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Un visiteur
3,5
Publiée le 4 avril 2013
Eh non il ne s'agit pas d'un "Fast and Furious" français...! "Voie rapide" a un peu plus de subtilité et de profondeur que ça...! Dommage tout de même que cette plongée dans l'univers du tuning ne soit plus exploitée que ça, réduisant le reste de l'histoire à un sentiment de culpabilité du protagoniste, et à son histoire de couple en perdition. En revanche, les acteurs sont très justes, le duo Libereau-Théret, fonctionne une nouvelle fois très bien, tout comme dans la Brindille. A voir!
Christophe Sahr : c’est un nom de réalisateur à retenir car son premier film est vraiment une agréable surprise. Comment la relation amoureuse sincère mais fragile d’un jeune couple va-t-elle évoluer à la suite d’un accident de la circulation ? Les personnages, les situations, les enjeux dramatiques, la direction d’acteurs, le tout est parfaitement dosé et convaincant, les réserves se situant au niveau du rythme du film, pas toujours soutenu. Christa Théret et Johan Libéreau, tous deux à fleur de peau, asseyent leur position de force parmi la génération montante des acteurs à suivre.
Bon film, très bien mis en scène et interprété. J. Libereau est particulièrement impressionnant, (la scène finale). Il est dommage que ce film n'ait pas vraiment trouvé son public, en ces temps de Dark Knight über alles.En tout cas c'est autrement plus interessant que le blockbuster hypertrophié. Mais, bon...!
Voie rapide (2012) n’a absolument rien à voir avec les films habituels sur le tuning tels que Fast and Furious (2001) ou encore Autoroute racer (2004). Si la typographie du générique de début et les images de voitures customisées vous mettent dans l’ambiance, les amateurs (les vrais) de tuning risquent fort d’être déçu, pour les autres, ce sera alors un grand soulagement de ne pas avoir affaire à un énième film sur une tendance beauf, voir ringarde. Pour son premier long-métrage, Christophe Sahr dépeint avec une telle véracité l’univers dans lequel ses personnages évoluent, que l’on croirait avoir affaire à un énième reportage de "Confessions Intimes" où l’un des membres du couple voue une passion dévorante pour son bolide qu’il chérit nuit & jour. Ici, on fait la connaissance d’un jeune couple (ils ont tous deux la vingtaine) et ils sont parent d’une petite fille. Ils forment un beau couple, l’ennui c’est qu’Alex a une passion dévorante (et destructrice), il est un grand passionné de tuning et passe le plus clair de son temps avec sa voiture ou son meilleur ami mécanicien (c’est une échappatoire à sa vie de couple). Rachel commence à ne plus supporter cette situation, d’autant plus que depuis quelques temps, Alex devient odieux, s’isole et ne prête plus aucune attention à elle ou à sa fille. Christophe Sahr instaure rapidement un climat pesant, voir étouffant, nous laissant impuissant assister à l’éclatement de cette famille en apparence sans problème. Rare sont les premiers longs-métrages à faire preuve d’autant de maturité et de talent, et cela, Christophe Sahr le doit en grande partie grâce à deux excellents jeunes acteurs que l’on ne voit pas assez sur le devant de la scène et c’est fort regrettable car ils ont du potentiel. Johan Libéreau & Christa Theret, deux nominés au César du Meilleur espoir (lui en 2008 et elle en 2010) incarnent ce fameux couple à la dérive, Libéreau y est véritablement saisissant et mériterait d’être plus souvent sous le feu des projecteurs (sans oublier aussi la participation poignante d’Isabelle Candelier). Un drame psychologique réellement captivant, réaliste, bouleversant et magnifié par de très belles interprétations.
