Je suis d'accord avec Lola H, parfois les critiques ne volent pas haut, mais il ne faut pas trop s’y conformer sinon on a pas fini d’être dégoûté. Concernant le film, je dois dire que j’ai été agréablement surpris par cette petite comédie, on se laisse gentiment embarqué et pourtant je suis assez difficile. L’acteur principal est tout simplement magistral, il faut retenir son nom car on va en entendre parler. Le ton de ce film est parfait, c’est rigolo, tendre et soutenu de bout en bout. J’ai passé un bon moment.
Une mise en scène qui nous enlève tout de suite, des acteurs originaux et qui jouent vrai contrairement à Un amour de jeunesse ... Pierre Niney est touchant. L'histoire sentimentale est doublée d une histoire sociale. Et de plus cela fait du bien de voir la tête de Mitterrand qui s'affiche à 20 h le 10 mai !
L'expression est un peu usée, mais il faut bien le dire, c'est un joli "triangle amoureux", qui doit beaucoup à la qualité de ses interprètes, frais et talentueux...
C'est la première fois que je poste une critique, et franchement je suis trop dégoûtée de lire ce que certains écrivent. Ils font des complexes genre "j'ai pas fait une carrière de journaliste, alors je me venge?". Y se la pètent grave! Moi j'ai aimé ce film et je trouve que des acteurs comme Pierre Niney ou Ali Marhyar, on en voit pas tous les jours!
Je m'attendais à beaucoup mieux d'après les critiques entendues à la radio. L'histoire est plate et pleine d'invraisemblances, les acteurs ne sont pas très bons et on attend vainement un sursaut d'énergie dans ce scénario à la limite de l'indigence. Reste un assez bon gag, celui de la bouteille de vin. Il y a longtemps, j'ai moi-même fait le coup du picrate rebouteillé dans une bouteille plus prestigieuse. Le résutat est toujours aussi marrant. A part ça, film à éviter pour cause d'ennui.
J'aime regarder les filles est un tube de l'année 81. La période choisie précisément par Frédéric Louf pour situer son premier long-métrage, au titre éponyme. Il aurait du en prendre un autre (de titre) tant il s'éloigne de la tonalité générale du film. Ladite n'est pas facile à définir d'ailleurs, un peu floue, un peu ouf, à l'image de son personnage central, jeune homme dégingandé, passionné introverti, qui a surtout honte de sa classe sociale et est fasciné par les petites minettes de Neuilly. Plus que cet aspect social et davantage encore le contexte politique de mai 81, seulement effleuré, il sert malgré tout de toile de fond pertinente, c'est le style du film qui retient l'attention. Tout en glissades romantiques et en pirouettes humoristiques. Louf fait vibrer la corde sentimentale, ma non troppo, hormis dans un final fleur bleue. L'interprétation, elle, est excellente, Pierre Niney en premier lieu, ici ou là comparé à Louis Garrel, avec les froncements de sourcils en moins, tout de même. Jean-Pierre Léaud serait un modèle plus approchant, à la rigueur. Quant au metteur en scène, impossible de prévoir son avenir car ce premier film a nécessairement un fond autobiographique. Au détour d'une scène, on aperçoit un extrait du magnifique Eté violent de Zurlini. Il y a pire comme références et si Louf souhaite évoluer vers ce type de cinéma, on ne lui en voudra certainement pas. A suivre, car il a du potentiel. Si, si, vraiment.
Un charme certain qui parvient à faire oublier la faible consistance du scénario. Les acteurs (dont l'exquise Audrey Bastien, déjà repérée l'an dernier), tous épatants, y sont pour beaucoup. Quelques jolies scènes et un clin d'oeil appuyé à Musset.
Un film plat avec un benêt mal réveillé comme héros dans une histoire languissante. On sourit parfois, on s'ennuie un peu et on se demande où le réalisateur veut en venir. Avoir un dimanche après midi pluvieux.
Voici la bonne surprise de mon Weekend... Mon petit rayon de soleil en ce mois de juillet pourri. Un film au scénario léger mais sauve par des acteurs tous parfaits. Le petit film de juillet qui gagnerait a etre connu !
