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    Django Unchained
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    4 996 critiques spectateurs

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    185 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2015
    "Django Unchained" est un chef d'œuvre. On ne peut le nier. Quentin Tarantino, réalisateur adulé par le monde entier grâce des œuvres comme "Pulp Fiction", "Inglourious Basterds" ou encore "Kill Bill", nous offre enfin SON western spaghetti sanglant. Une épopée sauvage et ultraviolente en pleine Amérique sous esclavage. Enfin le metteur en scène que j'apprécie le plus avec David Fincher, réalisateur de "Fight Club", "Zodiac" ou encore "Millénium", nous offre une œuvre jubilatoire et jouissive portée par un casting 5 étoiles. Après "Inglourious Basterds", Q. Tarantino retrouve Christoph Waltz ("The Zero Theorem") dans un rôle qui n'est non plus un chasseur de juifs mais un chasseur de primes. C'est donc grâce à lui que nous rencontrons Django Freeman, esclave noir affranchi par la violence brute, brillamment interprété par Jamie Foxx ("Amazing Spider-Man 2") malgré une personnalité trop superficielle et malheureusement peu mise en avant. Ces deux hommes attachants, feront tout un chemin pour retrouver la belle Brunhild incarnée par Kerry Washington ("Scandal"), retenue à Candyland, propriété de Calvin Candie, un Léonardo DiCaprio ("The Great Gatsby") tout simplement parfait dans son rôle menaçant et charismatique. Chacun dispose de répliques sensationnelles et percutantes. L'histoire écrite et mise en scène par maître Tarantino, se révèle passionnante malgré quelques longueurs. Cette aventure hasardeuse et mouvementée en péripéties nous traîne à travers paysages enneigés, villages, plaines et champs de coton. Les décors sont imposants et travaillés malgré quelques faux raccords au niveau des dimensions de la masure de C.Candie et quelques anachronismes. Mais la mise en scène reste particulièrement aboutie. Les coupures de rythmes se font rares et celui-ci est vraiment prenant et intense. C'est d'ailleurs la mise en scène qui est l'une des grandes qualités de ce "Django Unchained". Le scénario est très linéaire et est bien conçu. La réalisation est quant à elle d'une efficacité redoutable et à couper le souffle. Ses mouvements de caméra très rapides et millimétrés se font nombreux et quasiment toujours accompagnés d'une giclée d'hémoglobine ou d'un regard foudroyant. Ses plans sont superbes et mettent en valeur certains gestes. De nombreuses séquences se révèlent cultes et parfaitement maitrisées par Tarantino. L'humour noir est omniprésent et apporte une ambiance légère malgré les sujets traités, l'esclavage étant le principal. Bien moins mise en avant que je ne le pensais, cette thématique est plutôt forte à défaut d'être vraiment émotionnelle envers certains personnages. L'ambiance profonde et poignante qui se dégage de ce western est quant à elle très réussie et ne nous lâche pas jusqu'au dénouement final. Un dénouement où tout le monde nous prouve son étendu artistique. Que cela soit, le réalisateur au niveau de sa réalisation sanglante et de sa mise en scène rythmée, que cela soit les acteurs dans leurs rôles grinçants ou que cela soit au niveau la BO. Celle-ci accompagne parfaitement l'ensemble du film et mélange rap américain avec Rick Ross et son "100 Black Coffins" ou encore des musiques moins violentes telles celles de Brother Dege avec "Too Old To Die Young" ou John Legend et son "Who Did That To You". Chaque morceau est d'une efficacité prenante lorsqu'elle accompagne la séquence à laquelle elle est dédiée. Cette explosion artistique du nom de "Django Unchained" est donc un véritable monument cinématographique, un pur chef d'œuvre contemporain, un film quasiment parfait.
