile entre une mère gravement malade et son fils récemment sorti de prison. Tout ça n'est pas bien gai et la réalisation sans rythme de Stéphane Brizé rend ce film d'autant plus difficile d'accès. Heureusement, les deux acteurs principaux, Vincent Lindon et Hélène Vincent, tous deux très bons, apportent quelques touches d'émotions et de tendresse qui compensent une réalisation qui laisse un sentiment très mitigé.
J'ai vu film... avec un certain recul... en soupirant sur le fait que certains films français mettaient un tiers du temps à démarrer... et petit à petit, l'interprétation prodigieuse de Vincent Lindon et d'Hélène Vincent s'impose, explose et prend une dimension exceptionnelle de tension, d'émotion, de réalisme... Et d'un seul coup, l'évidence est là, c'est un immense film... Vincent Lindon et Hélène Vincent sont soutenu par tout en ensemble de très haut niveau... la musique, le thème, Emmanuelle Seigner, et les nombreux comédiens -criants de réalisme- qui entourent ce couple Mère-Fils. On ressort terriblement ému, touché, mais sans pathos, sans être triste... On ressent les obstacles énormes à la communication sur tout et rien... Et comment le coeur, le corps, la voix disent "Je t'aime" sans même le dire. Amour (filiale) et Mort sont réunis dans ce film où les mots manquent, où la parole disparaît et où la vie se conquiert... J'ai adoré la simplicité (apparente) de ce film, la longueur des plans, la nature des situations, l’intensité des dialogues, les moments "fort ou banal" du quotidien, les rencontres, les échanges avec le corps médical, les membres de l'association... C'est un film sur la vie qui parle de la mort... Indispensable.
Un bon film qui aurait même pût être excellent à mon avis. J ai vraiment adoré la première partie du film et cette opposition entre mère et fils. Deux personnage qui ne s aiment pas forcément ne se supportent plus mais vivent sous le même toit par la force des choses. J ai bien aimé cet aspect obligatoire de la famille que l'on vit comme une contrainte en opposition avec les relations que l on choisies. Par la suite autre situation subie : la maladie qui va apaiser les rapport mère fils sentant la fin proche, une fin qui est en quelque sorte vécue comme une libération de ces contraintes évoquées précédemment. Vincent Lindon est très bon dans ce film mais c est réellement Hélène Vincent qui tire ce long métrage vers le haut. La musique du film est elle aussi une franche réussite. La seconde partie est moins réussie selon moi ce qui est dommage.