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Un visiteur
2,5
Publiée le 9 mars 2013
Film très sympathique ! Beaucoup de clichés mais un humour d'époque sympas comme tout, même pour le trentenaire que je suis. Je ne parlerais pas de politique mais d'œuvre cinématographique et je dis bravo car les personnages ainsi que les décors sont attachants comme tout ! Un Éric Elmosnino génial pour la 2ème fois (guerre des boutons précédemment).
Ce film est divisé. Une première partie de bonne qualité, un scénario fournit et concret, des personnages bien marqués, un certain humour qui reste bon enfant. Sans rentrée dans la démagogie ou autres clichés puérils, Télé Gaucho prend la direction du premier long-métrage de Michel Leclerc, Le nom des gens. Mais la comparaison s'arrête là. La deuxième partie est décevante. Le film traîne en longueur, il n'y a plus d'essence dans le moteur. Si l'idée du plan 4/3 était farouchement osé et jouissif, le fait de répéter les mêmes plan dans un même film l'ai un peu moins. La fin est décevante dans la mesure ou le film avait démarré sur une base dite "du n'importe quoi", dans le genre Kervern/Delépine, mais en imposant la patte Leclerc. La fin est plus "HT1", plus standardisé et l'audace fuit au réalisateur. C'est bien dommage.
Le 3ème long-métrage de Michel Leclerc est sans aucun doute le moins réussi, après les excellents "J'invente rien", et "Le nom de gens". Ici, le réalisateur nous raconte sa vision autobiographique de l'émergence des "télés libres", en particulier son expérience active au sein de l'associative Télé-bocal. Comme souvent chez Leclerc, on retrouve une empathie teintée de dérision envers ses personnages, une galerie de gauchistes pétris de contradictions, sympathiques et déterminés. Mais "Télé Gaucho", sans doute volontairement, renvoie vraiment une image de bordel permanent, de film excessivement foutraque et brouillon. Si certaines scènes sont réussies (souvent dans le registre de l'émotion), l'humour est franchement inégal, voire lourd, avec des personnages sans intérêt (Adonis, Bébé...) et une Sara Forestier agaçante dans son auto-caricature du "Nom des gens". Néanmoins, il se dégage de "Télé Gaucho" une atmosphère sympathique, et on va dire qu'une telle aventure valait sans doute bien un film.
Fort de son succès avec Le Nom des gens, Michel Leclerc revient traiter de politique avec humour et bonne humeur, en parlant de sa propre expérience dans Télé Gaucho. Télévision locale, cette dernière a pour but de montrer les inégalités du pays et de défendre les causes qui leur semblent justes.
Télé Gaucho est un film qui se revendique sympathique (et il l'est), mais ne vise pas plus haut. Volontairement brouillon et sans réelle profondeur, on suit cette histoire ayant le désir de montrer le côté bordélique et insouciant du parti de gauche, où certains sont en désaccord sur leurs principes. Porté par des acteurs qui se font plaisir (Elmosnino, Maïwenn) ou des révélations (Moati), le récit arrive à trouver une certaine justesse.
Souvent très drôle par des situations cocasses ou des personnages hauts en couleur, on regrettera cependant le jeu de Forestier, calqué sur son interprétation dans Le Nom des gens. Totalement allumée, elle en fait un peu trop pour que la pilule puisse passer. Par ailleurs, nous avons l'impression que les relation familiale et amoureuse du héros n'ont pas forcément leurs places dans le film, car elles sont plutôt ennuyantes et parfois même un peu lourdes.
Mais au-delà de l'aspect politique, c'est bien évidemment la télévision qui est visée, à juste titre. Car vingt ans après cette période d'insouciance et cette volonté de changer l'image des médias, la télévision est toujours aussi désolante. Et c'est peut-être finalement vers ce point qu'il faut se tourner pour comprendre en quoi Télé Gaucho est judicieux.
J'avais beaucoup aimé "Le Nom des gens", pétillant décalé et engagé Le nouveau film de M. Leclerc est encore excellent. Drôle voire très drôle, des personnages secondaires tous hilarants, un ton plein de joie de vivre. On y voit les contradictions de la lutte politique foutraque et gaucho, les joies et les peines des jeunes qui croquent dans la vie. Le film est très loin d'être parfait (comme Le Nom des Gens d'ailleurs). Les personnages principaux sont un peu fantomatiques, mais l'ensemble est d'un réalisme hilarant, sincère et cruel. On en ressort regonflé!
