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Un visiteur
3,0
Publiée le 27 avril 2013
Inégal. Le début est très appréciable, on retrouve la touche de fraicheur de Leclerc, on suit avec un certain plaisir ce joyeux bazar dirigé par un très bon Elmosnino, une Maiwen plus en forme que devant sa caméra et le jeune Félix Moati qui se démarque. La seconde partie est plus brouillonne, cela devient un bon bordel, beaucoup (trop) de sujets sont traités, le rôle de Sara Forestier part dans tous les sens… j’ai décroché.
Me suis beaucoup amusé, il y a du rythme. Les acteurs sont super, Eric Elmosnino ont ne s'en lasse pas. Ce film est à prendre au second degré. Ils sont tellement pathétique que l'o finirait par s'attacher. Sara Forestier en miss catastrophe vivant dans un autre monde est remarquable. Les idées sont bonnes. J'aurais préféré une fin plus euphorique, mais cela reste un excellent film qui n'a aucun mesure avec de grands navets comme plan parfait ou Pamela rose.
Le 3ème long-métrage de Michel Leclerc est sans aucun doute le moins réussi, après les excellents "J'invente rien", et "Le nom de gens". Ici, le réalisateur nous raconte sa vision autobiographique de l'émergence des "télés libres", en particulier son expérience active au sein de l'associative Télé-bocal. Comme souvent chez Leclerc, on retrouve une empathie teintée de dérision envers ses personnages, une galerie de gauchistes pétris de contradictions, sympathiques et déterminés. Mais "Télé Gaucho", sans doute volontairement, renvoie vraiment une image de bordel permanent, de film excessivement foutraque et brouillon. Si certaines scènes sont réussies (souvent dans le registre de l'émotion), l'humour est franchement inégal, voire lourd, avec des personnages sans intérêt (Adonis, Bébé...) et une Sara Forestier agaçante dans son auto-caricature du "Nom des gens". Néanmoins, il se dégage de "Télé Gaucho" une atmosphère sympathique, et on va dire qu'une telle aventure valait sans doute bien un film.
Une comédie ratée. Un groupe d'acteur pas convainquant, sauf Eric Elmosnino qui est crédible dans son rôle. Ce film est sans intérêt, les gags sont inexistant et les personnages ne sont pas attachant. Un film à oublier.
Vraiment un excellent film. Rafraîchissant et d'actualité. Un réel moment de plaisir. Les acteurs sont bons et chaque personnage joue son rôle. Pas de surplus.
Eh beh... Quel échec! C'est très très mauvais... S'agit-il d'une satire? En tous les cas, il n'y a pas un seul personnage sympathique... Tous aussi cons (et franchement pas drôles). C'est bien dommage...
Je m'attendais à un truc bobo genre LOL ou Les Petits Mouchoirs et finalement non ! Malgré des anachronismes difficiles à avaler qui marquent un manque de soin, de moyens ou d'idées dans la réalisation (voitures, tenues des flics...), le film est savoureux et le duo Elmosnino/Maiwenn y est pour beaucoup ! J'avoue j'ai ri !
Un peu trop léger, utopiste, et sans réel fond, en plus d'être certainement trop long pour une comédie de ce genre ... C'est moyen, on à du mal à s'accrocher.
Incomparable avec Le nom des gens, on se fait chier... Je ne me rappelle pas avoir souri. Par contre sacré défaut de réalisation, un gros anachronisme, l'histoire est censée se passer dans les années 90, mais dans certaines scènes on voit des voitures de notre temps (nouvelle Clio, nouvelle Espace), ça ne fait pas très sérieux...
Carbone 14 TV La premiére des libertés dans la création, c'est de ne pas être dépendant de l'argent. Mais dans le même temps cette liberté a les limites du principe de réalité. Reste à savoir où on place son ambition. Quel juste milieu existe-t-il, entre liberté créative et liberté financiére? Télé gaucho a le charme de la sincérité. Du premier combat "fleur au fusil", l'ambition "immatérielle"... C'est l'histoire de télé bocal, unique chaîne associative diffusée essentiellement dans les cafés du nord-est parisien. C'est comparable à l'histoire des radios libres, sauf que dans ce cas précis les chaines libres n'ont jamais vu le jour. Pour des raisons politiques et financiéres, on imagine...
C'est un symphatique film de bande, Maiwenn est à gifler comme d'habitude et Elmosino impeccable. Dans la "gauche" lignée du nom des gens, leclerc signe un film un peu convenu et surtout trop proche me semble-t-il de son précédent... Le filon gauche nostalgique, gauche oeuf de lampe, est un filon qui s'épuise très vite... Hollande, hélas nous le prouve, le néo-romantisme de gauche aboutit au pire: stagnation et corruption. Le probléme de cette gauche, celle de Leclerc, c'est qu'elle croit non seulement avoir le "monopole du coeur", mais aussi celui de la morale!!! En peu plus de réalisme social et beaucoup plus d'imagination politique...
Ca se regarde avec la nostalgie de celui qui n'existe qu'en étant dans l'opposition. Une question structurelle!
Ce film est divisé. Une première partie de bonne qualité, un scénario fournit et concret, des personnages bien marqués, un certain humour qui reste bon enfant. Sans rentrée dans la démagogie ou autres clichés puérils, Télé Gaucho prend la direction du premier long-métrage de Michel Leclerc, Le nom des gens. Mais la comparaison s'arrête là. La deuxième partie est décevante. Le film traîne en longueur, il n'y a plus d'essence dans le moteur. Si l'idée du plan 4/3 était farouchement osé et jouissif, le fait de répéter les mêmes plan dans un même film l'ai un peu moins. La fin est décevante dans la mesure ou le film avait démarré sur une base dite "du n'importe quoi", dans le genre Kervern/Delépine, mais en imposant la patte Leclerc. La fin est plus "HT1", plus standardisé et l'audace fuit au réalisateur. C'est bien dommage.
Typique du cinéma français: de très bons acteurs, mais le tout globalement lourd. Même si quelques passages sont amusants, on a du mal à accrocher à ce film assez anachronique, et assez plat au niveau de l'image et de la manière de filmer. Quel est le point de vue du réalisateur? Le message ne passe pas.
Comme tout le monde j'avais beaucoup aimé le charme exubérant de Sara Forestier dans "Le nom des gens". Aussi je me faisais une fête de voir le nouveau film de Michel Leclerc et de l''y retrouver dans le rôle d'une fille un peu paumée, un peu fofolle, et très désinhibée avec les choses du sexe, en bref très proche de celui qu'elle tenait dans "Le nom des gens". Largement autobiographique, "Télé gaucho" raconte l'expérience vécue par le jeune réalisateur dans une télé pirate. Il parvient à capter l'esprit gentiment foutraque de cette bande d'anarchistes aux profils stéréotypés : le patron fumiste (Eric Elmosino), l'idéologue engagée (Maïwenn), le régisseur ahuri (Samir Guesmi) .... Mais, de peur de manquer d'un fil directeur il se focalise sur le parcours d'un jeune cinéphile, double revendiqué d'Antoine Doisnel, obligé de choisir entre son engagement militant et les compromissions de la télé commerciale. Du coup, malgré une Emmanuelle Béart plus convaincante qu'elle ne l'avait été depuis longtemps, le film emprunte une ornière déjà toute tracée sans grand intérêt : celle du film initiatique. C'est dommage car on aurait aimé passé plus de temps avec la petite bande sympathique de Télé Gaucho