Django Unchained
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TheManWhoLovesCinema
TheManWhoLovesCinema

39 abonnés 112 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 janvier 2013
Chaque films de Tarantino sont pour moi, de vrais chef-d'oeuvres, et Django Unchained ne déroge pas à la règle.
Vu une première fois en version originale ( Tarantino oblige ! ) puis une deuxième fois en version française, ( les amis qui n'aiment pas lire les sous-titres obligent...). Par ailleurs, cette dernière est vraiment déplorable; des doublages de mauvaise qualité, des dialogues gâchés... la VO est vraiment à conseiller !
Comme dans la plupart de ses films, Quentin Tarantino nous réunit un incroyable casting, une bande originale des plus excellente et une mise en scène à couper le souffle; bref Django Unchained est un régal. On peut à nouveau dire que Tarantino est au sommet de son art
et celui-ci nous livre à nouveau des scènes magnifiques, les décors qui vont avec, et cette fabuleuse ambiance western qui ne vous lâche pas pendant tout le film. Comme le dis Tarantino lui-même:«Artistiquement, je suis à mon apogée [...] Django Unchained est mon nouvel Everest. Il se trouve qu'il est juste un peu plus haut que le précédent...» et c'est bien pour cela qu'il m'est difficile de réaliser des critiques constructives de ses films, mais l'occasion d'écrire celle-ci pour la sortie de Django Unchained me semblait parfaite.
Il faut dire que l'on aura attendu ce fameux western, moi le premier, et c'est bien pour cela que je me suis rué comme beaucoup d'autre fans du cinéaste à la première séance de ce 16 janvier.
Django Unchained est donc pour moi un des meilleurs films de l'année, voir même, le meilleur film de Quentin Tarantino ?..
Vrakar
Vrakar

43 abonnés 373 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 avril 2015
Il fallait bien qu'un jour Tarantino nous sorte un western spaghetti, quand on connait l'influence considérable de Sergio Leone sur tous ses films. Rien que l'intro pourrait nous faire croire à une résurrection du légendaire réalisateur Italien par sa mise en scène, son travail sur la lumière, les contrastes, la profondeur de champ... . Les décors et costumes ont tôt fait de nous immerger au plus profond du far-west. Rien n'est laissé au hasard. Tarantino, c'est surtout l'originalité. Parfois, il lui est arrivé d'en faire trop (la saga Kill Bill et Jackie Brown). Mais là, le scénario est ingénieux, les références historiques se trouvent chamboulées, les rebondissements et dialogues savamment dosés, ses légendaires fusillades arrivent toujours au bon moment, le casting est impressionnant (comme d'habtitude), les 3 acteurs principaux ne laissent pas indifférents, les seconds rôles non plus (la raclure jouée par Samuel L.Jackson, par exemple) et les 2h45 de film s'étirent sans aucune longueur. Les lunettes de soleil portées par Django est probablement un anachronisme volontaire. On a aussi le droit à l'habituel caméo de Tarantino, particulièrement réussi. Au passage, il a pris du bide le pépère. "Django Unchained" ressemble fortement à ce qu'un certain Leone aurait pu faire s'il vivait encore aujourd'hui. Avec ce type de film, dans 50 ans il n'aura pas plus pris de rides qu'un "Il Etait une Fois dans l'Ouest". C'est ce qu'on appelle un chef-d'oeuvre intemporel.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 29 janvier 2013
Bon, on va essayer de faire une critique constructive. J'aime assez Tarantino en général (Jackie Brown et Pulp Fiction faisant partis de mes préférés), mais là je crois que j'ai failli me tirer une balle dans la tête tellement je me suis fait ennuyée pendant 3h00. J'ai même failli partir avant la fin du film, ce qui je crois, ne m'étais jamais arrivée. Pour résumer on retrouve à peu près les codes de Tarantino : hémoglobine à gogo qui frise le ridicule tellement c'est outrancier, musique "décalée" pour faire trop "in" (wow du rap dans un western, la découverte cinématographique de l'année, tellement original que mes oreilles ont eu un orgasme), humour décalé (quelques bonnes répliques qui ont réussi à me sortir de ma léthargie). A part ça ? Scènes totalement prévisibles, personnages caricaturaux (le gentil blanc qui va sauver le noir, le noir chien-chien de son maître qui trahit le siens), du bang-bang dans tous les sens pour satisfaire les fans de blockbusters de 15-20 ans, les contre-sens historiques qui font vraiment très mal quand on a un minimum de culture, et des scènes décousues vers la fin qui traînent en longueur. Certains reprochent la violence du film ? De une, c'est du Tarantino, il ne faut pas s'attendre à autre chose. De deux, la réalité de l'esclavage a sans doute été bien pire que ça. J'ai l'habitude de voir des films longs pourtant, mais là je n'en pouvais plus et je regardais l'heure sur mon portable toutes les 10 mn. En gros pour être gentille, un petit 5/10 parce que c'est un Tarantino et blablabla, pour la prestation de Di Caprio, très bon comme toujours, et Waltz pas mal non plus. Jamie Foxx, très bon acteur, mais desservit par un rôle à la "Iron Man" version western spaghetti totalement débile. Bref, je passe mon tour.
alain-92
alain-92