Je suis resté jusqu'au bout pour voir qui avait pu produire ce téléfilm (d'un genre nouveau : M6 qui essaierait de se la jouer Arte avec 3 archives 1980s) et là c'était la grande surprise : ce "film" au scénario bancal, prévisible, régressif, enfantin a remporté deux prix pour l'écriture (une région et le CNC je crois) ô surprise ! Le comédien est sympa mais cela ne suffit pas à satisfaire un spectateur un minimum adulte et exigeant (on paye un billet quand même !!) et les deux comédiennes sont lamentables (la sosie de Léa Seydoux, et pas meilleure actrice, comme dit un autre internaute ;) en particulier la 2ème qui fait les yeux de petit chat depuis sa première apparition jusqu'à la séquence finale d'un pathétique qu'on croyait dépassé au cinéma depuis les années 1940 !! ah oui, le contexte politique, j'oubliais.... mais le "réal" aussi l'a oublié donc... vaut mieux aller voir un film pour enfants traités en adultes (Les contes de la nuit, très beau) qu'un film pour ados attardés qui veulent se la jouer Truffaut (le fleuriste bien sur) ou, pire, Rohmer....
rien de neuf sous le ciel de cinéma d'auteur français: bourgeois, littéraire, théâtral. Cependant les acteurs sont bons, subtils et les années 81 sont bien reconstituées.
"Primo" spoiler: (Pierre Niney, aux faux airs de Louis Garrel, mais en plus avenant et mieux coiffé), admiré par sa mère au-delà du raisonnable, vit à Paris dans une chambre de bonne en faisant semblant de préparer son bac (après l'avoir déjà passé et raté dans l'Indre-et-Loire où ses parents tiennent un modeste magasin de fleurs). Se faufilant chez des jeunes bourgeois (16°, Neuilly) qui ont organisé une "boum", il y rencontre Gabrielle, jolie dinde dorée sur tranches de son âge (Lou de Laâge, aux faux airs de Léa Seydoux, et pas meilleure actrice) et s'imagine avoir trouvé l'amour de sa vie. Pour être au niveau social de sa conquête et ses nouveaux amis, il s'épuise en petits boulots (dont certains risqués) pour augmenter son maigre pécule, puis utilise rapidement l'argent de son loyer en mocassins et repas chez "Prunier" : il file donc un mauvais coton. Contre toute attente cependant ce fumiste de la plus belle eau réussit son examen. Tout va bien ? Non, car sa belle le snobe, ayant vite découvert sa qualité de "gueux" monté en graine. Heureusement, Primo s'aperçoit (avec quelque difficulté) qu'une autre jeune nantie, Delphine (Audrey Bastien) l'aime tel qu'il est, c'est-à-dire fauché, le lui disant en citant Musset (Primo/Perdican reconnaît alors sa Camille). Fin de l'histoire : Primo aime donc regarder deux filles, et saura choisir la bonne. Le scénario de cette énième histoire d'apprentissage sentimental est sans surprises (en dépit de l'habillage "lutte des classes" - d'ailleurs sur fond de 10 Mai, contexte historique dont le réalisateur ne fait pas grand chose, et pas longtemps), et le traitement qui en est fait par le metteur en scène, Frédéric Louf, ne retient pas davantage l'attention. Moyen, très moyen.
Frédéric Louf signe son premier film dont le titre est directement inspiré du titre de la célèbre chanson de Patrick Coutin. Une jolie comédie sentimentale emmenée par un acteur formidable Pierre Niney (Primo).
Le film débute la veille du 10 mai 1981. Primo est un jeune adulte, installée dans une chambre de bonne à Paris, payé par ses parents vivant en Province. Les parents sont fleuristes et d’un milieu modeste. Primo redouble sa terminale et tente de repasser son bac. Il rencontre une jeune fille dont il tombe amoureux, Gabrielle (Lou de Laâge) . Gabrielle, comme tous ses amis est d’un milieu riche et bourgeois, elle habite à Paris dans le 16è. Le décalage est énorme. Primo ment à tout le monde, il s’invente une vie pour plaire à la jeune fille. Le jeune garçon est romantique, violent dans ses décisions, et plein de vie.
Frédéric Louf signe une jolie comédie sentimentale, très agréable. Le choix de l’acteur principal Pierre Niney y est pour beaucoup. Une chronique charmante.