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Schwann
10 abonnés
261 critiques
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1,0
Publiée le 13 mars 2012
J'aime regarder les filles ou "Quand on ne peut pas avoir la fille qu'on aime, faut aimer la fille qu'on a" (1977, merci Shake pour tes perles) - et encore cette phrase est plus drôle que le film. Plat et peu audacieux, tout sauf dynamique, avec des conceptions à l'emporte-pièces et des incohérences tout du long. On attend ce qui pourrait le faire décoller en vain. Dommage qu'Alfred de Musset se soit retrouvé noyé dans des dialogues fades et insignifiants.
Mouaif, mouaif ... Film moyen, avec des personnages à qui on a envie de donner des baffes. Primo est vraiment con et Grabrielle n'est vraiment qu'une petite riche orgueilleuse. Seule Delphine est sympathique (j'ai notamment bien aimé la référence à "On ne badine pas avec l'amour"). Je n'ai pas trop compris ce que venait faire le contexte politique dans tout ça. Les "bourges" sont vraiment trop caricaturés même si les acteurs dans l'ensemble jouent plutôt bien. Un film vraiment pas terrible mais pas non plus affreux si vous vous ennuyez.
Mai 1981, François Mitterrand va être élu à la présidence de la République. Primo devrait préparer son bac si Gabrielle, jeune fille de la bourgeoisie parisienne n’occupait pas toute son attention.
Frédéric Louf nous propose un film sur les ados sur fond de guerre des classes et de l'arrivée de la gauche au pouvoir. Un récit aussi captivant qu’une bluette pour jeune fille en fleurs. Seul vrai intérêt du film : la prestation de Pierre Niney, parfait. Bref, un film sur les ados écrit par un adulescent. C’est tellement frais que ça nous laisse froid. www.zabouille.over-blog.com
Pas évident de critiquer ce « J'aime regarder les filles ». Sans être passionnant, le résultat se regarde sans déplaisir, et personnellement cela me fait toujours quelque chose d'être plongé à l'époque des années Mitterrand, d'autant que si la reconstitution n'est ici pas nécessaire, l'esprit semble bien là, le réalisateur ayant eu la bonne idée de plutôt placer son récit dans les milieux droitiers, offrant un regard un peu original sur le sujet. Maintenant, même s'ils sont plutôt sympathiques et sincères, il serait mentir que d'écrire que ces atermoiements sentimentaux entre un gentil « gauchiste » et une jolie bourgeoise nous captivent outre-mesure, malgré quelques moments touchants. C'est drôle : je trouve le film à la fois assez juste et un peu agaçant : l'ensemble a beau rester crédible, j'ai du mal à a adhérer totalement à ce genre d'histoire, allez savoir... La faute peut-être aussi à la famille du héros, pour le coup vraiment caricatural (le père, un festival!) et venant quelque peu alourdir le tableau final. Sinon, Pierre Niney est comme toujours impeccable, bien entouré pour le coup par Audrey Bastien et surtout Lou de Laâge, parfaite en « droitiste » ne sachant (vraiment) pas ce qu'elle veut. Honnête, à défaut d'être vraiment abouti.
J'ai passé tout le film à me demander qui était ce petit con. D'abord l'acteur, que j'étais persuadé d'avoir déjà vu dans un autre film – c'était le cas dans Nos 18 ans –, mais c'est son physique à la Louis Garrel qui m'a interpellé et m'a fait confondre les deux (merci Première !). Et j'ai aussi passé tout le film à me demander qui était ce personnage. Cette insouciance, cette audace, cette désinvolture, qui agace ses proches mais qui nous amuse et nous touche. Primo (oui, c'est son nom) c'est avant tout l'ado que nous avons tous été (enfin moi, je l'ai été) : Pas concerné par la politique, irresponsable, drôle et aux tendances épicuriennes. C'est un peu un môme qui n'aurait pas grandi et qui n'a pas conscience de toutes les réalités qui l'entoure, préférant se réfugier dans ses illusions de poète aguerri.