326 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 janvier 2013
La bande-son est excellente et accompagne un scénario béton. Malgré la durée quelque peu excessive, pas une seconde de temps mort dans cette écriture souvent dure, cruelle et démonstrative sur l'effroyable vie des Noirs deux ans avant la guerre de Sécession. Les dialogues sont à l'unisson. Les premières images du film sont sans concession. La photographie de Robert Richardson est admirable. Il en va de même pour les très beaux décors du Michael Riva et les costumes de Sharen Davis. Les acteurs tous parfaits. En tête desquels le magnifique duo formé par Jamie Foxx et l'excellent Christoph Waltz, tous deux remarquables, étonnants et justes. Un vrai régal. À celui-ci s'oppose le non moins remarquable couple d'acteurs formé par Samuel L. Jackson, et Leonardo Di Caprio qui complètent un casting de premier ordre. À noter également la belle présence de Kerry Washington et ce clin d'œil particulier, avec la brève apparition de Franco Néro, l'autre Django dans le film de S. Corbucci en 1966. Bref, un grand moment de cinéma. http://cinealain.over-blog.com/article-django-unchained-114820989.html
Clingo
Clingo

64 abonnés 128 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 août 2013
Spoilers inside.

Il ne faudrait pas remettre en cause la réunion des multiples talents oeuvrant dans Django Unchained, dont la réussite tient aux performances de haut vol de chacun d'entre eux. On dira que si Django est un des plus grands films de ces dernières années ( et des cent prochaines, le pari est peu audacieux tellement il est évident ), c'est bien sûr grâce :

-A la plume aiguisée, maligne, subtile de Quentin Tarantino
-A la sobriété et à la classe de Jamie Foxx
-A la démesure de Leonardo DiCaprio
-A la musique
-A la mise en scène d'une simplicité qui confine au génie
-A un acteur autrichien doté d'un sacré talent
-A l'habile mélange entre tradition du cinéma de son auteur et caractère inédit de ce dernier
-A la scène des sacs du KKK, grand moment de comédie, déjà culte
-A tout un tas d'autres éléments encore

