Voici l'histoire d'un Coréen adopté par une famille belge, les dessins et la réalisation sont fait par le Coréen lui même qui raconte sa propre histoire. Et on sent la sincérité et une introspection profonde sur comment il à vécu cette vie d'enfant adopté, avec ses difficultés et ses joies. La sensibilité avec laquelle il s'exprime m'a touché profondément.
Film entre le documentaire et le dessin animé, assez spécial. Je pense qu'on peut ne pas accrocher du tout. Pour ma part, j'ai trouvé cette histoire de vie touchante, la voix off mélangée aux dessins nous donne l'impression d'être assis au coin du feu à écouter le vécu propre à Jung comme un partage très intime de sa vie et de son ressenti, avec une sincérité qui peut toucher le plus grand nombre. Ce thème de l'adoption est très bouleversant, complexe et propre à chacun. Naître quelque part et construire son identité en fonction de paramètres tellement subjectifs. Ça fait réfléchir.
Le Coréen et Belge Jung nous raconte son histoire, en un premier temps en BD. L'histoire est triste, émouvante, c'est une biographie intéressante qui nous fait sourire ou pleurer.
Jung, peut-être fier de son succès, décida de poursuivre l'importance de sa vie à travers un film et dessin animé qu'il réalisa. Était-ce là sa première erreur ?
Le scénario est assez pertinent et tient la route en rentrant trop souvent dans le simple charme de la poésie et des propos importants pour finir sur une morale que l'on apprend à des enfants de 3 ans. De plus, le scénario laisse des idées de la fin. Une biographie n'est pas censé pouvoir se deviner puisque que personne ne lit dans le futur ? Le réalisateur qui prête sa voix à l'arrière fond du livre est de temps en temps visible à l'image dans un ville de Corée. Ce sont les seuls moments du film qui ne sont pas animé ( sans compter les vieux films de son enfance ), et ce sont dans ces scènes que le réalisateur qui ne connaît pas bien le cinéma laisse des faiblesse de talents cinématographiques.
Le dessin de la BD est repris en y ajoutant de la 3D ou de l'ombre pour ajouter de la réalité. Malheureusement, on a parfois l'impression de réviser l'ASSR... Par contre, j'applaudis le travail qui a été fait pour les souvenirs ou les cauchemars. L'art est mis e avant pas des couleurs et des idées très belle qui rappellent plus un art de bande dessiné. Conclusion, Jung fait de beau dessin mais aurait du rester à la BD.
La poésie se ressent souvent mais est brouillé par le non talent de Jung.
La BD est de plus en plus représenté sur grand écran mais n'a pas un intérêt. Une BD n'est pas pensé pour le grand écran. Le scénario, les dessin, les personnages, rien n'est fait pour être adapté. Maintenant, les réalisateurs n'ont plus d'idées et se laissent portés par les scénarios inutiles ( Boule et Bill, Astérix...). Vous me diriez que ce ne sont pas les mêmes thèmes de BD, je vous répondrai que je suis d’accord avec vous, mais les résultats ne sont pas mieux. Marianne Satrapie fit la même chose avec son Persépolis, je ne l'ai pas vu donc je ne critique mais les auteurs sont fascinés par leur histoire dramatique. C'est important que les gens soient informé de ces enfances difficiles mais la BD suffit... A quand L'Arabe du Futur en film ? Riad Sattouf a peut-être envie de raconter son histoire sur plusieurs formats... ?
Ce film autobiographique nous conte l’histoire d’un enfant coréen de 6 ans adopté par une famille belge. Côté réalisation, c’est assez original car c’est un mélange de dessin animé et de film traditionnel. La construction scénaristique, très immersive, place le spectateur à la place de l’enfant adopté et nous donne un axe nouveau pour explorer le sujet complexe de l’adoption, qui plus est, internationale et inter-raciale. On s’aperçoit ainsi que les parents pensent davantage, lors de l’adoption, à leur propre bien-être qu’à celui de l’enfant en lui faisant oublier sa propre culture et sa propre langue pour, soi-disant, mieux l’intégrer à la société. spoiler: Conclusion, et c’est l’une de mes découvertes du film, un nombre très important de suicides parmi les enfants adoptés qui n’arrivent pas à trouver leur place dans leur pays d’adoption.
Malheureusement, le film en partant d’une très belle histoire, très forte, manque un peu de profondeur dans son récit et ne fait qu’effleurer le retour en Corée de l’enfant déraciné. « Couleur de peau : miel » manque aussi par moments de rythme, ce qui est dommage pour un film qui ne dure que 75 minutes. On reste donc sur sa faim…
J'ai trouvé ce film magnifique mais triste, c'est une histoire vraie, celle du dessinateur Jung abandonné dans les rues de Corée et adopté par une famille belge, ce film retrace sa vie en dessins et à partir de documents d’époque, c'est aussi l'adaptation de la bd qui porte le même nom il en existe 3 tomée.
ce film s'adresse essentiellement aux enfant à partir de 10 ans, la projection peut être suivie d'un débat, d'un échange sur les questions des origines, de la famille, du monde de l'enfance...
