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Un visiteur
3,5
Publiée le 15 décembre 2012
C'est assez jubilatoire de voir l'enthousiasme qui règne dans cette jolie bande d'allumés. A sa tête un Eric Elmosnino génial et drôlatique, formant un couple détonnant avec Maïwenn, la belle promesse Félix Moati et une Sara Forestier toujours aussi énergique. Le scénario importe finalement assez peu, ce qui compte c'est l'auto-dérision, la petite critique sympa et pas trop méchante du milieu de la télé et le bonheur que l'on prend à suivre ces joyeux drilles.
Un jeux d'acteur des plus mauvais, des vieux clichés à gogo, des scènes grotesques et une Maiwen guelarde ! De plus le réalisateur semble avoir un problème avec la bretagne :)
Me suis beaucoup amusé, il y a du rythme. Les acteurs sont super, Eric Elmosnino ont ne s'en lasse pas. Ce film est à prendre au second degré. Ils sont tellement pathétique que l'o finirait par s'attacher. Sara Forestier en miss catastrophe vivant dans un autre monde est remarquable. Les idées sont bonnes. J'aurais préféré une fin plus euphorique, mais cela reste un excellent film qui n'a aucun mesure avec de grands navets comme plan parfait ou Pamela rose.
Délicieux moment de cinéma comme on en a peu dans l'année. Leclerc ne s'est pas loupé pour une seconde fois. Ses acteurs sont brillants de justesse, tous. premiers et seconds rôles.
N'écoutez pas ceux qui descendent ce film juste par conviction politique personnelle. Ce film recèle de bonnes idées mises en application de bien forte manière et dans l'ensemble, les comédiens tiennent bien leurs rôles. C'est une univers abstrait et décadent mais qui reflète bien une atmosphère réelle. D'ailleurs, il suffit de regarder des chaînes comme TF1 et toutes les niaiseries de téléréalité abrutissantes pour se convaincre de la médiocrité audiovisuelle du paysage français.
Deux heures d'autodérision absolument jubilatoires, enchaînant les séquences enthousiasmantes et libératrices! Après deux heures de bonne humeur, pourquoi fallait-il seulement terminer sur la petite séquence finale juste avant le générique, toute en amertume ?
Très bon film. Il s'en dégage beaucoup de charme et il transporte dans cet univers décalé de Télé Gaucho. Il y a quelques pointes d'humour, juste ce qu'il faut, sans tomber dans le lourd ou les lieux communs comme souvent dans les films français actuels. Les personnages sont beaux, fragiles et charismatiques. Les acteurs jouent bien. Et il y a un beau parallèle et une belle critique des médias main stream et des des médias indépendants. Gros medias : argent, prostitution des principes de bon sens, machine à audimat, le qualité est bradée au profit de la quantité. Médias indépendants : anarchie, grande gueules, utopies, organisation un brin déstructurée, la parole pour tous mais parfois sans ordre. Dans ce film, les médias gros et petits sont placés face à leurs limites. Egalement un bon come back dans les année 90, avec sa touche de nostalgie. Télé Gaucho, j'adhère !
Après un si réussi "Le nom des gens", qu'est-il arrivé à Michel Leclerc ? Son "Télé-Gaucho" part dans tons les sens, on a l'impression que l'histoire se déroule dans les années 70 et pas des les années 90, le scénario est à l'image de ce qu'il montre : un vrai bordel... On aura aimé s'enthousiasmer avec les acteurs, bons au demeurant, mais on reste extérieur à ce qui se passe et on s'ennuie ferme... Encore plus ennuyeux que "Nous York" c'est dire !
Film qui ne va pas suffisamment au bout des choses. Il n'est ni complètement loufoque, ni complètement satirique, ni complètement drôle, ni complètement original. On reste donc sur sa faim, malgré quelques moments de franche rigolade, notamment autour de la désorganisation de l'équipe. Félix Moati est excellent dans ce rôle de jeune homme naïf et désabusé. En revanche, Sara Forestier fait vraiment peine à voir. Elle se débat, gesticule et hurle dans tous les sens pour essayer d'exister un minimum. On a malheureusement pour elle qu'une seule envie : rentrer dans l'écran et lui coller une grosse gifle pour qu'elle se calme. C'est bien dommage car on sent un grand potentiel dramatique chez elle. Comme la note l'indique, le ressenti sur ce film est plutôt mitigé, on n'est ni déçu, ni emballé.