Le titre porte donc très bien son nom puisqu'en cette année 81 où le tout Paris est en ébullition à l'approche et à la suite des élections, Primo n'a d'yeux que pour Gabrielle (et on le comprend, Lou de Laâge je suis amoureux), cette jeune fille bourgeoise qu'il rencontre par hasard au cours d'une soirée parisienne. L'intérêt est donc de découvrir comment un type du petit monde qui n'a pas grand chose à offrir hormis des godasses trouées et des yeux au beurre noir, puisse intégrer cet autre monde où les appartements se comptent en hectomètres et où les bouteilles de vins se comptent en milliers de francs. La réponse est simple : Mentir. Et c'est ce que fait Primo, très mal soit dit en passant. On pourrait crier au cliché du fils-à-papa avec les personnages que Primo est amené à croiser après cette rencontre avec Gabrielle. On pourrait, mais on ne le fait pas. Car toute la surface politique n'est qu'un prétexte au développement du personnage principal, le contexte politique étant une toile de fond qui reste discrète, de manière volontaire ou involontaire, peu importe.
Le film est plus intimiste, prenant parfois des allures de Romeo et Juliette, mais l'amourette du personnage n'est pas forcément l'élément majeur du film. Alors oui, il serait mentir de dire que le film ne repose par sur ses histoires passionnelles qui sont plutôt réussies, mais il y a une évolution plus générale, celle d'un homme qui essaie de chercher sa place, à tâtons, entre erreurs et maladresses. C'est son histoire, à l'écart du conformisme de la société, de ses règles et de ses obligations, qui se met en évidence à mesure que les minutes passent. La sympathie immédiate se transforme en véritable complicité, et les situations auxquelles est confronté Primo finissent par nous faire sourire comme nous émouvoir.
Le casting est agréable à suivre, et il est difficile de s'ennuyer ou de s'énerver devant cette comédie dramatique spéciale eighties. Mais il est aussi difficile d'y voir autre chose qu'un moment de cinéma mineur. Je n'aime pas être sévère avec les films que je vois mais j'ai pourtant l'impression de l'être avec celui-ci ; car, même si j'ai passé dans l'ensemble un bon moment, je ne peux m'empêcher de juger anecdotique une telle histoire, qui sera bientôt oubliée. Le personnage plein d'incertitudes est touchant, les jeunes filles aussi ravissantes qu'incompréhensibles, le scénario fait de surprises nous accroche de bout en bout, et on s'enivre d'une vague qui mêle art et romantisme. Pour un premier film, c'est prometteur ; pour un film, c'est pas mal mais ça manque tout simplement de puissance. Comme une fille mignonne mais qu'on ne baiserait pas pour autant...
Perfide, adj : qui manque à sa parole, trahit la personne qui lui faisait confiance.
Les femmes sont perfides et les hommes vicieux, la rencontre de ces deux monstruosités fait pourtant parfois des étincelles et/ou fait naître la sensation d'un cœur lâché dans le vide depuis le sommet de la Tour Eiffel.
Ce film est très décevant... L'époque à laquelle il se déroule (mai 81) n'apporte rien, car elle n'est visible ni dans les décors, ni dans les dialogues, ni dans les idées véhiculées par le film. L'intrigue, ensuite, est assez décousue et le rythme peu soutenu. Les personnages, enfin, sont assez creux : on ne parvient ni à les aimer, ni à ressentir un peu d'empathie pour eux. Preuve qu'il ne suffit pas de rassembler années 80, jeunesse, premières amours et Alfred de Musset (la barbe !) pour faire un bon film...
S'il existait un prix du film sans scénario , ce film l'aurait sans doute obtenu haut la main. Dommage que des films aussi insipides puissent accaparer des budgets de production pourtant si difficiles à obtenir,
Je suis d'accord avec Lola H, parfois les critiques ne volent pas haut, mais il ne faut pas trop s’y conformer sinon on a pas fini d’être dégoûté. Concernant le film, je dois dire que j’ai été agréablement surpris par cette petite comédie, on se laisse gentiment embarqué et pourtant je suis assez difficile. L’acteur principal est tout simplement magistral, il faut retenir son nom car on va en entendre parler. Le ton de ce film est parfait, c’est rigolo, tendre et soutenu de bout en bout. J’ai passé un bon moment.
Ce film à petit budget est très surprenant. Il est vrai que la réalisation, les jeux d'acteurs sont moyens voir sur certains points mauvais. Cependant l'histoire est émouvante et intéressante. Personnellement ce ne sont pas les histoires de romance qui m'attirent dans ce film, mais plutôt la situation de notre personnage. Bien qu'il y ait des clichés, certains points se retrouvent dans la réalité sans pour autant exagérer comme dans ce film. C'est un film à voir, surtout pour les gens qui aime les petits films comme celui ci.