Mais au milieu de cela, s'est glissé l'incontrôlable, qui régit non seulement la préparation d'un film, mais la vie toute entière également : le hasard. Par quel prodige - et le mot n'est pas de trop quand il s'agit de Django ( où Tarantino me fait aimer du rap ! ) - ce film atteint-il un tel niveau de perfection, de jouissance et de pur plaisir de cinéma ? La liste située un peu plus haut est une première réponse, mais il y a autre chose qui ne doit être qu'un miracle. La vie ne tient à rien, et on se souvient d'Inglourious Basterds, film qui ne se serait jamais fait sans Christoph Waltz, l'acteur parfait pour un tel rôle. Peut-être que sans lui, Django aurait bien existé, mais à l'arrivée, c'est un moins bel objet que nous aurions eu devant nos yeux. Un des meilleurs films de 2012, In Another Country, montrait qu'un détail pouvait changer les choses de manière considérable, et la seule présence de Waltz est un de ces détails qui bouleversent totalement un film ( voire deux ). Django semble avoir été fait au bon moment, avec les bonnes personnes. Parfois, il suffit de peu de choses pour obtenir un grand film.

A la découverte de Django Unchained, on se dit que le cinéma de Quentin Tarantino a délaissé - momentanément ? - quelques habitudes qu'on prêtait jusqu'alors au cinéaste. Qu'il s'agisse de gimmicks récurrents de son oeuvre ( la fameuse vue en contre-plongée qui parcourt tous ses films depuis le premier, le fétichisme - on ne voit plus de pieds ici, mais on prend toujours le nôtre ) ou de procédés plus importants - de la manipulation de la narration par exemple - Django prend un autre chemin en conservant tout de même les principales recettes dont seul Quentin Tarantino a le secret. Cette apparente volonté d'explorer de nouvelles possibilités de cinéma ne délaisse donc pas ce qui constitue la saveur de l'art tarantinien, dont l'un des éléments principaux serait sans doute le mélange d'humour et de violence maintes fois copié, mais jamais égalé. Rire devant la mort d'un homme - ou d'une femme, voir la fin - est un acte moralement extrême qui passerait pour de l'imbécilité dans une situation de la vie quotidienne. Mais rire devant la mort de quelqu'un dans Django Unchained a des conséquences quelque peu différentes, tout simplement parce qu'on est au cinéma, et surtout, dans le cinéma de Quentin Tarantino, suffisamment maître dans l'exercice du décalage pour éviter d'être pris au sérieux. Le paradoxe - et la puissance du film - réside pourtant dans le fait que le sujet - l'esclavage - n'est jamais un prétexte qui servirait à contextualiser l'action sans en développer les enjeux. Tarantino a beau faire un film à ne pas prendre au premier degré, il n'en demeure pas moins vrai qu'il n'esquive pas la question centrale. La différence avec le cinéma classique, ordinaire, peu ambitieux et répétant ses figures et motifs à l'extrême, c'est que ce film-là n'a jamais la prétention d'être moralisateur, qu'il n'assène pas de grandes leçons et qu'il n'a rien à foutre du politiquement correct. Quand Tarantino a quelque chose à dire - et c'est nouveau dans son cinéma - il le dit par le moyen de dialogues subtils, ou simplement efficaces et drôles qui valent mieux qu'un long discours pompeux. La réjouissance qui emporte le spectateur trouve aussi son origine dans ce fait inédit. Cinéaste jusqu'alors critiqué pour le manque de profondeur philosophique, existentialiste, je-ne-sais-quoihiste de son oeuvre, qui n'était la plupart du temps que synonyme de plaisir immédiat sans suite, Quentin Tarantino poursuit le virage pris avec Inglourious Basterds en allant encore plus loin dans son discours. Car désormais, l'auteur a des choses à dire, et il les dit mieux que quiconque. Et si son précédent film brillait par ses idées théoriques sur la fiction et le pouvoir de l'art, Django est moins dans la mise en abyme mais plus dans la précision historique. L'histoire de Django Freeman est bien évidemment une fiction, un fantasme qui n'a jamais pris forme véritablement, mais cette fiction se situe dans un contexte plausible, et quand la dénonciation du racisme et de la ségrégation est traitée par le moyen d'un scénario profond et intelligent, que tout semble injuste et cruel sans être caricatural ( excessif oui, mais pas stéréotypé ), le spectateur se retrouve dans une situation d'empathie qui débouche bientôt sur de l'enthousiasme, un caractère de jouissance moins " gratuit " que d'habitude, parce que le fond existe et qu'il est solide.

