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Alain D.
600 abonnés
3 296 critiques
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4,0
Publiée le 17 février 2021
Écrit et dirigé par Claude Lelouch " Hasards ou coïncidences ", nous propose une histoire humaine à la fois remarquable et très dramatique. Une histoire soutenue par une magnifique BO signée Francis Lai-Claude Bolling, et des rôles remarquablement assurés. Pierre Arditi, comme toujours superbement efficace, est servit par des dialogues très subtiles. Quant à Alessandra Martines, elle se révèle véritablement solaire dans un rôle délicat a multiples facettes. Lelouch nous propose de jolis effets visuels et un montage donnant au film beaucoup de rythme. Pour le 42 ème film visualisé de Lelouch, j'ai également apprécié la diversité des décors ; la réalisation nous offre en effet de beaux voyages avec les ours au Canada, les Derviches tourneurs (et les chameaux) en Turquie, une ballade au Mexique, et de magnifiques séquences à Venise.
Lelouch, on aime ou on déteste. C'est vraiment un metteur en scene atypique. Et bien moi, je l'aime bien ce type, qui essaye de se triturer l'esprit pour nous emmener avec lui dans ses délires cinématographiques, dans ses voyages parfois féériques, dans des univers souvent particuliers. Certes, parfois, on a du mal à adhérer à l'esprit, au messages (et je comprends qu'on puisse détester), et parfois on est pris dans un tourbillon de folie, dans une danse infernale. Et cette fois-ci, le résultat est exceptionnel : j'ai été pris tout du long. MERCI Mr Lelouch pour ce moment délicieux avec cette envoutante danseuse, ces images de villes européennes et ces répliques délicieuses..
Lelouch est un homme étonnant. Cela va bien faire quarante ans qu'il emmerde les spectateurs au point que ceux-ci ont définitivement déserté les salles de cinéma et qu'il trouve quand même des producteurs pour financer ses délires lourdissimes sur la métempsycose et autre bidules pseudo-paranormaux qui essayent de dire que ce qui est n'est pas vraiment et que ce qu'on croit ne pas être pourrait bien l'être même si ce pourrait ne pas être non plus enfin.....il est pas sûr lui-même mais ça le dérange pas au point de poser sa caméra folle qui a fait vomir à force de mouvements erratiques plus de cinéphiles que la vodka Smirnoff à travers l'histoire. Dans le genre, "Hasards et Coincidences" est un pur chef d'oeuvre....de ridicule.
Lelouch dans sa période n'écrivons pas de scénario, laissons les acteurs jouer et on verra comment on peut lier les images à la fin. PLV : autant le sourire d'Alessandra est envoutant autant il peine à combler l'absence d'histoire
Une oeuvre fade dans la filmographie de Claude Lelouch,qui encore plus que les autres,échappe à toute considération rationnelle.Le script improvisé surprend,d'autant que "Hasard ou coïncidences" semble très autobiographique.La femme du metteur en scène,la vaporeuse Alessandra Martines tient le haut du pavé,en danseuse étoile gracieuse qui perd ses 2 êtres les plus chers sur un stupide accident marin.S'ensuit un long travail de deuil,un retour sur les lieux chéris par son fils(la Baie de l'Hudson,un stade de hockey,Acapulco,la Turquie),alors qu'un romanesque acteur installé au Canada,part à sa recherche,après avoir pénétré sa vie via une caméra volée.Lelouch s'égare en bavardages lourds,explicatifs,balançant des phrases toutes faites qui ne veulent pas dire grand chose.Le temps passe bien lentement,et on touche les limites d'un système qui veut absolument naturaliser la réalité.Il y célèbre l'art,à travers la peinture,la danse classique,le cinéma-théâtre;mais malgré l'honnête prestation de Martines,toutefois trop dans les extrêmes(le smile jusqu'aù oreilles,suivi d'un air renfrogné persistant),on finit par lâcher prise.Clap de narcissisme.
