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nikolazh
63 abonnés
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4,5
Publiée le 27 juin 2012
Quelle merveilleuse idée d’avoir transformer en documentaire/portrait cette BD de Jung. Si l'idée pouvait paraître suspecte (d'autant que le film mélange images réelles et animées) elle se révèle un excellent choix, permettant de rendre beaucoup plus touchant ce témoignage d'un enfant adopté qui se cherche une identité, et apportant un complément à l'ouvrage d'origine au lieu d'en être une simple adaptation. A l'image de la BD le film ne tombe jamais dans la complaisance, l'auteur n’hésitant pas a mettre en avant ses défauts et celui de sa mère adoptive, a qui il écrit ici au final une magnifique lettre d'amour. Une très belle surprise.
Jung dessinateur re-raconte sa propre histoire en film avec le français Laurent Boileau dont c'est aussi le premier film. Cela est en partie un documentaire avec une partie de 2010 où il a 44 ans, une partie caméra d'époque et côté dessin aussi deux parties un récit de son enfant et une partie fantasme de ses ressentis. Le tout s'entremêle et n'est pas toujours facile à suivre. Il y a l'intérêt de la partie et explications historique et de son vécu réel. Cependant c'est ce dernier que relate en grande partie le film, sa présence dans la famille belge entre ses 5 ans et environ ses 17 ans quoique sur le dessin il ne parait jamais avoir cet âge. Sur cette partie il y a des formes de déséquilibre et le récit perd de sa cohérence d'une part par son caractère cru spoiler: il fait presque figure de délinquant et est un peu maltraité mélangé à des fantasmes qui sont sombres et un peu énigmatique malgré le fait qu'il y ait des indications. Bref un sentiment très mitigé avec l'impression d'avoir quelque chose d'intéressant, de sincère mais fouillis, un peu mal construit et un peu glauque.
Ce film autobiographique nous conte l’histoire d’un enfant coréen de 6 ans adopté par une famille belge. Côté réalisation, c’est assez original car c’est un mélange de dessin animé et de film traditionnel. La construction scénaristique, très immersive, place le spectateur à la place de l’enfant adopté et nous donne un axe nouveau pour explorer le sujet complexe de l’adoption, qui plus est, internationale et inter-raciale. On s’aperçoit ainsi que les parents pensent davantage, lors de l’adoption, à leur propre bien-être qu’à celui de l’enfant en lui faisant oublier sa propre culture et sa propre langue pour, soi-disant, mieux l’intégrer à la société. spoiler: Conclusion, et c’est l’une de mes découvertes du film, un nombre très important de suicides parmi les enfants adoptés qui n’arrivent pas à trouver leur place dans leur pays d’adoption.
Malheureusement, le film en partant d’une très belle histoire, très forte, manque un peu de profondeur dans son récit et ne fait qu’effleurer le retour en Corée de l’enfant déraciné. « Couleur de peau : miel » manque aussi par moments de rythme, ce qui est dommage pour un film qui ne dure que 75 minutes. On reste donc sur sa faim…
Film entre le documentaire et le dessin animé, assez spécial. Je pense qu'on peut ne pas accrocher du tout. Pour ma part, j'ai trouvé cette histoire de vie touchante, la voix off mélangée aux dessins nous donne l'impression d'être assis au coin du feu à écouter le vécu propre à Jung comme un partage très intime de sa vie et de son ressenti, avec une sincérité qui peut toucher le plus grand nombre. Ce thème de l'adoption est très bouleversant, complexe et propre à chacun. Naître quelque part et construire son identité en fonction de paramètres tellement subjectifs. Ça fait réfléchir.
Couleur de peau Miel évoque deux sujets distincts mais inévitablement complémentaires : les raisons du départ de Corée (suite à la guerre, l'abandon, les problèmes d'information sur les enfants, l'absence de recherches des parents biologiques) et l'intégration à une famille européenne (abandon de la langue maternelle, relation ambigu avec sa famille - vrai/faux liens et priorisation de son sang plutôt que la chair, mais aussi avec la société). Si le premier sujet est palpitant, le second est lui classique, le résultat n'en reste pas moins très bon. Un reportage sur l'adoption fait par un adopté. Criant de vérité !
Film d'animation entrecoupé de scènes filmées d'archive absolument génial. Narration excellente, mise en scène excellente, scénario excellent. Vraiment, mais pourquoi ce genre de film ne passe que dans les "petites" salles obscures ? Je crois savoir... le public ne sait plus ce qu'il y a vraiment de bien.
j'aime , super bien fait beau montage , le réalisateur met en avant sont subconscient sa nourriture était ses pensées et maintenant il passe en cuisine en vous ayant préparé un film bien fondé. ;)
Voici l'histoire d'un Coréen adopté par une famille belge, les dessins et la réalisation sont fait par le Coréen lui même qui raconte sa propre histoire. Et on sent la sincérité et une introspection profonde sur comment il à vécu cette vie d'enfant adopté, avec ses difficultés et ses joies. La sensibilité avec laquelle il s'exprime m'a touché profondément.
De l'animation (2D et 3D), des dessins, des prises de vues réelles, des archives historiques et familiales... le long métrage de Jung et Laurent Boileau mélange allègrement les genres. Est-ce une fiction ? un film d'animation ? un documentaire ? un film autobiographique à coup sûr, mais aussi un récit miroir qui nous renvoie inexorablement à notre propre histoire, à nos propres quêtes...
A la croisé des genres, COULEUR DE PEAU : MIEL est un récit d'animation atypique, mais définitivement touchant et émouvant, visuellement très réussi... une belle histoire humaine, à découvrir. Le film a d'ailleurs été récompensé du prix du public au Festival international du film d'animation d'Annecy 2012.
La critique complète sur le site : http://www.cinecoulisses.fr/2012/06/critique-couleur-de-peau-miel/
Très poignant, le film soulève sans violence mais beaucoup d’émotions le problème de l’adoption. Même s’il est tombé dans une famille accueillante, Jung a ressenti des problèmes d’identités culturelle, familiale, personnelle. C’est avec justesse (humour même parfois) qu’on suit son histoire.
Les dessins, adaptés du roman graphique de Jung, sont très beaux. Le mélange des genres (extraits de vidéos super 8, dessins) ne choquent pas. L’un comme l’autre renforcent l’émotion dégagée par les thèmes.
Magnifique film qui nous emmène à l'intérieur d'une personne adoptée avec toutes ces questions et difficultés et cela très très agréablement en insérant des dessins animés de qualité. Très chouette et aussi très actuelle (comment ne pas penser à toute la souffrance des enfants qui seront adoptés par des "parents" de même sexe et qui n'auront même pas de maman ou de papa d'adoption). [
un film touchant, beau, drôle et triste à la fois, un film sur l'enfance et l'adolescence, la fratrie, le rapport aux parents, les premeirs émois, les années 70, goldrake... par le dessinateur Jung, un film autobiographique très chouette. à voir en famille. avec les plus grands (à partir de 10/11 ans)
Magnifique film sur la quête interminable et insatiable du besoin d'être rassuré d'être aimé après avoir été abonné. Extrêmement touchant et universelle même si nous n'avons pas connu l'adoption car analyse avec coeur la nature de la relation mère-enfant.
Un film touchant, mais aussi ennuyeux. L'histoire est très ennuyeuse et pas beaucoup qui se passent. Il s'accumule à rien et vous laisse a déçu avec les attentes de quelque chose d'emballant à la fin du film. C'était drôle à certains moments, mais n'a pas rendu la transition historique comme prévu.