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Roub E.
985 abonnés
5 023 critiques
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3,5
Publiée le 19 novembre 2013
Un bon film qui aurait même pût être excellent à mon avis. J ai vraiment adoré la première partie du film et cette opposition entre mère et fils. Deux personnage qui ne s aiment pas forcément ne se supportent plus mais vivent sous le même toit par la force des choses. J ai bien aimé cet aspect obligatoire de la famille que l'on vit comme une contrainte en opposition avec les relations que l on choisies. Par la suite autre situation subie : la maladie qui va apaiser les rapport mère fils sentant la fin proche, une fin qui est en quelque sorte vécue comme une libération de ces contraintes évoquées précédemment. Vincent Lindon est très bon dans ce film mais c est réellement Hélène Vincent qui tire ce long métrage vers le haut. La musique du film est elle aussi une franche réussite. La seconde partie est moins réussie selon moi ce qui est dommage.
Voilà le genre de film à broyer du noir aprés , que ce film est dur et morbide , les acteurs ;l'histoire tout es excellent pour faire un bon film , mais que le sujet est dur , c'est pffff pas à regarder quand vous êtes pas en pleine forme car derriére vous vous taper la déprime du siécle , pour moi le cinéma est fait pour nous faire sortir de notre train train quotidien et de nous évader , bn là c'est pas le cas , le film est pas loin du reportage publicitairesur cette association pour passer de vie à trépas
Un sujet très bien traité malgré une certaine lenteur en début de film. Casting très performant et scénario très émouvant. Ce film mérite d'ouvrir réellement le débat sur l'euthanasie en France. En effet, en voyant cette femme devant se rendre en Suisse pour en finir est assez choquant voire frustrant. Âmes sensibles s’abstenir, les 15 dernières minutes m'ont été insoutenables psychologiquement. Une note de 4/5 pour un film extra.
Quelle claque! ça fait longtemps qu'un film ne m'avait pas chamboulé à ce point. Merci aux acteurs, merci aussi de nous raconter ce genre d'histoire. Moi qui vais si peu voir de films francais, j'ai compris là ce qu'il a de si différend et de bouleversant.
J'aime le cinéma de S Brizé où l'on se sent tout de suite immergé dans un monde qui nous est familier. J'ai adoré "Je ne suis pas là pour être aimé" et "Le bleu des villes" Une sorte de Ken Loach français. C'est un film courageux certes mais aussi militant. Il n'est pas à voir en soirée, mais l'après-midi de préférence ! Les dialogues sont minimalistes. Le film aurait pu être muet que ça n'aurait pas changé grand-chose. Trois remarques personnelles à l'attention de S Brizé. J'ai trouvé : - Hélène Vincent "trop en forme" pour le rôle (Mme Le QUESNOY ne se porte pas si mal ) - la musique occasionnelle trop lourdingue pour le propos. Quelques notes de E Satie auraient fait merveille. - une trop longue scène de rapport amoureux complètement hors sujet et injustifiée (demandée par le producteur ?) C'est d'autant plus dommage que dans "Je ne suis pas là pour être aimé", SB avait coupé au montage, une scène de grande importance: celle où l'on voyait Anne Consigny dans son activité d'orientation faire un parallèle avec son incertitude face à des choix d'avenir. Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain: sujet difficile à réaliser et les non-dits sont vraiment la spécialité de Stéphane Brizé. Ils les maîtrisent parfaitement et ses personnages, nous les côtoyons au quotidien. J'attends tous ces films avec impatience car je reste avant tout une admiratrice inconditionnelle. Film touchant à voir mais surtout pas un soir de déprime.
Ooohé bons gens venez pleurer devant ce petit mélo ridicule. Comment ne peut-on pas voir ces ficelles si grossières et si prévisibles? C'est un film qui agace parce qu'on nous prend pour des imbéciles. La personne qui a fait ce film dit elle même qu'elle veut faire pleurer les gens. Mais faire pleurer ne veut dire faire un bon film. "La petite maison dans la prairie", aussi, fait pleurer mais personne n'a jamais dit que c'était ni profond, ni intelligent, ni du cinéma. C'est juste trouver les petits trucs à deux balles, tirent larmes. Le pire c'est que dans ce film on ne pleure pas à partir du moment où on a compris ce jeu grossier. Désolé d'être aussi virulent dans mes propos mais c'est le genre de film qui met hors de moi parce qu'il se moque des spectateurs et les bêtifie....
