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bobmorane63
197 abonnés
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5,0
Publiée le 15 octobre 2013
C'est le premier film que je découvre du cinéaste Stéphane Brizé, metteur en scène talentueux qu'il faut suivre et "Quelques heures de printemps" est un film émouvant qui m'a fait versé quelques larmes !! Une histoire d'une mère agé qui apprend qu'elle a un cancer d'un grain de beauté et sa relation avec son fils qui sort de prison (18 mois ferme) qui vient habiter chez elle et apprendra plus tard que sa maman est malade, il l'aidera. Une partie du film est centré sur le personnage de Vincent Lindon une nouvelle fois grandiose en homme qui veut se réinsérer dans la vie active, caractériel, en conflit avec sa mère Hélène Vincent qui occupe la deuxième partie , grande actrice et je ne comprends pas pourquoi ce long métrage n'a pas (ou peu?) décrocher un César. La fin est bouleversante, le scénario bien construit et c'est remarquablement bien filmé. Il y a aussi dans les seconds roles Emmanuelle Seigner qui fait un passage dans de belles scènes. Un film humain qui va droit au cœur à découvrir.
la prestation d'Hélène Vincent est tout simplement extraordinaire et le film prend du coup une autre dimension. c'est sur ça ne bouge pas beaucoup mais on découvre la vie de cette femme, pas beaucoup d'occupation, un chien,un puzzle à finir, des compotes pour le voisin,un mari décédé de maladie,un fils unique qui sort de prison, tout ceci rend votre existence assez terne, et en plus elle apprend que son cancer est incurable....Vincent Lindon donne une merveilleuse réplique en fils un peu bourru. une belle et noble reflexion sur l'existence, magnifique.
Film sinistre, sordide, flippant, long, monotone, une horreur. A part les deux minutes avant la fin qui peuvent émouvoir, c'est atroce. Une musique qui donne envie de se suicider, notez qu'elle colle parfaitement à un des thèmes du film et des acteurs qui font tout le long, la même tronche. On ressort de là, miné. J'ai quand-même mis une étoile et demi pour les apparitions d'Emmanuelle Seigner qui illumine de sa beauté et de sa grâce, quelques instants du film.
Un chef d'oeuvre tout simplement. Et une justesse des acteurs à applaudir. On entre dans la salle avec des certitudes on en ressort en larmes la tête remplie de questions. Pour ceux qui disent que les plans sont trop long, qu'ils filment des choses banales et inintéressantes : Cette longueur est nécessaire. Les silences à l'hôpital et à domicile lors d'une fin de vie sont très présents et ont leur utilité, c'est ça la vrai vie. Ce film est rempli de symboles (qu'on ne saisirai pas sans cette longueur) et ne réponds pas aux critères du cinéma (non le héros ne va pas embrasser la fille et se marier à la fin) c'est sûr ! mais il est si authentique si réaliste qu'on a l'impression d'y être dans cette cuisine et de sentir l'odeur du café...
Splendide, superbe, émouvant. Lindon et Vincent entre amour et haine pour finir par amour qui s'est tu toute une vie. En sus, filmé avec pudeur. Pour la pudeur les 5 étoiles.
Rien !… Pas d'emotion, pas d'histoire, pas de parti pris sinon celui de la molesse et de la facilité, pas d'images, pas d'image, une musique minable (pire que ça), des comédiens qui font peine à voir tellement ils ne savent plus quoi faire à part manger des quignons de pain, se faire la gueule et ramasser des pommes… Et la critique s'emballe ? Incomprehensible. Quelle daube, ce film. Quel gachis, avec des comediens de cette trempe, et avec un sujet pareil… Bon, le chien est très bien.
Glauque et ennuyeux. Le film est hyper déprimant, Lindon fait la gueule comme d'hab et les plans sont interminables. Pourquoi s'infliger ça ? Heureusement Hélène VIncent, grande actrice sous emplyée, est digne et émouvante.