    Marc L
    Marc L

    329 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    Un bon film, même si il y a des longueurs( 2h44). C'est très sanglant et jubilatoire( après tout c'est du Tarantino). Le scénario est passable et les personnages sont attachants. Le casting d'acteurs est bon, Jamie Foxx est très classe dans le rôle de Django mais celui qui retient le plus l'attention est pour moi Léonardo DiCaprio, génial et effrayant dans un rôle d'Antagoniste:c'est une première pour lui et j'espère le revoir dans ce genre de rôle ! Finalement, Django Unchained est un film efficace et de très bons acteurs). Pas extraordinaire mais très bon quand même. 16/20
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Quentin Tarantino revient au cinéma au travers de son premier western! Il ne se ménage pas et nous offre des scènes ultraviolentes à la sauce Kill Bill, qu'il a réalisé quelques années plus tôt. Toujours doté de l'étrange malsainité des films du maître, ce Django nous surprend par son côté non classique rejetant la majeure partie des stéréotypes du genre. Alors oui, on ne peut pas aimer, je le comprends ( il faut quand même avouer que QT a un style vraiment particulier qui ne peut plaire à tout le monde) mais il faut quand même le voir. Le monstrueux réalisateur nous transporte dans une histoire cruelle, violente et originale qui traite d'un sujet peu exploité dans l'univers des Westerns, la traite esclavagiste. Un film magnifique sur le point de vue artistique; les plans de caméra sont toujours autant recherchés et la mise en scène toujours aussi parfaite. Un futur classique, qui s'approche plus du chef d'oeuvre que du banal Western Spaghetti.
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    47 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Premier véritable coup de cœur de l'année 2013. Le nouveau film de Quentin Tarantino après Inglorious Basterds que j'avais déjà pas mal adoré. Tarantino nous balance encore une fois un film plus dynamique que jamais. Des guns fight incroyables et surtout, un second degré ultra jouissif. Tout ça en ressortant un côté Western vraiment réussi. Bref, pas grand chose à rajouter. Je vous invite à regarder ma critique vidéo pour en savoir plus sur mon avis de ce long-métrage, déjà film de l'année pour ma part.
    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2013
    Au Festival de Venise 2007 était projeté en compétition un drôle de film : "Sukiyaki Western Django", de Takashi Miike. Au Japon, le Sukiyaki est le plat populaire par excellence, l’équivalent des spaghettis italiens. Et "Django", un film de Sergio Corbucci, carton phénoménal de 1967, et considéré comme l’un des westerns les plus violents jamais tournés. Une trentaine de suites sortirent dans la foulée pour essayer de capitaliser sur le succès du film. Une seule officielle "Django 2", vingt ans plus tard, même réalisateur et même acteur principal (Franco Nero). L’original racontait l’affrontement dans un petite bourgade à la frontière mexicaine de 2 bandes armées, l'une conduite par un major confédéré, l'autre par un général mexicain. Un jour, arrivait Django, un vagabond solitaire avec un cercueil… Miike qui savait a quel point le western (hollywoodien et italien) et le film de samouraïs se sont influencés, a repris la même trame et confectionné ce remake jubilatoire, mix délirant des codes du film de sabre et de la violence régressive du cinéma de Corbucci. Depuis d’autres réalisateurs lui ont emboité le pas, mais si ce "Sukiyaki Western Django" reste une curiosité, c’est par la présence dans le rôle d’un chasseur de primes, de Quentin Tarantino himmself. On peut même avancer que c’est sa participation au film de Miike qui a donné à Tarentino l’idée de son "Django Unchained". Il a dû trouver dans ce choc des cultures matière à rendre hommage à deux de ces cinématographies préférées: le western spaghetti et le film de sabres. Et d’en rajouter même une troisième : la blaxploitation. A le revoir en DVD, "Django Unchained" apparaît comme son film le plus abouti, le mix absolu de ses influences. Inutile d’y chercher la moindre sincérité sur la dénonciation de l’esclavage, ou le questionnement de l’histoire américaine, tout ça n’est que du divertissement. Un cinéma du fun dont Tarentino maitrise comme personne les ingrédients (scènes drolatiques, dialogues ciselés, bo exemplaire), le tout porté par une mise-en-scène d'une virtuosité bluffante.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2016
    Django Unchained prouve que Quentin Tarantino peut toujours être au meilleur de son art.
    Pour moi, c'est le deuxième meilleur Tarantino après Pulp Fiction (je n'ai tout de même pas vu tous les films du réalisateur).
    L'histoire est complètement folle et on voit le personnage de Django évoluer, passant de l'esclave timide au cow-boy badass.
    Mais là encore, l'une des forces du film est le casting. Jamie Foxx est très subtil dans le rôle principal. Quant à Christoph Waltz, mais quelle claque ! Il n'a pas volé son Oscar. Décidément, deux films avec Tarantino, deux Oscars, à quand la prochaine collaboration ? Il forme avec Leonardo DiCaprio (bluffant dans ce film) un duo tellement cabot mais tellement drôle. Kerry Washington joue bien son rôle de dulcinée en détresse. Sans parler de Samuel L. Jackson qui est absolument génial dans le rôle de l'esclave Stephen (personnage incroyable), encore plus esclavagiste que son propre maître.