Profitez bien de ce film! Quand j'y suis allé ce vendredi soir au Halles la salle n'était pas pleine. Dépéchez vous! et faites passer le mot! (si vous aimez le film bien sûr ^^)
Je m'attendais à un truc bobo genre LOL ou Les Petits Mouchoirs et finalement non ! Malgré des anachronismes difficiles à avaler qui marquent un manque de soin, de moyens ou d'idées dans la réalisation (voitures, tenues des flics...), le film est savoureux et le duo Elmosnino/Maiwenn y est pour beaucoup ! J'avoue j'ai ri !
Inégal. Le début est très appréciable, on retrouve la touche de fraicheur de Leclerc, on suit avec un certain plaisir ce joyeux bazar dirigé par un très bon Elmosnino, une Maiwen plus en forme que devant sa caméra et le jeune Félix Moati qui se démarque. La seconde partie est plus brouillonne, cela devient un bon bordel, beaucoup (trop) de sujets sont traités, le rôle de Sara Forestier part dans tous les sens… j’ai décroché.
Si "Le Nom des Gens" était rafraîchissant et une vraie surprise, "Télé Gaucho" déçoit un peu. S'inspirant de l'histoire vraie de Télé Bocal, télé libre et indépendante des années 90, Michel Leclerc signe une comédie assez absurde. Son talent comique repose essentiellement dans la construction de ses cadres et la relation entre ses personnages et leur environnement (le coup des portes inutiles, le chameau en arrière plan, etc). Il y a également un vrai travail d'accessoirisation (que ce soit au niveau des costumes que des instruments de musique par exemple). Malheureusement, ça crie trop et ça gesticule trop. Maïwenn et Eric Elmonisno s'époumonent presque à chaque plan. C'est parfois drôle, parfois étouffant. Sara Forestier incarne avec talent, comme dans "Le Nom des Gens", une jeune femme lunaire, maladroite et attachante. Félix Moati aurait quant à lui gagné à être un peu plus impliqué dans son rôle. "Télé Gaucho" s'approche parfois dangereusement d'un "Télé Bobo", de par sa mise en scène (pastilles d'images en Super 8)et son récit quasi autobiographique (Leclerc faisait partie de Télé Bocal"). Le thème politique est assez bien travaillé. Leclerc pose une question et prend véritablement parti pour la cause politique qu'il défend (cela fait du bien, c'est assez rare dans un film français) : faut-il faire partie du système, le rejeter ou l'intégrer pour mieux le changer?
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/12/tele-gaucho.html
Typique du cinéma français: de très bons acteurs, mais le tout globalement lourd. Même si quelques passages sont amusants, on a du mal à accrocher à ce film assez anachronique, et assez plat au niveau de l'image et de la manière de filmer. Quel est le point de vue du réalisateur? Le message ne passe pas.
Michel Leclercq a vécu la grande aventure de la vidéo facile au profit de toutes les expressions. En faire une télé ambitieuse et débridée d'information, de témoignages, de libération a tourné court mais cette Télé Gaucho se retrouve dans un film qui sonne si juste qu'on se demande pourquoi de jeunes idéalistes ne pourraient pas retenter l'aventure. Le plaisir de tous et les idées généreuses enthousiasment, la volonté collective emballe la machine puis les individualismes se font sournois et la société complexe et structurée du XXIème sècle l'emporte et balaye le rêve. Film témoignage avec ses petits moments d'anthologie, Télé Gaucho est précieux pour tous.
Film qui reflète la vie d'une bonne petite équipe avec des visions et des intérêts différents avec parfois des bonnes caricatures mais sans réellement savoir qui à tort ou raison... Et oui, car la vie n'est pas blanche ou noire... Mais on ne s'ennuie pas et il y a quelques passages plutôt marrant !
C'est un film très drôle, avec des personnages truculents. Il n'y a que le rôle joué par Sara Forestier qui est un peu trop caricatural. Mais cette aventure est un peu tristounette au fond. Les combats gauchistes des années 70 sont perdus depuis longtemps dans les années 90, au moment où le film se passe. Et les militants gauchistes de ce film ne sont qu'une bande de rigolos caractériels, certes très drôles, mais sans talent, sans vision. Ce film raconte la fin du gauchisme, une fin en forme de pantalonnade. Les idéaux de la gauche sont devenus ridicules et anachroniques en cette époque ultra-libéraliste. Alors c'est drôle, mais tout de même, ça laisse un goût amer.