Ce film n'est pas fait pour être aimé. La plongée dans la France moisie (manger devant la télé le samedi soir sur une nappe en toile cirée, seul, en silence) plus la mort en face, les compotes, les silences, le fils taiseux, franchement, c'est à fuir ! Ajouter l'absence de mise en scène, les plans étirés, la musique a coté de la plaque, et, le ponpon, que dis-je, la cerise sur le gâteau : le mauvais gag du nom du premier assistant réalisateur : il s'appelle Émile Louis !
J'ai eu envie de piquer le réalisateur, devant "Quelques heures de printemps", tire-larmes sous Hypnovel®. D'un fait sociétal pouvant provoquer le débat, Stéphane Brizé n'en tire qu'un consensus mou et illustratif, formaté pour une émission de Marina Carrère d'Encausse. Se drapant derrière une posture poseuse de cinéaste sobre et austère, s'auto-régalant de sa vision de la "belle" dignité des pauvres gens malheureux, Stéphane Brizé n'y va pas avec le dos de la seringue pour faire passer le message, quitte à anesthésier direct le spectateur sous la lourdeur du discours. Comme le propos sur la fin de vie n'était visiblement pas suffisant pour le réalisateur - que l'on peut qualifier du même adjectif -, il nous double la dose avec un portrait de mère-fils taiseux et asséchés du sentiment dans le seul but ultime d'un tsunami lacrymal lors de la scène finale, finalement mille fois plus putassière qu'un épisode larmoyant de "la petite maison dans la prairie"...
On attend toujours des rebondissements, de rentrer dans l'histoire, trop peu de dialogues, et très peu de dialogues utiles... Ok pour certains non dits, une ambiance à faire passer, un style marqué par des plans jouant sur les ombres, sur l'arrière des personnages, mais également par des blancs énormes qui d'habitude ne me dérangent pas (et pourtant je suis une fan de Gus van Sant). Je trouve que ce film colle trop au réel, on a presque l'aspect d'un documentaire sur les moments de la vie quotidienne, les dialogues inintéressants sur la compote de pommes, la vie des voisins qu'on ne verra jamais, le puzzle... alors qu'on aurait pu d'avantage creuser la relation mère - enfant, ou celle d'Alain et de Clémence, peut-être aussi l'histoire femme mère - mari décédé ou même encore celle de la mère et du voisin!! On aurait aimé que l'un des personnages principaux soient plus éloquent (pour moi, la mère), histoire de débloquer un peu cette situation de stagnation et d'attente pesante de la mort.. et de la fin du film!! J'ai également été dérangée par le choix d'une médecin hésitant sur tous ses propos, avec un langage pas toujours adapté, de même que la femme censée accueillir la mère dans la maison, pas du tout rassurante, ni empathique, qui laisse planer de tel blancs qu'on a juste envie de la faire sortir du cadre... Ce que j'attends également d'un film, c'est que chaque scène ne soit pas mise au hasard, pas juste posées là pour meubler, mais qu'elles aient un impact direct ou indirect sur la suite, or j'ai eu ce ressenti pas mal de fois durant tout le long du film... L'histoire en elle même est intéressante, pardon, aurait pu être intéressante et beaucoup plus émouvante si on avait d'avantage creusé les rôles de chacun des personnages (ce qui permet de s'y attacher beaucoup plus), et également celui de la question du suicide assisté....
La palme du film le plus ennuyeux de l'année. Je "t''''aiiiiiiime" de la fin m'a fait sourire et soupirer. Les acteurs sont mauvais. Tous. Sans aucune forme d'exception. Le genre de film dont vous sortez de la salle en colère, tellement l'ennui que vous afflige ce genre de film peut-être parfois une forme de violence. A éviter absolument !
le film raconte peu de chose : juste la relation entre un fils qui sort de prison et sa mere qui a un acteurs sont impeccables mais il ne se passe rien, aucun rebondissement.