    La bande originale est pas mal du tout.
    On retrouve avec délectation tous les traits caractéristiques d'un bon Tarantino, de l'hémoglobine à foison, des dialogues surréalistes et des scènes cultes (la scène du Ku Klux Klan est à mourir de rire).
    Le seul défaut de ce film est sa longueur (2h45). La dernière demi-heure ne sert pas vraiment à grand chose, et j'ai trouvé que le film pouvait largement s'achever au bout de 2h-2h15. Mais c'est vraiment le seul défaut.
    J'ai adoré ce film, un quasi-sans faute.
    Jean HERVE
    Jean HERVE

    9 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 janvier 2013
    C'est un Tarantino, vous avez dit western mais en quoi est ce un western ? Le film se passe au 19eme S dans le sud US, il y a un chasseur de primes mais à part ça ? Autant en emporte le vent est il un western ?
    L'interprétation les acteurs sont excellents, mais que de violence, c'est insupportable. Et c'est long, long ça n'en finit pas
    sparowtony
    sparowtony

    285 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Un bon film, même si il y a des longueurs( 2h44 en même temps ).
    C'est très sanglant et jubilatoire( après tout c'est du Tarantino ). Le scénario est passable et les personnages sont attachants. Une bonne bande originale accompagne le film( un mélange de rap et d'Ennio Morricone ! )et le tout est bien filmé.
    Le casting d'acteurs est bon, Jamie Foxx est très classe dans le rôle de Django mais celui qui retient le plus l'attention est pour moi Léonardo DiCaprio, génial et effrayant dans un rôle d'Antagoniste:c'est une première pour lui et j'espère le revoir dans ce genre de rôle ! Samuel L Jackson est aussi excellent dans le rôle de Stephen, une pourriture de la pire espèce : il joue très bien le vieil homme, si bien que c'était amusant de le regarder !
    Finalement, Django Unchained est un film efficace, avec quelques scènes choc( je pense notamment a la scène de la lutte, très crue et qui met mal a l'aise ) et de très bons acteurs( a noter que Quentin Tarantino fait une apparition mémorable ). Pas extraordinaire mais très bon quand même ! 4 sur 5.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    J'ai trouvé ce film prétentieux et encore et déjà surestimé au seul nom de l'étiquette QT : comme il fut de bon ton d'apprécier sa horde de salaupards cassant du nazi il y a quelques années, il sera de bon ton d'adorer son réquisitoire marketing contre l'esclavagisme... Quentin Tarantino signe avec Django Unchained son film le plus inconsistant sur le plan purement cinématographique, du moins le moins surprenant de sa carrière de réalisateur : il n'a ni la maîtrise narrative d'un Reservoir Dogs, ni la complexité scénaristique d'un Jackie Brown, ni le souffle épique et la sincérité de son diptyque Kill Bill ni même l'authenticité relative de son médiocre Death Proof ( qui témoignait au moins d'une jolie radicalité et d'un pur amour pour le genre abordé ). Je m'explique : le dernier Tarantino veut surtout montrer qu'il en a une plus grosse que les autres en réitérant tous les gimmicks de Quentin et de sa bande ( c'est davantage Eli Roth que Robert Rodriguez qui se voit convoquer pour l'occasion, au détour d'une ou deux scènes de torture porn tout droit échappées d'un Hostel putassier ) sans jamais les dépasser à aucun moment ( ou presque ). Le montage donne même l'impression d'une paresse considérable, très linéaire quand il n'est pas lourd ( flashbacks fugaces et racoleurs ) ou simplement fonctionnel ( champs-contrechamps pour les passages dialogués ; plans d'ensemble pour raccorder deux séquences...) et le récit m'a semblé beaucoup trop disparate pour convaincre ( sur un métrage similaire Inglourious Basterds parvenait à concentrer sa matière écrite sur une poignée de séquences plutôt imposantes, formant un bloc filmique à part entière : ici la narration s'effiloche, sans véritable virtuosité narrative ). Par ailleurs l'interprétation m'a semblé très inégale car - si l'on excepte la prestation significative du brillant Christoph Waltz ( remakant en partie son rôle de nazi carnassier d'Inglourious Basterds avec son génie polyglotte et son indiscutable charisme ) - l'ensemble du casting reste assez mauvais, en tous cas moyen à bien des égards : Jamie Foxx met trop de temps à démarrer, peu mis en valeur par Tarantino ; Samuel L. Jackson, grimé dans l'outrance, en fait beaucoup trop pour convaincre ; DiCaprio compose mais n'est que fort peu crédible dans un tel contexte cinématographique. Sinon les dialogues n'ont jamais été aussi maniérés qu'auparavant, finalement d'une terrible banalité. Après on pourra toujours trouver qu'un ralenti sur une giclée de sang rend parfaitement grâce à Peckinpah et que la scène du KKK emprunte joliment à la grandiloquence d'un Battle Royale ( merci Verdi )... Tout ceci me semble très blasant au final, et pas mal agaçant.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2013
