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JCOSCAR
117 abonnés
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4,0
Publiée le 31 juillet 2011
J'aime regarder les filles est une comédie dramatique pleine de charme pour des univers différents. Bien interprété, de l'émotion, de l'humour pour un bon scénario (qui n'a rien à voir avec le titre) le tout finement préparé nous fait vivre une bonne éducation sentimentale...
C'est réussi parce que le personnage principal arrive à m'énerver ! c'est donc que c'est bien joué et bien pensé... j'ai reconnu le crétin que je fus... :-(
Pas franchement original, le film de Frédéric Louf vaut surtout pour son casting, Audrey Bastien en tête (sorte de mini Marion Cotillard). Le fait que l'action se déroule en pleine arrivée de Mitterand au pouvoir ajoute un cachet supplémentaire à cette histoire de jeunesse.
Film inattendu, frais, pétillant, pas prétentieux, formidablement interprété, scénario bien ficelé qui nous emporte trente ans en arrière. Une très bonne surprise dans un été cinématographique bien plat et convenu...
Entre Rohmer et Deville, entre Musset et Marivaux, entre le rire et les larmes, voila un petit joyau d’équilibre, de construction et d’intelligence. Les acteurs sont tous excellents, certains issus de la Comédie française qui apportent des qualités de tenue et de diction peu fréquentes dans le cinéma français actuel. Pierre Niney et Audrey Bastien sont émouvants de justesse et de sobriété en amoureux issus d’un autre siècle qui prouvent finalement que l’amour n’a pas de frontières. Dans les seconds rôles, mention spéciale à Hervé Pierre en père non-conformiste et à Catherine Chevallier, mère du jeune héros, au talent discret mais solide. Nous sommes dans la France mitterrandienne débutante et assistons à l’exposé de la juxtaposition d’une jeunesse dorée et de celle qui travaille la nuit et colle les affiches. Dans ce contexte bouleversé (la crainte des rouges » ou des « cocos »), un jeune émule de Rastignac tente sa chance à Paris en usurpant un rang social qui n’est pas le sien. Le film offre au fur et à mesure de son déroulement une montée en qualité proprement sidérante. Démarrant sobrement et de façon anodine, il avance par petites touches et sans jamais perdre son unité, grâce à une progression minutieusement étudiée de l’histoire et un rendu psychologique des personnages d’une finesse remarquable. Le dénouement est merveilleux de grâce et de luminosité. Un film dont on sort rêveur et peut-être un peu plus intelligent… Ce n’est pas si fréquent !
C'est frais, ça pétille, ça détend et c'est tellement juste. En 1981, j'étais "jeune et belle" et j'évoluais au même rythme que cette jeunesse, pleine de rêves. Les situations et les valeurs exprimées n'ont pas changé : amitié, fric, racisme, rapports parents enfants... même si nos enfants n'ont plus aujourd'hui la liberté sexuelle (MST obligent) et l'espoir que nous avions. J'envisage de revoir ce film avec ma fille (ado).
La boum 3 ! Niais et peu credible. Une scene culte neanmoins : la fete avec les touristes japonaises sur la musiqueninoubliable de 'J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage leurs petits...'
On pourrait non pas qualifier ce premier long-métrage de grand cru mais comme on dit dans le jargon viticole, il possède un bon cépage,qui ne demanderait qu'à mûrir. Une romance sucrée et rafraîchissante malgré une bande-annonce absente et décevante (quand le titre reprend un des plus grands tubes des années 80...). J'aime regarder les filles a de l'arôme mais manque peut-être un peu de coffre. En tout les cas, il ne donne pas mal au crâne et éveille les pupilles.
Drôle et émouvant, voilà un film qui ne laisse pas indifférent dans le sens où on s'attache très vite aux personnages campés par d'excellents jeunes comédiens. Il y a certes quelques maladresses du style des scènes incongrues et limite stupides, mais ce sont justement les acteurs qui, par leur fraîcheur et leur candeur nous font oublier ces défauts. Pierre Niney, Audrey Bastien et Lou De Laâge ont tout le talent pour réussir dans le métier et je vais me faire un plaisir de les suivre.
Excellent film! Formidablement joue par de jeunes acteurs très prometteurs, dans un Paris des années 80 nouvellement de gauche...soit! les personnages sont horripilants, mais ce film est a voir comme une histoire a la Truffaut...on rit aussi, on espère, on contemple le ridicule humain, la jeunesse qui se pense révolutionnaire, de gauche comme de droite...Je le conseille vraiment, pour les amateurs de bons films archi français!
Magnifique! Enfin de bons acteurs, merci aux clins d'oeil de la Comédie-Française! Je me suis reconnu dans cette passion et cet énervement juvénile! Comme quoi les passionnés ne s'arrêtent jamais!
un film très court, amusant parfois ou touchant rarement. On a du mal à comprendre comment le scénario a été écrit puis adapté ici avec une certaine maladresse et des manques d'efficacité dans la narration si bien que la fin, bien qu'émouvante tombe un peu vite. Agréable mais pas indispensable malheureusement, l'idée et le thème aurait pu donner un meilleur film sur l'identité, la jeunesse, l'amour etc. Les personnages ne sont pas assez exposés, c'est la longueur insuffisante qui pose sûrement ce gros problême au film.
Ce film plutôt sympathique aurait pu s'intituler "On peut badiner avec l'amour". Ce nouveau Perdican qui aime à la fois une Camille un peu trop compliquée et une Rosette très entreprenante, nous rappelle que l'amour entre jeunes gens est toujours dominé par les hésitations, les pleurs, les bravades et les serments définitifs qu'on s'empresse aussitôt de rompre. Les comédiens sont tous bien dirigés, ce qui devient rare dans un premier film français, le climat de l'époque (le 10 mai 1981) est bien rendu même si l'économie des moyens se fait parfois sentir, le rendu des deux milieux sociaux opposés n'est que rarement caricatural. Quelques scènes sont exceptionnelles de justesse et d'émotion. En résumé, un film français de qualité même s'il témoigne de peu d'imagination cinématographique. On n'a pas découvert un nouveau Godard ou un nouveau Truffaut, mais le résultat est sérieux et prometteur.