Film très fort qui traite - avec une grande justesse et beaucoup de sobriété - deux sujets distincts : d'une part, les difficultés de communication majeures que vivent certains êtres ; et d'autre part, la question du libre choix de notre fin de vie. Interprétation remarquable des deux acteurs principaux, Vincent Lindon et Hélène Vincent.
je ne sais pas ce que Vincent Lindon a pu faire aux réalisateurs de cinéma, mais le fait est qu' il a pris cher ... . On reconnaît, en effet, le talent très particulier de l'acteur, qui, fort de son côté un peu "cabossé" , a une incomparable intensité et interprète des rôles dramatiques avec succès, mais il serait bon, tout de même, de le faire sortir un peu d'un registre trop sombre, également. L'acteur reconnaît de lui-même donner beaucoup de sa personne dans chaque rôle qu'il joue et avoue y laisser un peu de lui même, alors on peut se demander si on n'a pas chercher à avoir la peau de l'acteur à l' occasion de cette production. En outre, le film brille par son absence de gaieté. On a généralement des sujets sérieux, voire des situations chargées émotionnellement avec l'acteur, mais on a aussi quelques lueurs de gaieté ou d'espoir le plus clair du temps qui viennent donner un peu de répis et d'avantage d'impact au drame. Ici, le problème c'est que tout est linéaire, qu'il n'y a tout simplement rien de tout cela ... . Tant en ce qui concerne le thème de base, que les relations entre les personnages, tout est sinistre / fort peu réjouissant. Les événements qui se produisent sont peu nombreux et le résultat est terne. L'ambiance est plombante, faite de malaise, de non dit, etc ... ce qui laisse une sensation désagréable de tristesse et de vide. On s'ennuie ou on subit en fait et même en termes d'émotions, en fin de compte, on passe un peu à côté, d'autant qu'on n'arrive pas clairement à une moralité du genre "ne perdez pas votre temps à vous prendre la tête pour des broutilles" ... . En somme, pour ma part, cette oeuvre est ratée ... . C'est dommage car on a un grand acteur mais pas de contenu.
Superbe mélodrame, simple mais redoutable grâce aux extraordinaires performances de Vincent Lindon et Hélène Vincent qui explosent littéralement devant la caméra de Stephane Brizé. Ce dernier s’est contenté de poser sa technique devant ces énormes acteurs en plan fixe, aucun effet de style, un bon montage et une musique en adéquation pour un sujet encore et toujours d’actualité dans notre pays et qui n’en fini pas de provoquer de vives émotions comme vous pourrez le constater à la fin de ce très beau film…
Après "Le sens de l'âge", mini portraits d'octogénaires philosophes de Ludovic Virot et avant le redoutable "Aimer" de Haneke, cet effleurement de la radicalité est idéal comme transition. Un vrai précis familial côté relations humaines, les mesquineries pour délimiter les territoires, le report sur l'animal trait-d'union afin de maintenir la chape, de malheur, c'est très juste. Quand on sait que la morphine en soins palliatifs a ses limites, l'idée de fond peut s'entendre, encore faut-il qu'elle devienne accessible aux plus démunis et nationalisée. Le monde du travail actuel vient s'intercaler, dans toute son horreur sélective, ce qui ajoute encore des mises au rebut à venir... Ils sont de toute façon, mère et fils, bouleversants en fin de course, on n'en revient pas du naturel à humer, à s'installer après le périple, ce havre là ou chez soi peu importe... Tout dépend de l'expérience qu'on a des souffrances extrêmes, soit on sort de la salle inspiré avec l'envie secrète de contracter dès que possible pour l'au-delà et non pour ses seules obsèques, soit on invoque la lâcheté suprême et on s'empresse de retourner à ses petites affaires !
Amis dépressifs... zappez ce film! Déjà que Vincent Lindon n'est pas vraiment l'acteur qui donne le sourire. Si au moins, le réalisateur s'était donné la peine d'aller au fond du sujet du film : le suicide assisté suite à une maladie incurable. Hélas, tel n'est pas le cas. Il passe quasiment à côté de son sujet. En témoignent les innombrables silences mais aussi l'absence d'action des personnages plutôt qu'une véritable introspection dans le cadre d'une thématique aussi sensible. D'ailleurs on peine à s'émouvoir hormis à la toute fin.
Disons-le tout net, Quelques heures de printemps est un bijou, un chef-d'oeuvre en creux, un film réduit à l'os, qui vous laisse pantelant et apaisé.
L'idéal est d'aller voir le film sans en connaître le thème, comme je l'ai fait. On a alors le plaisir de découvrir petit à petit, par allusions successives, le drame qui est en train de se jouer. Stéphane Brizé réduit sa mise en scène à ce qui fait l'essence du cinéma : un cadrage discret et recherché, .... la suite ici : http://0z.fr/QOI7l