En même temps que Django ( et le spectateur ), c'est Tarantino qui lui aussi semble déchaîné, aux deux sens du terme. On connaissait la folie du réalisateur - celle de l'homme aussi - mais jamais son cinéma n'avait paru aussi libre, dingue, défait de toutes contraintes. A cet égard, alors que la majorité de ses précédents films se fondait dans une structure bien précise, découpée en chapitres définis de manière explicite à l'écran, Django Unchained, film plus brutal, viscéral, direct, adopte lui une construction narrative moins alambiquée qu'à l'accoutumée. Le déroulement de l'histoire est plus classique, et à la narration-puzzle habituelle du cinéaste succède une manière plus linéaire de raconter l'histoire. Actions et temporalités se recoupent moins, peut-être parce que, plus que les autres films du réalisateur, Django est un film qui se vit dans l'instant, une jouissance à prendre sans détour, une oeuvre plus organique, charnelle et graphique qui va davantage chercher du côté de Peckinpah que vers Leone. A cet égard, l'utilisation de l'insert à la Peckinpah ( la scène où King Schultz se remémore l'esclave attaqué par les chiens ) est une référence authentique, pas gratuite, puisqu'elle dit quelque chose de l'état mental du personnage. On pouvait reprocher à Tarantino une certaine futilité dans sa manie d'user de la référence, mais ici elle est justifiée, et d'autant plus belle qu'elle est un moyen de mettre en scène.

Que le film aille plus du côté d'un cinéma vif ( pour schématiser ) que d'un cinéma plus contemplatif ( pour schématiser bis ) est un paradoxe quand on connaît le travail sur l'étirement du temps par les dialogues chez Tarantino. Ici, les dialogues sont plus efficaces au sein de l'action, moins dans le détournement. Il y a bien quelques exceptions ( le monologue du crâne, la fabuleuse scène des sacs donc ), mais elles sont rares car la priorité est ici donnée à un dialogue direct, qui à l'image des scènes d'action du film privilégie la puissance de feu, celle des armes ou celle des mots. Et c'est bien ce qu'il fallait dans ce film de dominations, où les deux personnages principaux renversent la situation de maître à esclave par l'intelligence de la parole et le maniement des pistolets. La beauté du dialogue n'est donc pas chose nouvelle dans l'oeuvre du réalisateur, mais elle gagne en profondeur. Ainsi, dans Django, tout est un peu nouveau sans renier pour autant ce qui constitue la base du cinéma de son auteur. Il faut voir comment Christoph Waltz, importé d'Inglourious Basterds, prolonge ici son personnage de chasseur retors et malin. Son jeu tout en nuance, charme et ruse est un régal, et il y a du génie chez un acteur quand celui-ci passe avec une telle aisance d'un personnage " détestable " à un autre, plus sympathique et défendable, dont la décision finale, poignante, nous fait encore plus l'admirer par sa beauté fondamentale.

On se souvient de la fin d'Inglourious Basterds, où par le biais du personnage d'Aldo Raines, Quentin Tarantino disait d'une manière à peine déguisée avoir réalisé son " chef d'oeuvre ". Théorie aujourd'hui démentie par Django Unchained, film de tous les superlatifs possibles, dont on pourrait reprendre un des dialogues en le destinant à ce génie de Tarantino : " I like the way you make movies boy ".
Zbrah
Zbrah