La laideur de l'affiche officielle est plutôt décourageante, pourtant ce film est beau est touchant, l'histoire est belle, sensible et bien écrite, de plus elle est auréolé par la présence magique de Alessandra Martines, fabuleuse dans son rôle. Les images sont splendides, la mise en scène très inventive et la bande son impeccable. Seule petite ombre au tableau les répliques "trop écrites" de Pierre Arditi
Récit assez tarabiscoté mais touchant d’une femme qui part en pèlerinage pour tenter de survivre après une tragédie, interprétée avec bcp de justesse par Alessandra Martines. 3,25
Je continue d’arpenter la filmographie de Claude Lelouch que j’apprécie beaucoup. Comme je l’ai déjà écrit : avec Lelouch, on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un film à l’autre. Envie de redécouvrir « Hasards et coïncidences ».
Je crois que tout est dit dans le titre qui résume en trois mots (avec la conjonction de coordination) les écrits de Claude Lelouch : ses histoires chorales jouent sur les hasards et les coïncidences. Comme je l’ai lu dans une critique à l’époque de sa sortie : « Claude Lelouch offre des rôles à ses nouvelles femmes comme d’autres offrent des bijoux. » Ici, Alessandra Martines dans le rôle de Myriam.
Ce n’est pas en soi désagréable ce périple autour du monde mais c’est long. Evidemment long puisque Myriamspoiler: se fait voler sa caméra et revient sur ce qu’elle a déjà filmé. La même impression pour la filmographie de Lelouch : déjà filmé…
Je retiendrai que "le clou souffre autant que le trou"…
Le film s'ouvre sur un documentaire à propos les ours blancs canadiens puis file à Venise célébrer la rencontre charmante entre une danseuse, jeune maman séparée, et un peintre faussaire. C'est incongru à la façon romanesque de Claude Lelouch, dont on sait sait bien qu'il fera le lien plus tard avec plus ou moins de pertinence, de la même manière qu'il glissera sa définition des hasards et des coincidences... Sa romance souriante entre Alessandra Martines et Pierre Arditi est commune et futile, avec toutefois quelques dialogues spirituels et la séduction des deux comédiens. Puis vient la la rupture de ton inattendue et Lelouch saute à pieds joints dans le spoiler: mélodrame. . Sa mise en scène éclatée, comme toujours, ménage les effets de surprises mais n'évite pas toujours, de mon point de vue, le mauvais goût ou une certaine emphase. La beauté d'Alessandra Martines, qu'elle soit radieuse comme au début du film ou défaite ensuite, m'a beaucoup aidé à continuer à m'intéresser à ce sujet trop long, encombré de scènes inutiles ou redondantes. Quant à la thématique du hasard, il faut la prendre comme un élément romanesque et dialectique typiquement lelouchien qui nous touche, nous convainc...ou pas.
Je viens juste de voir ce film en DVD .pourquoi je lavais acheté ce DVD ? Justement parce que je savais quavec Mr Claude Lelouch, on ne sennuyait jamais pourtant, il a bien dû rester ..oui .quelques années dans un placard quelconque ..cest bien de se garder comme ça des petites perles ..car OUI CE FILM EST MAGNIFIQUE et OUI CEST DU LELOUCH .donc on naime ou on naime pas, même si cette maxime me semble toujours un peu réductrice pour qualifier luvre de ce cinéaste .Cest pas si commun que cela davoir son empreinte dans le cinéma ..bref voilà un film qui fait du bien des répliques qui font mouche, des acteurs plus que parfaits car que dire de la lumineuse Alessandra Martines .. ??? Shes simply perfect alors, peut-être quon peut tenter cette maxime (un peu meilleure ??!!!) : plus vos films sont critiqués plus vos films sont grands, Mr Lelouch ?.
toujours partagée avec Lelouch....Passer du bonheur au malheur et ensuite se demander qui estèle malheur qui est le bonheur ? Spécial et tenant ! à voir