    Si entendre la musique de Bacalov sur le générique de Tarantino fut un vrai plaisir. Ce choix n’est pourtant pas des plus judicieux, car cette chanson est indissociable (pour qui l’a vu) de la version de Corbucci.Les images de Tarantino n’arrivent pas à prendre le pas sur celles de l’original, car s’il y a bien un truc de marquant dans le film de Corbucci c’est bien son entrée en matière. Une entrée en matière qui reste bien plus marquante que celle d’un Django avançant fers aux pieds. Evidement ce morceau tout comme le film de Corbucci ne sont pas vraiment populaire. Et donc pour qui est vierge de ce morceau, lors de son écoute aucune image ne lui viendra en tête, hélas ce ne fut pas mon cas. Mettre ce morceau en générique est pour moi comme si Tarantino avait prit le titre phare de Morricone du bon, la brute, le truand, ou celui d’Elmer Bernstein des 7 mercenaires, pour ouvrir son film. Un truc impossible à faire et que personne n’oserait faire, mais Tarantino l’a fait.Vient en suite l’introduction du Dr Schultz sur son petit chariot et sa dent bringuebalante.J’avais peur de voir à nouveau Christoph Watlz jouer de la même façon (insupportable cabotinage) que dans I.B. Ça ne fut pas le cas bien heureusement. Cette rencontre entre Django et son futur partenaire, est plutôt prenante et amusante, sans être pour autant réellement captivante.A cet instant j’étais à moitié conquis. Les scènes de la ville me laisseront également dans cet état de semi conquête, pourtant il ne me manquait pas grand-chose pour être embarqué, mais ça ne sera jamais le cas.La violence n'est montrée ici sans aucun ressenti, j’ai trouvé que le flash-back était un raccourci bien sommaire pour montrer le ressenti de Django lors de son premier passage à l'acte.La scène du K.K.K est certes drôle mais pas hilarante non plus, mais surtout longue, bien trop longue. Tarantino étire sa scène bien plus qu’il ne le faudrait. Alors oui c’est amusant cette petite histoire de cagoule, mais sur 5mn ça fini par tourner en rond et au final la scène perd toute son efficacité.Puis vient le rapprochement entre Schultz et Django,je dois dire que le montage (chaotique) de ces scènes n’a fait que de me tenir à distance de se rapprochement, du coup je ne me suis pas sentis embarqué avec eux dans cette aventure.Je n’en n’avais pas parlé jusqu’alors, mais il faut bien parler des éclairages des scènes nocturnes et intérieurs. Ces lumières venant d’un projecteur fixé au plafond sont hideuses et pas un instant naturel. Cette lumière donne vraiment l’impression d’avoir à faire à un éclairage de bâtiment historique et vraiment trop contemporain pour pouvoir faire croire en quelque chose d’époque. Pour les morceaux ils sont très peu efficaces, mais il y a pire certains sont carrément placés n’importe ou, ce qui est un comble chez Tarantino ça.Apparaît Broomhilda, dont Tarantino n’a donné à ce personnage que des pleurnichements, Kerry Washington n’avais que des gnnn,gnnn à jouer. Le personnage n’est pas plus intéressant que ça. Il ne mérite d’être sauvé que pour l ’intérêt que Django lui porte, car le spectateur lui ne lui aura trouvé aucun intérêt.La fusillade se déroulant à l’intérieur de candyland, voit tout en tas de balles fusées de toute part, seulement encore une fois je n’ai pas ressentis la violence des coups de feux.On est loin de l’efficacité présent dans ce genre de scènes chez un Sam Peckinpah, pas trouvé non plus nécessaire ces giclées de sangs trop cartoonesque.Tarantino trouve bon de s’attribuer un rôle dans se final qui est en dessous de tout le reste, c’est une grosse erreur. Mais ce n’est pas tout, car ce passage en plein milieu de nulle part ne donne plus l’impression d’être plongé en 1858, puisque de la lumière aux costumes tout semble être actuel et se dérouler aujourd’hui. Il n’y a que les esclaves mis en cages qui viennent vaguement rappeler l’époque dans laquelle le film est censé se dérouler.
