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Claude DL
93 abonnés
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3,5
Publiée le 19 octobre 2013
J'apprécie ce que fait Stéphane Brizé, un cinéaste plein de délicatesse qui fait aimer les autres. Ici, le duo magnifique d'acteurs fait que l'on ne peut que s'incliner devant leur performance. Par ailleurs, le film pose les bonnes questions sur le suicide assisté, interdit en France. Mais choisir ce sujet me semble néanmoins curieux, pour ne pas dire plus, pour un film de cinéma.
C'est loin d'être le même film mais il y a quelque chose de Je ne suis pas là pour être aimé dans Quelques heures de printemps. Sur l'absence de communication et de compréhension filiale, sur la violence des rapports qui trahissent une fêlure qui ne sera réparée que bien (trop ?) tard. Stéphane Brizé demeure le cinéaste sensible et délicat que l'on connait, seulement Quelques heures de printemps est longtemps confiné dans une grande tristesse que la mise en scène effacée finit par rendre terne. Mais comme souvent chez ce réalisateur, le film s'épanouit sur la longueur et se révèle poignant dans les dernières scènes. Le thème de la mort assistée est abordée avec douceur et sans faire acte de prosélytisme. Il est le lien qui pourrait faire se rejoindre deux coeurs en hiver, pour quelques heures de printemps. Peut-être. L'affrontement entre Hélène Vincent et Vincent Lindon tient ses promesses, deux grands acteurs dans des rôles complexes de personnages frustes et rugueux, parfois haineux. Les caractères secondaires contribuent un peu à desserrer l'étau même si Emmanuelle Seigner, tendrement vibrante, n'a malheureusement pas aspect de temps et d'espace pour s'exprimer. Grâce à un dernier quart d'heure d'une intense impudeur pudique (sic), on ressort du film presque apaisé. Heureux, non, il ne faut pas exagérer.
Quel film horrible! Au bout de 20 minutes on voit un chien trainé et traité durement par le collier sur le sol par l'actrice, des hurlements et des chiens visiblement inquiets, un bébé qu'on laisse pleurer très longtemps alors qu'il a faim et qu'il n'est nourri que de longues minutes plus tard alors quil hurle à l'écran . Je sais bien que malheureusement ça arrive souvent dans la vraie vie. Mais qu'un realisateur provoque ces scènes pour servir son film, ça me débecte ! Quel manque de sensibilité ! Quelqu'un de vraiment humain ne traite pas ainsi des êtres sensibles qui n'ont pas demandé à être dans le film.
Quelques Heures De Printemps est un beau film. Un film beau et dur à la fois qui dans sa réalisation possède une certaine lenteur parfaitement maîtrisée. L'attachement envers les personnages se fait très rapidement où l'on est plongé dans l'histoire d'une mère malade d'un cancer incurable et d'un fils sortis de prison contraint de retourner chez sa mère. Malgré pourtant en apparence un film simpliste surtout dans sa réalisation mais une belle réalisation, sont abordées plusieurs choses. On parlera bien évidemment du sujet de l'euthanasie mais dissimulé sur le dialogue difficile entre une mère et un fils. Le film est bon car il ne choisit pas de s'intéresser qu'au sujet fort et dur et ne tombera pas dans le film affreusement triste du début à la fin. Bien qu'il en reste pour autant un film bouleversant et touchant, qui laisse transparaître des émotions, malgré que l'on connaisse la fin à l'avance, si l'on est humain donc doté d'une certaine sensibilité, alors tout comme moi des larmes seront présentes à la fin. Les plans sont beaux et maîtrisés tout comme la lenteur déployée quasiment avec brio sur le métrage. L'absence de musique ne m'a pas choqué pour une fois alors qu'à l'accoutumé j'y suis un peu plus attaché, mais pour ce film elle n'était pas foncièrement nécessaire certainement dû à l'ambiance pesante même si quelques jolis morceaux composé par Nick Cave y seront quand même présents sur quelques scènes qui embelliront le métrage. Emmené par un bon casting et des interprétations magistrales des différents acteurs notamment Hélène Vincent bien sûr extraordinaire ainsi que Vincent Lindon excellent. Emmanuelle Seigner et Olivier Perrier dans des rôles secondaires sont tout aussi bons voir très bons. Tout est dit, pas un grand film pour autant ni même un chef d'œuvre mais un beau film à voir. Ma note : 7.5/10 !
Attention, film trés trés fort, trés spécial : la façon de filmer un peu comme un documentaire renforce l'authenticité du sujet. Ce film poignant ne peut que nous interpeller sur les rapports enfants parents et sur la mort. bravo aux 2 acteurs : formidable Héléne Vincent, et comme toujours génial Vincent Lindon (par pitié, continues à faire des films !) l'émotion, la vraie sans chichis, tout en retenue, un peu cruelle...
