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    Le Coup de grâce
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2024
    Le film (belle photographie en noir et blanc du Slovaque Igor LUTHER, 34 ans) adapté du (5e) roman éponyme (1938) écrit à 35 ans par Marguerite YOURCENAR (1903-1987), académicienne française, raconte un triangle amoureux [Conrad, sa sœur Sophie (Margarethe Von TROTTA, 34 ans et épouse, à l’époque, du réalisateur) et son ami, Erick Von Lhommond] pendant l’hiver 1919 dans la province de Courlande (région occidentale de la Lettonie). Malheureusement, l’histoire est peu passionnante, loin du lyrisme du « Docteur Jivago » (1965) de David Lean, d’après le roman éponyme de Boris Pasternak (1890-1960), prix Nobel de littérature en 1958, et qui se déroule à partir de 1913 en Russie, magnifié par la musique de Maurice Jarre (1924-2009), qui dépasse celle de Stanley MYERS (1930-1993). Aucun personnage ne suscite la sympathie et/ou l’intérêt, à part le médecin français (Marc EYRAUD) qui soigne les soldats allemands blessés et tente de lutter contre le typhus. Il y avait matière à développer et expliciter le contexte historique : la Courlande fait partie de l’Empire russe depuis le traité de Nystad (30 août 1721), tout en étant dominée par des propriétaires germano-baltes et germanophones. Par le traité de Brest-Litovsk (3 mars 1918), la Russie soviétique a cédé les états baltes à l’Empire allemand mais la défaite allemande du 11 novembre 1918 a permis à la Lettonie de déclarer son indépendance. Le film, comme le roman, se contente de montrer les Allemands en lutte contre les Bolchéviques, au profit de l’histoire sentimentale qui aurait pu se dérouler dans n’importe quel pays en guerre mais qui témoigne de l’ambiance belliciste en Europe lors de l’écriture du livre : guerre d’Espagne non terminée, montée en puissance de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste. Cela n’est pas, quand même, « La chartreuse de Parme » (1839) de Stendhal (1783-1842) pendant les guerres napoléoniennes.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 040 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2011
    Volker Schlöndorff filme la passion avec des amours ambiguës et tragiques dans une Allemagne en guerre et dècadente! Au cours de l'hiver 1918-1919, les provinces baltes sont le thèâtre d'une guèrilla qui oppose les dèbris de l'armèe du tsar et des nationalistes allemands à l'Armèe rouge naissante! Deux officiers allemands se rèfugient dans le château de l'un d'entre-eux et y retrouve une tante et une soeur! Cette dernière proche des rèvolutionnaires est sèduite...De l'adaptation du roman de Marguerite Yourcenar à la rèalisation, Schlöndorff a travaillè avec sa femme, Margarethe von Trotta! Coscènariste de ce "Coup de grâce", elle incarne remarquablement le personnage de Sophie, femme prise dans la tourmente de cette sociètè qui s'ècroule! Le film est une remarquable exècution et une oeuvre achevèe avec un noir et blanc qui donne un charme lègèrement rètro...
    foch1800
    foch1800

    49 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2010
    l'atmosphère est bien retranscrite mais l'histoire d'amour brouillone et classique
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 mai 2010
    Intéressant ce moment trouble de l'Histoire agrémenté d'une histoire d'amour tout aussi tourmentée, cependant il n'y a vraiment aucun rythme pour soutenir le film
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    244 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2007
    «Der Fangchuss» (Allemagne-France, 1976) est l'adaptation d'un livre de Marguerite Yourcenar par Volker Schlöndorff. Empruntant à «Der Junge Törless» (Allemagne, 1966) sa photographie, ce film en possède une charge moindre, le propos étant différent. Ici, le film traite de la lutte des Russes blancs contre la montée du bolchevisme dans les pays baltes. Au sein de cette lutte des idéologies vient se mêler une relation entichée entre deux amis d'enfance : Sophie (Margarethe von Trotta) et Eric von Lhomond (Matthias Habich). Eric, militaire gradé, lutte contre le bolchevisme ordinaire tandis que Sophie, en secret, agit en faveur de ces mêmes bolcheviques. Malheureusement, le film ne scrute pas intensément le conflit d'une telle alliance. Schlöndorff se contente d'enfieller leur relation si bien que le film, inéluctablement, chute dans un amour impossible qui se résume trop de fois à «je t'aime, moi non plus». L'oeuvre parcourue par un mal-être adéquat au phase de guerre, ne touche pas assez par manque de profondeur véritable. Seul la fin, qui se veut acte dramatique, clôture péremptoire, vient déchirer la latence trop docile du film, pour achever l'oeuvre dans un lyrisme saisissant et morbide. Enfin Schlöndorff enchâsse son film par deux textes explicatifs, n'apportant guère à l'ensemble du film. Pour conclure, «Der Fangchuss» est malheureusement une déception, pourtant semblable en apparence à l'excellent «Der Junge Törless».
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