49 abonnés 365 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 mai 2013
Le meilleur Tarantino que j'ai vu avec Inglorious Basterds. Ici, tout y est : la violence physique et morale infligée au spectateur, le sens décalé apporté parfois, le message, la mise en scène, la musique, les acteurs...
Christoph Waltz m'épate encore une fois. En interprétant King Shultz, il vole la vedette à toutes les autres stars du films. Les parties où il est absent, spoiler: notamment à la fin du film,
semblent ternes en comparaison. Il a grandement mérité son oscar.
Leonardo Di Caprio réussit son contrat, à savoir jouer le méchant le plus séduisant et sadique de tout l'Ouest. Cela fait même plaisir de le voir jouer ce registre.
Quant à Jamie Foxx, il a su me surprendre, moi qui n'appréciait pas l'homme et l'acteur dans le film Ray.
En bref, un chef d'oeuvre du cinéma, à voir et à revoir encore, encore, et encore !!
Nower
Nower

39 abonnés 204 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 janvier 2013
Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais plus régalé devant un pur Tarantino ! Magnifiques dialogues pointus, particulièrement avec Christopher Waltz, plans et musiques à la mode western italien et scènes de fight sanglantes à souhait ! Que du bonheur !
DiCaprio réussit son vilain charismatique et effrayant. On se prend même d'un chouilla d'émotion pour le Django et sa belle.
Un seul regret; ce Django, quoique très bien joué, manque légèrement d'épaisseur à côté de Waltz, Léonardo ou même Samuel Jackson. Le perso principal est évincé. Après, il a son lot de scènes cools et un grand final dans lesquel il est plus badass que jamais.
Putain de bon film à voir !
Sebmagic
Sebmagic

177 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 8 avril 2023
Pas grand chose à dire, si ce n'est que Django Unchained n'est absolument pas surestimé par les critiques. Il faut vraiment détester Tarantino ou les westerns pour ne pas apprécier et savourer ce film grandiose de 3h, et rares sont de telles personnes. Le casting est fabuleux même si beaucoup moins marquant que pour le précédent film du cinéaste, j'ai été notamment ravi de retrouver Christopher Waltz qui, toujours dans un registre "sympathique", est ici dans le rôle inverse du Hans Landa d'Inglourious Basterds. L'acteur est toujours aussi miraculeux et son talent démesuré n'a certainement pas fini de faire parler. Leonardo DiCaprio est ici à contre-emploi dans un rôle d'enfoiré fini qu'il n'a pas l'habitude de camper. Samuel L. Jackson livre une prestation mémorable et complètement déjantée, faisant rire constamment avec un personnage sournois. Qui plus est, Tarantino ne tombe pas dans la facilité manichéenne gentils noirs / méchants blancs en proposant des caractères bien différents pour chaque personnage. Django Unchained est, à l'instar des autres films de l'auteur, complètement surréaliste et exagéré, mais c'est ce qui en fait un oeuvre jouissive. Avec la violence (morale et physique), Tarantino nous en met plein les yeux pendant 3h, sans oublier de nous faire respirer avec des dialogues savoureux et en passe de devenir cultes (bien que moins inspirés que Pulp Fiction, par exemple). La multitude de clins d'oeil et références est bienvenue et m'a permis de passer un moment incroyable. Le film démarre avec la musique du Django de 1966 (de Sergio Corbucci) et file inévitablement des frissons. Les caméos font toujours plaisir à voir, celui de Tarantino lui-même est plutôt amusant bien qu'il soit probablement la partie la plus faible du film, mais le sort du personnage est excellent (faisant par-là même référence à Mon nom est Personne). Le caméo de Franco Nero (le Django de 1966) est plus subtil et plus bref, on a droit à un petit dialogue entre le Django 2013 et le Django 1966, très peu de paroles mais qui sont savoureuses : "What's your name ? - Django. - Can you spell it ? - D-J-A-N-G-O. The D is silent. - I know." Bref, mis à part ces petits clins d'oeil, le film regorge de répliques hilarantes et d'effets comiques très efficaces ("Dites adieu à Madame..."), Christopher Waltz mettant sa bonne humeur rayonnante au service du film (la scène de libération de Django offre une excellente ouverture du film et tout le passage avec le shériff et le marshal est à mourir de rire). Sans oublier le face-à-face monstrueux entre Waltz et DiCaprio, ce dernier ayant notamment une tirade impressionnante et révoltante sur un crâne. Bref, Django Unchained est délirant, et bien parti pour être l'un des meilleurs films de cette année.