Un film doux, original (puisque plurigraphique), portant sur le déracinement et le réenracinement, qui peut se retrouver en chacun de nous. En effet, l'auteur montre comment finalement il s'en sort, se retrouve en s'appuyant sur son imaginaire puis sur les ressources qui l'entourent dans la réalité. Un film touchant qui donne espoir. Le chef d'oeuvre permet aussi de peindre un visage peu connu de la guerre des deux Corée et de leurs conséquences internationales, peinture qui reste cependant trop superficielle.
On peut commencer à visionner "Couleur de peau: miel" avec un bon préjugé plutôt favorable sur son fond (l'adoption d'enfants coréens) comme sur sa forme (le mélange prise de vues réelles avec de l'animation). Cependant, le traitement opéré par Laurent Boileau et Jung est décevant. Dans ce film d'animation autobiographique, Jung se livre sur son enfance et sa difficulté à gérer ses conflits d'identité. Malgré un sujet sèrieux et sensible, les auteurs ne réussissent pas à insuffler à cette histoire ce qu'il faut d'émotion et de sensibilité. C'est plat, mal rythmé et, on peut le dire, pas toujours passionnant. Pouvait mieux faire...
Couleur de peau Miel évoque deux sujets distincts mais inévitablement complémentaires : les raisons du départ de Corée (suite à la guerre, l'abandon, les problèmes d'information sur les enfants, l'absence de recherches des parents biologiques) et l'intégration à une famille européenne (abandon de la langue maternelle, relation ambigu avec sa famille - vrai/faux liens et priorisation de son sang plutôt que la chair, mais aussi avec la société). Si le premier sujet est palpitant, le second est lui classique, le résultat n'en reste pas moins très bon. Un reportage sur l'adoption fait par un adopté. Criant de vérité !
Rarement un film aura aussi bien abordé le sujet de l'adoption au travers du point de vue de l'adopté. Très bien écrit, sa très belle réalisation mêle habilement des images réelles à celles, superbes, du dessin animé. Techniquement remarquable avec son animation mixant 2D et 3D, "Couleur de peau : miel" alterne les moments drôles, graves, et souvent l'émotion gagne, comme dans son final sobre et très émouvant. Et voici un dessin animé que je vais ranger à côté de mes œuvres d'animation préférées : "Persepolis" et "Valse avec Bachir".
Le sujet de l'adoption est toujours délicat à traiter mais là c'est vraiment une réussite ! L'animation est bluffante et on a bien le vécu du jeune garçon et celui de la famille. Bravo ! C'est un film qui devrait être vu dans les salles d'école afin que les enfants comprennent bien ce que d'autres peuvent vivre et être ainsi plus ouverts, compréhensifs et indulgents.
Aaaah, c'est délicieux ! Le titre est exquis, le dessin animé encore plus. C'est très joli. Vraiment. C'est très très joli. Jung, je crois qu'il s'appelle comme ça, c'est un petit garçon coréen, il est adopté par une famille belge. Les débuts sont durs, parce qu'il se croit pas aimé, le pauvre. Sa mère adoptive le traite de pomme pourrie. Ce pomme pourrie, ça lui fait mal, il aime pas ça. Il est tout simplement malheureux, et c'est superbe.
Film qui joue sur sa double appartenance au cinéma et à l'animation pour attirer le chaland. L'idée s'avère payante, d'autant que le graphisme est fort agréable. Mais on se rend vite compte qu'il ne s'agit que d'un simple tour de passe-passe sans réel intérêt. On se rattrape alors sur l'approche plutôt réaliste du sujet de l'adoption internationale. Les problèmes d'identité sont décrits crûment, ce qui est plutôt appréciable. Seule la fin cul-cul-la-praline gâche une fois de plus le plaisir, on aurait apprécié plus de cohérence avec ce qui précédait jusque là.
Le film était drôle et triste et j'ai bien aimé l'histoire. J'ai adoré la transition entre l'animation et des gens réelles. Je pense que l'intrigue pourrait être plus précise, mais autrement c'était un bon film à regarder avec des amis.
Un film touchant, mais aussi ennuyeux. L'histoire est très ennuyeuse et pas beaucoup qui se passent. Il s'accumule à rien et vous laisse a déçu avec les attentes de quelque chose d'emballant à la fin du film. C'était drôle à certains moments, mais n'a pas rendu la transition historique comme prévu.