"Woaw". C'est tout ce qui vous vient à l'esprit en sortant de Télé Gaucho. Accompagné du sentiment d'avoir assisté à un moment rare, un moment intense, d'émotion, de rire et de larme. Télé Gaucho c'est avant tout une bande de potes, attachants et attachés, pleine de folie et de bonnes idées. Avec ce film iconoclaste, Michel Leclerc souffle de l'air frais sur la comédie française, un peu poussiéreuse ces derniers temps. Que ce soit la révélation Félix Moati, touchant en grand adolescent, qui vit sa première expérience initiatique, un peu à la manière des Bildungsroman allemand ou du roman picaresque espagnol, Sara Forestier, bouleversante dans son rôle de jeune adulte fofolle et au final peu sûre d'elle, Maïwenn, militante infatigable du respect des droits et pourfendeur des valeurs de droite (comme la pornographie) ou encore Eric Elmosnino, excellent en gourou sympathique de chaîne de télé anarchiste, les acteurs sont tous à la hauteur de l'enjeu. Une bonne réalisation, un scénario implacable et bien huilé, ou encore un jeu d'acteur toujours juste (même celui des figurants, qui pèche pourtant dans la plupart des réalisations françaises), tout est parfait. L'humour, jamais lourd (on pense au déjà culte "Tu veux voir ma bite?" du début, où à la scène pornographique tournée sous la pluie), fait mouche à chaque fois et révèle une finesse insoupçonnée. Bref, on passe un très bon moment, et on ne voit pas les 1h52 passer. A voir en famille.
1996. Toute la Gaule est envahie par la pensée unique, le respect de l'ordre RPR, les blagues des Grosses Têtes et l'addiction naissante au voyeurisme pour tous, forme télégénique d'autopsie à la mode Vichy mâtinée de vénération sado-maso du Big Brother. Toute la Gaule ? Non ! Au fin fond du XXème arrondissement une petite communauté de sans-culottes résiste encore et toujours à l'envahisseur. Nos héros sont Adonis, le barde branché sur Chante France aux manières ambiguës ; Jean-Lou, le chef tyrannique mais généreux, escroc, bordélique en diable, bon vivant, gaucho par dédain du rasoir et amour des amazones ; sa meuf Yasmina, extrémiste et sensuelle à la langue bien pendue, s'il est encore possible d'utiliser cette expression sans passer pour macho ou grivois ; Etienne, le traître en puissance aux allures de beau gosse et aux propos aigris, et bien d'autres encore, romantiques, utopiques et branquignolles.
La bande, farouchement gauchiste et joyeusement foutraque, décide de faire de la télé comme Astérix fait de la politique : sans détour, en rentrant dans le lard des romains du PAF qu'ils ont dans le pif, quand leurs querelles intestines et leurs agapes hebdomadaires leur en laissent le temps. [..] la suite et d'autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/tele-gaucho-a62460309?logout [...] C'est au sein de cette tribu d'iconoclastes impulsifs et braillards que Victor, fils de la classe moyenne et de la nouvelle vague, fait ses premières armes dans le monde de la réalité de gauche et de la soupe populaire cathodique de droite, puisqu'il cumule le bénévolat libertaire avec un job pauvrement rémunéré auprès d'une star de l'écran à rétrécir la pensée, Patricia Gabriel (du nom du studio de M. Drucker), sorte de J.L. Delarue au féminin, c'est à dire qui se met la poudre sur et non dans le nez. Parce qu'il a 20 ans et qu'un film sans amour c'est aussi fade qu'une biscotte sans confiture ou un Tango à Paris sans beurre des Charentes, il tombe amoureux de Clara, une miss catastrophe dont la présence à la fois troublante de fragilité et pathétique d'incompétence suffit à relativiser l'importance exagérée donnée aux médias. On ne peut cependant lui en vouloir car il s'agit en fait de Sara Forestier, dont les grands yeux innocents sont des abîmes de tentation où tout homme se plairait à risquer sa vie pour le simple plaisir de rester un instant suspendu à ses lèvres avant la chute irrémédiable dans les tourments de l'amour et de la paternité. [..] la suite et d'autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/tele-gaucho-a62460309?logout [...]
Télé Gaucho est une oeuvre décalé qui assume son excentricité sans laisser de coté "les sujets politiques". Les acteurs eux sont en parfaite adéquation avec leurs personnages et donnent aux spectateurs un réel plaisir à les suivre dans leur "combat".
Un film complètement brouillon, on se demande vraiment quel est le sens, du début à la fin. C'est dommage car je leur des acteurs est super, j'adore Félix et Maiwenn mais je ne conseille pas ce film.