https://www.sebmagic.com/
S-Kayp
S-Kayp

156 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 janvier 2013
Tarantino nous livre un très bon western parsemé d'humour mais il y a trop de longueur, trop de "blabla" et pas assez d'action. Les scènes d'actions, souvent "sanglantes" sont super, et les acteurs sont au top (on peut saluer la performance de Samuel L. Jackson dans son rôle du vieux serviteur renégat).
bolt
bolt

132 abonnés 810 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 janvier 2013
Tarantino signe avec Django Unchained l'un de ses meilleurs films et surtout l'un des mieux réalisé. Un film vraiment excellent et maîtrisé de A à Z (scénario, musique casting). Un film a ne manquer sous aucun prétexte.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 15 février 2017
« Django Unchained » est un excellent western, tout en étant bien plus qu’un western. Ce métrage porte une signature, celle de Quentin Tarantino. Un style bien à part, tout en étant gorgé de références. L’histoire est somptueuse avec des mares de sang, des scènes hilarantes et finalement extrêmement jouissives. La distribution est flamboyante et les prestations sont des purs moments de bonheur. La photographie est plus que plaisante et la bande originale est une petite pépite de judicieuse diversité. Bref, rien n’est à jeter dans ce film. Un pur et grand moment de divertissement. À voir absolument !
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 7 février 2014
un western totalement gratuit, bourré d'effets, de références. Un beau feux d'artifice mais une grande impression de vide.
Yetcha
Yetcha

918 abonnés 4 423 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 19 mai 2013
Des personnages haut en couleur (sans jeu de mots et avec jeu de mots), des dialogues délicieux, une histoire fortement teintée d'anti-esclavagiste et en même temps une nation qui se fait très auto-critique sur ses ancêtres. Un fil rouge sang passionnant, dans des paysages somptueux, superbement réalisé sans aucun temps mort... Bon, faut-il en dire plus pour que vous alliez le voir???
vincenzobino
vincenzobino

122 abonnés 390 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 9 février 2013
Jubilatoire, Tarantinesque. Un hommage virtuose au western agrémenté d'un casting exceptionnel, Waltz en tête...
Toto INF
Toto INF

37 abonnés 555 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 janvier 2016
En bref, un film sur l'esclavagisme et le racisme avec la Tarantino's touch.

Selon moi, ce film est porté par deux choses : ses personnages (et ses acteurs par conséquent) et sa bande-son. Les personnages tout d'abord, qui sont très détaillés, tous très différents, hauts en couleurs, atypiques, et qui amènent les dialogues et les situations à un certain niveau de tension, font pour beaucoup quant à la qualité du film. Associés avec des musiques vraiment jouissive, ou sublime selon les situations, le film devient un vrai spectacle ! Les effets spéciaux, et les plans sont toujours autant recherchés et travaillés, et apportent beaucoup à l'immersion dans le film. On ressent beaucoup de choses durant le visionnage, forcément vu les thèmes abordés, mais ça participe tellement à s'éclater face à la violence made in Tarantino, et limite à nous pousser à ressentir la soif de vengeance du personnage qu'on en voit pas le temps passé. Du grand divertissement de qualité, ça tire à tout va, ça parle intelligemment, ça réfléchit, ça se venge, bref ça défonce !
En conclusion, on voit toujours ce qui fait de Quentin Tarantino un grand nom du cinéma, on s'éclate toujours autant devant ses films, et on n'est jamais frustré quand le générique apparait car on a passé un super moment pendant le visionnage, et Django Unchained en est le parfait exemple !
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