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wesleybodin
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3,5
Publiée le 27 mars 2012
Une petite comédie pour ado bien sympathique malgré quelques fautes de goût (pourquoi avoir ancré le scénario en pleine élection présidentielle ?) vite oubliés par un casting de premier ordre.
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3,5
Publiée le 24 juillet 2019
Un court-mètrage discret, "Les petits oiseaux", puis un premier long-mètrage remarquè et quasi autobiographique, qui fait rèfèrence au tube de Patrick Coutin! Et voilà la carrière de Frèdèric Louf...lancèe, cinèaste de demain à suivre. "J'aime regarder les filles", c'est son histoire mais en mieux, tournè en six semaines avec un budget extrêmement serrè! L'èlection prèsidentielle française de 1981 reste en toile de fond et on a plutôt l'impression de prendre des chemins buissonniers de la capitale avec ces belles images de virèes nocturnes ou sur les toits! A la fois autodestructeur et capable de surprendre le public et en même temps de se surprendre lui-même, Pierre Niney est formidable avec un mètier, une fantaisie et une singularitè qui n'appartiennent qu'à lui! il y a un vrai mal-être et une complexitè dans le personnage qu'il interprète mais aussi des coups de folies, un côtè masochiste et profondèment romantique auxquels on ne s'attend pas à voir chez un acteur aussi jeune! Face à lui, deux bonnes comèdiennes, Lou de Laâge & Audrey Bastien, surtout, qui nous èblouit dans les scènes d'amour! Un film libre et dèsenchantè, parfois serein, parfois cruel, servi par un excellent casting...
Je na saisis pas trop l'allusion à la période politique. Le film est de tous les âges. La différence de milieu. C'est universel. Dur de trouver sa place dans le cœur d'une jeune fille inaccessible !!! C'est plutôt touchant et sympathique.
Une comédie romantique sympathique (mais sans étincelles) sur fond de différences sociales dans les 80’s à Paris, qui repose surtout sur son séduisant casting.
Ah qu'il est difficile d'aimer ! Surtout à 18 ans en 1981. Une belle histoire tortueuse à souhait dans une époque sans smartphone ni Internet. Pierre Niney y est déjà brillant.
Cette petite comédie dramatique autour d’une romance, dans le Paris des années 1980, entre un jeune de province et une jeune bourgeoise parisienne, tient plus de la romance que de la comédie. Pierre Niney est bon il y a rien à dire mais le tout manque de rythme surtout la première partie. Le film a un certain charme tout de même.
Film que j'ai trouvé long malgré sa courte durée ! Cruellement aucun intérêt sinon la tête sympathique de Pierre Niney. Confrontation de la jeunesse bourgeoise parisienne avec un enfant de commerçant de la campagne. Pas assez de consistance et scénario pauvre, le contexte dans les années 80 qui n'a pas d'utilité non plus. L'ennui. Le problème n'est pas le thème mais l'exploitation. 2,4/5
Petite comédie douce-amère sur l'adolescence du début des années 80. Premier long métrage du réalisateur (après un court il y a plus de 10 ans) pour lequel il a choisit l'époque de l'élection présidentielle de 1981. Election marquante avec l'arrivée de la gauche qui permet d'avoir son paramètre de conscience pour le jeune Primo, une époque qui doit permettre à son jeune héros de se révéler et de grandir. Mais en fin de compte c'est là que le film perd de sa force. En effet le scénario s'engouffre dans un face à face entre jeune bourgeois contre le pauvre petit Primo fils de fleuriste (à son compte quand même) et surtout, avec tous les clichés des enfants de riches ; le personnage de Malik est un autre paramètre (tout aussi inutile) pour bien appuyé la différence avec les riches. Par exemple on voit un gosse dépenser le fric de ses parents dans des conneries alors qu'on le voit recoller ses semelles de chaussures. Les contradictions (et la bêtise) de Primo font qu'on ne pense qu'à une chose, que c'est quand même un gamin de 18 ans qui est quand même un petit con immature. La dimension politique est donc un leurre. L'histoire ne devient donc plus qu'une comédie sentimentale ou 1981 est reste pourtant assez importante pour montrer un romantisme qui a disparu en 2012 (depuis plusieurs années déjà). Heureusement le côté romance est assez plaisante, une fantaisie avec une pincée d'humour et de l'émotion. Une petite comédie qui râte l'objectif qu'il s'est fixé mais qui surnage grâce aux jeunes acteurs et à un romantisme qui peut parait désuet aujourd'hui mais qui ne fait pas de mal, bien au contraire.