    Tout comme dans I.B le héros détruit l’emblème du mal en faisant exploser candyland, malheureusement ce final qui se veut trop cool, vient clôturer le film de la pire façon qui soit. En forme de cerise sur le gâteau(blanc) du mauvais goût.S’attaquer à faire un film avec du fond n’est décidément pas un truc fait pour Tarantino, s’il a voulu faire quelque chose comme le bon, la brute, le truand. Film qui lui à plusieurs niveaux de lectures, et qui lui est un western, un film d’aventure, de guerre… avec en tache de fond un fait historique c’est totalement raté et bien loin de Leone. Ce western ne s’inscrit pas un instant dans le western spaghetti tout est bien trop propre et lise pour être un western spaghetti aux personnages crasseux.Il ne suffit pas de clamer que c’est un spaghetti pour que ça en soit un. Django Unchained s’inscrit plus dans une tradition américaine dans sa mise en scène et sa mise en image que dans le western italien. Avoir fait servir des pattes à la cantine lors du tournage ne donne pas le nom spaghetti au film.
    Mais même dans une tradition américaine il loin, mais très loin derrière les maîtres du genre que sont Peckinpah, Mann, Ford etc...
    Une chose est sûre le Tarantino que j’appréciais n’est plus. Tarantino crie partout qu’il arrêtera sa carrière quand ses films seront mauvais, c’est le cas mais il ne s’en rend pas compte, et ce n’est pas le succès du box office qui viendra le questionner sur la disparition de sa créativité puisque les chiffres viennent valider son génie créatif.
    Je ne me déplacerai plus en salle pour voir ces films un dvd suffira largement. Je lui laisse tout de même une chance avec un retour au film contemporain, mais je crois que ce qui faisait le génie de Tarantino s’est définitivement envolé, c’est ainsi.
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2013
    Encore un film parfait de Quentin Tarantino qui poursuit son exploration des différents genres du cinéma. Il nous offre, cette fois, un western que je classe directement dans les toutes meilleures réalisations du genre.
    Django est une merveille de près de 3 heures dont le scénario décrit l’Amérique des riches propriétaires terriens, régnant en maîtres sur leurs exploitations et faisant preuve d'une rare cruauté envers leurs travailleurs noirs. Un de ces esclaves, Django, est sauvé par un chasseur de primes Allemand et devient son associé... Tout est parfait : La réalisation sublimée par la touche délicieusement décalée de Tarantino, la photographie géniale et l'exceptionnel jeu des acteurs ; Sans parler de la musique,qui mériterait une critique élogieuse pour elle toute seule. Bref mon vocabulaire est bien trop pauvre pour rendre réellement hommage à ce pur chef d’œuvre que je conseille vivement à tout le monde. Je dois malgré tout prévenir mes chers lecteurs que ce film, même s'il n'est pas le plus violent du réalisateur, loin de là, comporte quand même quelques scènes plutôt violentes  ! Les scènes de fusillades, par exemple, sont particulièrement réalistes, le calibre des armes employées est plutôt « balaise » et le sang gicle joyeusement à plusieurs reprises (c'est du Tarantino quand même!)
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Si le film a déjà passé la barre du million de spectateurs en une semaine seulement, nul doute que l'excellent bouche à oreille au vu de la qualité du film lui permettra de continuer à cartonner dans l'Hexagone. S'il y a bien un film que je vous conseille d'aller voir c'est bien ce "Django Unchained" qui sait se montrer prenant, et presque jouissif.