Un film bouleversant où deux acteurs s’affrontent avec talent. Bouleversant par le sujet : choisir sa mort et le moment de sa mort avec l’accompagnement médicalisé pour mettre fin à la maladie et le tout avec une lucidité glaçante. Bouleversant dans les rapports entre un fils ingrat et une mère ancrée dans son quotidien où les gestes, la gestion de son foyer peuvent paraître futiles ; justement, des plans-séquences muets et bouleversants traduisent ce quotidien. Bouleversantes les colères ingrates et orageuses du personnage de Vincent Lindon, Alain ; bouleversante, Yvette, Hélène Vincent, la maman toute recroquevillée pour se protéger des colères de son fils ; bouleversante la scène où l’association vient une dernière fois expliquer à Yvette le protocole de sa fin de vie ; bouleversants le mutisme et les regards d’Alain ; bouleversante l’ultime étreinte d’Yvette à son fils, lequel répond par « un moi aussi » appuyé et expédié. Ponctuation d’une relation passée difficile, compliquée ; dans ce « je t’aime » que de regrets, que d’incompréhension, que de rendez-vous manqués, que de sentiments enfouis, que de gâchis ! Il ne faut pas attendre au dernier moment pour dire « je t’aime » aux proches que l’on aime...
Déçu. non pas par le thème, mais par le rôle de fils ingrat et immonde avec sa mère que Stéphane Brizé fait jouer à Vincent Lindon. Avec un sujet pareil , on attend un fils digne qui accompagne dignement sa mère et lui propose milles choses pour agrémenter sa fin de vie.Ne serait ce que faire un petit détour pour lui montrer avant les dernières heures, les beautés des paysages suisses, non même pas, au lieu de cela, le fils ne décroche pas un mot à la mère, il l'accompagne sans rien dire, ils ne profitent même pas pour se parler lors de leurs dernières heures ensemble. j'ai trouvé que c'était vraiment n'importe quoi et pas réaliste. Pour le reste, cette critique du caractère du personnage n'engage pas les acteurs, donc Hélène Vincent et Vincent Lindon sont très bien mais le role du fils n'a quasiment aucun dialogue, c'est comme s'il etait désemparé ...J'ai malgré tout versé une larme lors de leur adieux, où on attend avec impatience qu'ils se prennent dans les bras et se disent enfin quelque chose...
D'où viennent toutes ces critiques positives?! Je peux supporter beaucoup de longueurs au cinéma mais ce film est juste insupportable à regarder! Aucun rythme, aucune intrigue, des acteurs mal dirigés alors que ce sont de très bons acteurs! On se demande comment on a réussi à les faire jouer de la sorte...et surtout dans quel but... Même Derrick et Louis la brocante sont plus captivants. Je me suis accrochée mais tous les plans de 5 min sans dialogue et sans mouvement, les scènes d'engueulades où on nous propose des acteurs poussant juste des cris... c'est trop pour moi. Si vous souhaitez le regarder, bon courage!
Un bon film qui traite un sujet sensible, la fin de vie. Ambiance pesante, incroyablement bouleversante. C'est un huit clos fort en émotions et les acteurs sont impeccables.
bouleversant de justesse.j'ai 77 ans et j'ai versé une larme. je plains beaucoup ceux des critiques (voir plus loin )qui n'ont rien ressenti que de l'ennui. le" panel de réflexion" sur la fin de vie devrait se passer ce film qui parle plus que ce que j'ai pu lire sur le sujet. plus bouleversant que "amour" a voir absolument. cette question juridique de la fin de vie doit être abordée avec le plus grand soin elle nous concerne tous.
Excellent film, très humain, que je ne comprends vraiment pas pourquoi les "cahiers du cinéma " ont qualifié de "misanthrope "(????). C est remarquablement interprété. On reconnaît la "patte " de Stéphane Brize, qui aime opposer deux générations d acteurs : Vincent Lindon face à Hélène Vincent dans ce film ci, Patrick Chesnay face à Georges Wilson dans "Je ne suis pas là pour être aimé ".
Un drame intimiste pudique et bouleversant qui aborde la complexité de la relation conflictuelle entre une mère et son fils incapables de se parler jusqu'à ce que la mort leur souffle les mots, interprétés par le duo Hélène Vincent/Vincent Lindon formidables de naturel. 3,75
Sujet et traitement sont tous deux d'une grande force. Le choix est dur et le traitement austère. L'amour qui ne peut se montrer s'exprime dans les silences. La maladie rapproche évidemment et par touches délicates reforme avec une grande émotion ce couple mère-fils. Vraiment très beau.
Si le sujet de fond de ce film est grave, avec pour thèmes l'euthanasie et les difficiles relations mère/fils, la forme ne m'a pas convaincu. Le jeu de Hélène Vincent est certes très bon. Vincent Lindon est lui surtout crédible quand il gueule. De façon générale, j'ai trouvé les personnages assez caricaturaux et l'enchaînement des événements assez attendu. Les petites musiques douces qui viennent appuyer des scènes un peu faiblardes ne créent pas d'émotion particulière. J'ai trouvé la relation avec le personnage incarné par Emmanuelle Seigner peu crédible. L'incommunicabilité qui règne entre la mère et son fils annihile toute expression de sentiment. En résulte un film sec, voire glacial, qui m'a laissé de marbre.