En 2013, Quentin Tarantino livre son premier western : "Django unchained". Et moi de terminer ma saga d'été (!).
Se basant sur l'Histoire des Etats-Unis, le réalisateur culte de "Pulp fiction" raconte l'épopée sanglante d'un esclave noir, séparé de sa femme, racheté par un chasseur de primes... . La vengeance est un plat qui se mange froid, mais pas pour Tarantino !
Réunissant à merveille toutes les qualités dont il sait faire preuve (mise en scène particulièrement) ainsi que sa maestria coutumière à faire parler la poudre, l'humour, des dialogues percutants, un casting de haut vol porté par des gu****s inoubliables, une bande-son magique (sauf pour l'effet rap qui ne lui donne pas raison !), une photo brillante, des décors à couper le souffle ainsi qu'un scénario bien foutu, mister Tarantino signe et soigne un métrage de deux heures quarante qui n'en paraît pas. Perfecto, Quentin !!
Quelques détails de musique et de casting pour compléter ma critique. A savoir, Tarantino rend évidemment un hommage irrévérencieux au western d'antan. Joker assuré !
La BO est composée notamment de partitions d'Ennio Morricone (aisément reconnaissable par ses amateurs), le film s'ouvrant sur la chanson originelle de Rocky Roberts du "Django" de Sergio Corbucci. Super !!
Dans le rôle titre de 1967, Franco Nero campait un tueur mystérieux. Il y fait ici un caméo fort appréciable. Toujours au casting, Don Johnson (Sonny Crockett de "Deux flics à Miami", c'est lui !) a le chic de nous faire marrer sur place (!). Et pour le restant de l'équipe, c'est la crème de chez crème !! DiCaprio en méchant (pour la première fois de sa carrière : bingo !), Waltz, Foxx, Kerry Washington, Samuel L. Jackson, James Remar, Tom Savini, James Russo et Zoë Bell (voir leur filmographie respective pour se rendre compte) pour ne citer que ceux-là, c'est ce que j'appelle une paire de gâchettes tarantinesque. Que du jouissif ! D'autant que chacun est investi à fond dans son rôle. Merci Tarantino !
Pour conclure, "Django unchained", petit bijou du western, est un chef d’œuvre à part entière et un coup de maître pour son réalisateur.
Interdit aux moins de 13 ans.
Spectateurs en quête de paix, ne croisez en aucun cas Jamie Foxx. Si vous parlez allemand, Christoph Waltz vous pardonnera... peut être !!