Pour son premier long, Christophe Sahr s'en sort vraiment bien avec ce film dramatique qui nous fait découvrir la vie d'un très jeune couple, Alex et Rachel, qui ne partagent pas vraiment les mêmes centres d'intérêts : Rachel s'occupe de sa petite fille, s'occupe de l'appartement et aimerait sortir plus et faire plus de choses en familles alors qu'Alex ne vie, marche et respire uniquement tunning faisant de sa voiture customisée son principal centre d'intérêt entre ses sorties entre potes pour jouer aux jeux vidéos et pour participer à des courses sauvages nocturnes ou des réunions de tuning. Sur le papier, on aurait pu s'attendre à une sorte de documentaire télé façon deuxième partie de soirée mais il n'en est rien. Christophe Sahr n'abuse pas des clichés, des anecdotes faciles et des dialogues convenus type " c'est la voiture ou moi" et rentre dans le tragique assez rapidement après une présentation des personnages rapides et claires qui en dit assez long sur la personnalité de chacun. Une présentation qui ne fait pas forcément passer Alex pour un "no life de la voiture" mais pour un jeune homme plus sensible qu'il n'y parait derrière sa carapace et ses "vas-y c'est bon". Passé l'élément déclenchant de l'histoire, la tension monte de plus en plus autour d'Alex qui se renferme encore plus sur lui même et dont le secret qu'il renferme devient de plus en plus dévastateur pour lui et son entourage à commencer par sa femme qui ne reconnait plus son mari, à fleur de peau comme jamais. Voie rapide n'est ni un film d'action ni un film de voiture, le rythme est assez lent bien sûr mais il n'en reste pas moins très prenant. Beaucoup de genre m'intéresse au ciné : même si je suis très difficile en comédie et si je préfère le genre US, je suis très client de ce genre de film français type "Avant l'Aube", "la mer à boire", "Crimes d'amour", "Possession", "Comme un homme"... le style de film avec atmosphère prenante dans lesquels certains personnages peuvent partir en live à tout moment tellement ils contiennent de rage et d'émotion à l’intérieur mais jamais en apparence. On se fait embarquer en deux coups d'accélérateur par "Voie Rapide" d'une part grâce à l'histoire mais aussi par l’interprétation de ces deux jeunes acteurs qui se retrouvaient ici après "La Brindille". Mention bien à Johan Libéreau bien sûr et mention très bien à Christa Théret qui est remarquable dans le rôle de cette jeune mère un peu délaissée qui aspire à des choses simples et qui voit avec impuissance sa petite famille se détruire. A 21 ans, Christa Théret confirme à chaque nouveau rôle tout son talent...
Fans de "Fast and Furious" passez votre chemin. Voie Rapide aide à faire un choix entre la passion abusive de la conduite et la famille. Le jeu d'acteur est assez naturel même si quelques écarts scénaristiques troublent la bonne perception du film.
Bouleversant et incroyable interprétation de johan libéreau (Alex) habité par son personnage et qui nous livre un jeu juste et crédible. Drame de la vie et ses conséquences au sein d'un jeune couple de banlieue modeste. Le tout avec une BO efficace. Loin des blockbuster, ce film habilement réalisé ne laisse pas indifférent.
Un film qui manque d'argument, de spontanéité, de réactivité. Le fond de l'histoire n'est pas mauvais. L'acteur principal est jeune et débutant, cela se voit mais je trouve qu'il a un bon potentiel. La façon de filmer est moyenne mais c'est surement par un manque de moyen. On touche à des sujets intéressant comme la morale, la peur, l'humain, la culpabilité, l'amour. Lui ne montre pas de sentiments mais elle, en demande. Et au milieu, il y a cette petite fille qui devrait recevoir plus de paternité. Il y a cet accident qui fait basculé sa vie. Son caractère, ses pensées, sa façon d'être change....il est tourmenté. De plus, il y a le lien qui se crée entre lui et la mère de la victime, lien très particulier voir bizarre....mais qui peut être compréhensible (sauf la fin). Bref....malgré le manque de peps de ce film, je l'ai trouvé intéressant. Il faut aller plus loin que ce que l'on voit. Chacun se fera son avis.
Grosso modo, Voie rapide a les qualités et les défauts d'un premier film. Une vraie rugosité, une spontanéité, une interprétation têtue des deux interprètes principaux et une normalité ambiante de la France qui trime, sans trémolos, ni colère. Un côté abrasif, sans fards (mais avec phares) qui ne manque pas d'intérêt. En revanche, la mise en scène est banale et l'intrigue emprunte parfois des routes bien balisées (le syndrome de la culpabilité évacuée par une pirouette scénaristique). Tout le film manque de liant, de fluidité et finit par montrer qu'il en a moins sous le capot qu'escompté. Avec des scènes façon Fureur de vivre qui, en plus d'être filmées sans intensité, faute de moyens aussi, n'apportent pas grand chose à l'histoire. Qui traite moins de l'amour des belles carrosseries que de la difficulté d'assumer une paternité très jeune et, partant, une vie de couple dans des conditions précaires. Il est bien question d'incommunicabilité et de l'impossibilité de dire ses sentiments mais le propos reste assez maladroit et pas pleinement maîtrisé. Un premier film, donc.
Œuvre thérapeutique, Voie rapide suit le destin d'un homme rongé par ses obsessions et sa conscience tentant de s'ouvrir à un monde hostile, d'accepter les hommes et leur amour ; intense, bien joué et beaucoup plus subtil qu'il peut paraitre...
ce film est trés déprimant, si vous avez pas le moral, en sortant vous allez vous suicider. nul, je n'est rien vu d'aussi nul depuis des années je le déconseille
déçu, notamment par rapport à ce que laissait espérer l'idée de départ. A un instant donné, le film dérape dans l'invraisemblable, le "too much", et perd alors beaucoup de son potentiel. A partir de là, plus grand chose ne fonctionne dommage, d'autant que les acteurs ne sont pas vraiment en cause.