Suivant un peu plus la carrière de Pierre Niney qui est devenu une sorte de valeur sûre, j'étais curieux de le voir dans ses premières œuvres de cinéma. M'attendant plutôt à une comédie, je dois avouer que j'ai été un peu douché par l'atmosphère du film, celui-ci optant pour la chronique sociale et les divergences entre bourgeois et prolétaires, avec une écriture grinçante mais des scènes assez convenues. Ce n'est pas si mal côté interprétation, en revanche la mise en scène n'invente rien et, si j'ose dire, ne sublime pas le travail des comédiens. La perplexité l'emporte quant au message du film.
Je ne suis généralement pas fan des films français, ce n'est pas vers ce genre de films que je me tourne mais dans celui-ci il y a Pierre Niney que j'aime bien. Et malgré les nombreux silences, la platitude du rythme et l'histoire qui ne répond pas à toutes les questions, je dois avouer que ce film est bon, en tout cas bien meilleur que je l'avais espéré. J'ai découvert également une actrice formidable : Audrey Bastien qui a quelque chose dans le regard et que j'ai hâte de retrouver à l'écran. D'ailleurs dans ce film, ce sont les rôles féminins, pourtant inférieurs, qui sont les plus marquants, les plus forts, ceux qui nous tiennent en haleine, qui nous ravissent, qui nous émeuvent. A voir !!
Ni comédie, ni romance, ni drame (mais un peu de tout cela), Pierre Niney y est aussi touchant qu'énervan. Cette chronique ni réussie, ni honteuse, aurait pu être bien plus qu'une succession de vignettes, sans véritable âme, ni rythme.
On se demande quelles étaient les ambitions de Frédéric Louf avec ce film d'une pauvreté affligeante. C'est bien simple : rien ne fonctionne. Le scénario a été torché comme pas possible, c'est brouillon, niais, et les agissements des personnages, à l'épaisseur infinitésimale, sont peu crédibles. Le tout s'apparente à une vulgaire agrégation de scènes toutes plus mièvres les unes que les autres, sans cadre aucun, porté par un casting sous-exploité et en manque totale d'inspiration à l'image du réalisateur et scénariste.
On suit avec un certain plaisir les pérégrinations du jeune Primo, personnage à la fois attachant et énervant. Néanmoins, j'ai pas compris comment, certes avec un peu de charme mais sans aucune conviction et sans aucun charisme (au début du film du moins, après ça s'améliore un peu...) il arrivait à chopper les 2 bobos parisiennes... Et puis, "jeune et c**" : ok, mais il y a des limites. Ce pauvre Primo est vraiment un gros tocard. Sinon les acteurs sont tops et la BO super sympa.
Premier long-métrage pour Frédéric Louf qui nous renvoie en 1981, juste après l'élection de François Mitterrand. C'était il y a tout juste 30 ans, on y découvre un jeune provincial étudiant à Paris et qui tombe sous le charme d'une jeune bourgeoise entourée de ses amis très amis "bobo". Afin de se fondre dans le décors, il n'hésite pas à mentir sur lui-même, se faisant passer pour ce qu'il n'est pas afin de séduire la jeune fille. Ce qui frappe le plus dans J'aime regarder les filles (2011), c'est le naturel et la fraîcheur qui se dégage de cette comédie dramatique, les comédiens, du premier comme au second plan, sont d'une rare justesse, entre candeur et insouciance, le film alterne entre cette histoire d'amour naissante et le côté politique de l'intrigue. Frédéric Louf a su parfaitement retranscrire ce qu'était le début des années 80, la distribution de jeunes acteurs à de son côté, su pleinement nous séduire, entre l'excellent Pierre Niney (sociétaire de la Comédie Française), jeune garçon assez maladroit, romantique et déterminé, auto-destructeur et inconscient, face à Audrey Bastien, Lou de Laâge & Ali Marhyar, on obtient une séduisante comédie dramatique, drôle et touchante à la fois.