    Guimzy
    Guimzy

    169 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    La beauté du cinéma de Tarantino réside souvent dans la surprise et le contrepied. C’est en cela qu’il sait créer l’attente, car il arrive toujours précisément là où on ne l’attendait pas. Django Unchained est une fresque inattendue et sauvage qui renvoie l’Amérique face à ses démons tout en affirmant un style plus fluide, plus assurée et quasiment vidé de toute forme de frime. Quentin Tarantino nous surprend une fois de plus en réalisant un film porté autant par la rage du western spaghetti que par l’ampleur de son cousin américain, bénéficiant d’une précision d’écriture qui force le respect et d’une mise en scène maîtrisée de A à Z. Contrairement à certains de ses films précédents, comme Kill Bill ou Inglourious Basterds, Tarantino en a fini avec la structure éclatée, les séquences autonomes, le puzzle narratif éparpillé et le chapitrage, et laisse place à une construction linéaire bien plus classique, à peine aménagée de quelques flashbacks bien sentis et d’une poignée de textes à l’écran pour souligner des ellipses. Le réalisateur génie s'est assagi et a cette fois une confiance totale envers son scénario qui n’a plus besoin d’être déconstruit pour fonctionner et créer quelque chose sur le spectateur. Plus qu’un neo-western ou un vulgaire hommage au genre, Django Unchained s’en affranchit en n’en gardant que quelques symboles importants. Des silhouettes de cavaliers chevauchant devant un soleil couchant, d’autres parcourant des paysages enneigés, une rafale au revolver paume sur le chien ou un chapeau mis avec classe, autant d’éléments qui ancrent le film dans le genre pendant qu’une multitude d’autres l’en éloignent. Sans aucune ironie, Quentin Tarantino construit un récit qui mêle habilement la mise en place d’une vengeance hardcore, une bromance passionnante par ses multiples évolutions, une histoire d’amour bouleversante mais également, et le cœur du film est là, un vrai propos sur l’émancipation des esclaves. Et sur ce point, Tarantino fait très fort car il évite à peu près tous les pièges tendus devant lui, à commencer par celui du manichéisme dans son écriture. Tout en condamnant fermement la notion même d’esclavagisme, il ne tombe jamais dans “les gentils noirs” vs. “les vilains blancs” et impose un discours qui va beaucoup plus loin que le simple constat. C'est quand on remarque ça pendant le visionnage de cette fresque sublime de 2h45, que Django Unchained deviendra un classique. Une des plus belles idées pour appuyer tout cela tient dans le personnage interprété par Samuel L. Jackson, encore une fois remarquable, qui représente à lui tout seul la face sombre de la communauté. Le noir devenu blanc en quelque sorte, et sans doute encore plus cruel que l’esclavagiste. Au niveau de la mise en scène, toujours plus maîtrisée avec un film au découpage minutieux, qu’il s’agisse de mettre en valeur des dialogues une nouvelle fois flamboyants et toujours filmés avec un sens du cadre étonnant, tout est presque parfait. Bien sûr, l'ironie n'est pas oubliée notamment le temps d’une scène qui revisite les balbutiements du Ku Klux Klan, à mourir de rire. Ainsi, le western transpire la maîtrise autant dans son scénario que dans sa mise en scène, autant dans son rythme que dans sa narration. Niveau casting, il sera très dur de faire plus fort. Porté par un Jamie Foxx qu’on attendait pas à ce niveau, préférant la sobriété à son clinquant habituel pour ensuite en jouer et faire rayonner la nature profondément héroïque de son personnage, il est aussi accompagné par le très grand Christoph Waltz et par l'impressionnant Leonardo DiCaprio, bad guy idéal, aristocrate fou capable des pires accès de rage, qui signe là l'une de ses plus belles performances. Ainsi, Django Unchained a tout d’un futur classique et marque une étape essentielle dans l’œuvre de son auteur.
    x-worley
    x-worley

    144 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    Ce Tarantino est une claque monumentale! Avec des quarts d'heures entiers de dialogues comme il s'est si bien l'faire, le tout bourré de références, d'ironie et pour finir de l'ultraviolence (les fondamentaux de tarantino quoi). Casting unique! Jamie Foxx(son meilleur rôle a mes yeux), Leonardo DiCaprio, Christoph Waltz, Samuel L. Jackson, Don Johnson et Tarantino lui même le temps d'une scéne unique! Tous excellent dans l’art de rendre crédible leur personnage complètement barrés(DiCaprio, quelle salope!). Quant à la bo, elle est juste énorme comme ça chaque fois. Es une surprise? Pas du tout! Bref encore un vrai bijoux de cinéma de la part du roi du gunfight(d'ailleurs j'ai jamais vu jouer du colt comme ça!), et je le mets au même niveau que ses films précédents(oui je vénère tous ses films), c'est a dire chef d'oeuvre! Et pour moi le meilleur western avec "le bon, la brute et le truand", et "il était une fois dans l'ouest"!
    Jean-Claude M
    Jean-Claude M

    13 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2013
    Va tout de même falloir que Tarantino se renouvelle, la boucherie Tarantino, ça me gave un peu. J'ai moyennement aimé, même avec ce casting de rêve, à croire que les stars se battent pour jouer avec ce metteur en scène dont on peut reconnaître un film sans savoir qu'il est de lui ! Christopher Waltz est excellent, très grand acteur !
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