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tisma
292 abonnés
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2,0
Publiée le 2 octobre 2023
Une comédie romantique qui se prend un peu les pieds dans le tapis. Pierre Niney et Lou de Laage ne sont pas les plus convaincants et nous laissent face à une comédie romantique fade.
On dit que les vieux sont cons, que dire des jeunes ? Des jeunes cons ! Seulement, ils ont une excuse : ils sont immatures ! « J’aime regarder les filles » est un film plaisant sur l’entame des années Mitterand. C’est un film sur les ados, mais pas que : je l’ai ressenti comme un film romantique. La référence à Musset, bien trouvée, confirme mon impression. Pierre Niney est à chaque plan et porte le film avec énergie. Maintenant, on peut se poser la question suivante : être fils d’un père fleuriste et à son compte c’est être pauvre ?! C’est un peu exagéré. Quand je dis que les jeunes sont cons.
Il mérite un mieux que les critiques de l'époque ont servi. Dix ans plus tard alors que les amoureux de ce film se retrouvent mariés dans "Boîte noire", Niney continue de nous émerveiller, mais De Lââge confirme, pour moi, tout le talent qu'elle avait montré dans ce film des débuts. Ambiguë elle garde cette dualité, fille simple /fille retorse dont elle joue avec brio.
Pourtant la bande annonce m'avait tant donné l' envie d'aller le voir. Malgré l'acteur principal plutot mignon et bon dans son rôle l'histoire est déjà vu, trop plat à mon gout et j'aurai souhaité que les liens entre sa famille et lui soient plus approfondies... déçu !!!
Magnifique! Enfin de bons acteurs, merci aux clins d'oeil de la Comédie-Française! Je me suis reconnu dans cette passion et cet énervement juvénile! Comme quoi les passionnés ne s'arrêtent jamais!
Une pure merveille, un film sur la fin de l'adolescence d'une rare poésie, des acteurs jouant des personnages avec une grande justesse. Un de ces films qu'on regrette d'avoir déjà vu tant nous aimerions pouvoir le découvrir.
La boum 3 ! Niais et peu credible. Une scene culte neanmoins : la fete avec les touristes japonaises sur la musiqueninoubliable de 'J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage leurs petits...'
L'amour impossible entre un jeune garçon issu d'un milieu modeste et celui d'une bourgeoise du 16eme du même âge. Sauf avec une autre , toujours bourgeoise mais dont le père est le portrait de la "gauche caviar" façon Laurent Fabius ( Milieu de l'art) . Plus proche du téléfilm que d'une oeuvre cinématographique. Assez moyen dans l'ensemble. 2 étoiles.
Le réalisateur réussit parfaitement à recréer l'atmosphère de l'époque, avec bagnoles au super plombé, bars et chansons à l'appui. La quête éperdue du jeune premier est certe classique mais au final très émouvante. Les dialogues sont ciselés aux petits oignons, et la mise en scène vive. Mention spéciale aux acteurs et actrices (que j'aime regarder...)
Entre Rohmer et Deville, entre Musset et Marivaux, entre le rire et les larmes, voila un petit joyau d’équilibre, de construction et d’intelligence. Les acteurs sont tous excellents, certains issus de la Comédie française qui apportent des qualités de tenue et de diction peu fréquentes dans le cinéma français actuel. Pierre Niney et Audrey Bastien sont émouvants de justesse et de sobriété en amoureux issus d’un autre siècle qui prouvent finalement que l’amour n’a pas de frontières. Dans les seconds rôles, mention spéciale à Hervé Pierre en père non-conformiste et à Catherine Chevallier, mère du jeune héros, au talent discret mais solide. Nous sommes dans la France mitterrandienne débutante et assistons à l’exposé de la juxtaposition d’une jeunesse dorée et de celle qui travaille la nuit et colle les affiches. Dans ce contexte bouleversé (la crainte des rouges » ou des « cocos »), un jeune émule de Rastignac tente sa chance à Paris en usurpant un rang social qui n’est pas le sien. Le film offre au fur et à mesure de son déroulement une montée en qualité proprement sidérante. Démarrant sobrement et de façon anodine, il avance par petites touches et sans jamais perdre son unité, grâce à une progression minutieusement étudiée de l’histoire et un rendu psychologique des personnages d’une finesse remarquable. Le dénouement est merveilleux de grâce et de luminosité. Un film dont on sort rêveur et peut-être un peu plus intelligent… Ce n’est pas si fréquent !
La France bascule à gauche, et Primo tombe amoureux d'une fille issue d'un milieu plus nanti que le sien. La naïveté, l'insouciance, l'avenir à portée de mains de jeunes adultes au début des années 80. Le charme des acteurs, parfaits, n'atténue pas le côté déjà-vu et les clichés du scénario. Les pièges du cinéma d'auteur sont passés par là, dialogues sans erreurs de syntaxe, sentiments "complexes", et plans poseurs. Par moment, la fraîcheur parvient cependant à percer au détour d'un rebondissement sentimental. Mais en l'occurrence, on se croirait un peu trop dans une sorte de soap sous influence cinéma Nouvelle Vague.