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chrischambers86
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3,5
Publiée le 25 janvier 2011
Volker Schlöndorff filme la passion avec des amours ambiguës et tragiques dans une Allemagne en guerre et dècadente! Au cours de l'hiver 1918-1919, les provinces baltes sont le thèâtre d'une guèrilla qui oppose les dèbris de l'armèe du tsar et des nationalistes allemands à l'Armèe rouge naissante! Deux officiers allemands se rèfugient dans le château de l'un d'entre-eux et y retrouve une tante et une soeur! Cette dernière proche des rèvolutionnaires est sèduite...De l'adaptation du roman de Marguerite Yourcenar à la rèalisation, Schlöndorff a travaillè avec sa femme, Margarethe von Trotta! Coscènariste de ce "Coup de grâce", elle incarne remarquablement le personnage de Sophie, femme prise dans la tourmente de cette sociètè qui s'ècroule! Le film est une remarquable exècution et une oeuvre achevèe avec un noir et blanc qui donne un charme lègèrement rètro...
Intéressant ce moment trouble de l'Histoire agrémenté d'une histoire d'amour tout aussi tourmentée, cependant il n'y a vraiment aucun rythme pour soutenir le film
«Der Fangchuss» (Allemagne-France, 1976) est l'adaptation d'un livre de Marguerite Yourcenar par Volker Schlöndorff. Empruntant à «Der Junge Törless» (Allemagne, 1966) sa photographie, ce film en possède une charge moindre, le propos étant différent. Ici, le film traite de la lutte des Russes blancs contre la montée du bolchevisme dans les pays baltes. Au sein de cette lutte des idéologies vient se mêler une relation entichée entre deux amis d'enfance : Sophie (Margarethe von Trotta) et Eric von Lhomond (Matthias Habich). Eric, militaire gradé, lutte contre le bolchevisme ordinaire tandis que Sophie, en secret, agit en faveur de ces mêmes bolcheviques. Malheureusement, le film ne scrute pas intensément le conflit d'une telle alliance. Schlöndorff se contente d'enfieller leur relation si bien que le film, inéluctablement, chute dans un amour impossible qui se résume trop de fois à «je t'aime, moi non plus». L'oeuvre parcourue par un mal-être adéquat au phase de guerre, ne touche pas assez par manque de profondeur véritable. Seul la fin, qui se veut acte dramatique, clôture péremptoire, vient déchirer la latence trop docile du film, pour achever l'oeuvre dans un lyrisme saisissant et morbide. Enfin Schlöndorff enchâsse son film par deux textes explicatifs, n'apportant guère à l'ensemble du film. Pour conclure, «Der Fangchuss» est malheureusement une déception, pourtant semblable en apparence à l'excellent «Der Junge Törless».