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    Faust
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    98 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Quelle claque!!! A se damner.........................................................
    lionelb30
    lionelb30

    438 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Oeuvre deconcertante, a la fois enervante et fascinante.Pas un seul personnage normal , ambiance et lumiere assez glauque.Hors normes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 juillet 2012
    Baroque, enivrant, dérangeant, ennuyant... le tout à la fois! Et au final, on se dit que le cinéma c'est aussi fait pour ça.. sortir des sentiers battus... offrir une vision du monde pas forcément plaisante, nous embarquer dans un univers qui bouscule nos repères... Alors pour ça, un voyage incomparable, "Faust" est vraiment un grand film !
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    117 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    une variation poétique sur Faust par un grand cinéaste russe , qui utilise ici les gris , et les bleus de manière magistrale pour un film très peu facile d'accès mais qui à la sortie nous met une bonne claque sur un sujet somme toute éternel !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    Le procédé sokurovien d'anamorphose métamorphose littéralement l'absence même de structure narrative en un cercle infini qui tord les lignes du monde d'aujourd'hui et replace l'altérité radicale de nos doubles, admirablement représentée par la non-reconnaissance par Margarete du cadavre de son propre frère, dans la perspective irrémédiablement vacillante de l'héritage politique du vingtième siècle.
    adamtra
    adamtra

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juillet 2012
    Après avoir vu le film, nous savons que le Diable existe. Il s'appelle Alexandr Sokurov.
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2013
    La première heure est assez laborieuse, l'histoire et les personnages s'installent dans des séquences parfois inutiles et qui durent trop longtemps. Puis arrive l'assassinat du jeune homme et, de cet instant à la fin du film, c'est juste inouï, d'inventivité, de beauté, d'intelligence, de profondeur. Je sais depuis longtemps quel immense cinéaste est Sokurov mais Faust le montre une fois de plus, en clôturant magistralement la tétralogie. La mise en scène, les décors, la photo, les costumes sont d'un niveau exceptionnel. Le jeu d'Anton Adasinskiy est prodigieux. C'est une lecture sensible et intelligente, et totalement intemporelle du mythe de Faust. C'est une réflexion puissante sur la vie et la mort. On est à la fois dans Jerome Bosch et dans Dostoïevsky. Dommage que le film soit parlé en allemand car il est tellement russe dans son esthétique et sa mélancolie que le russe lui irait parfaitement. A mon sens il y a deux cinéastes vivants capables d'un tel souffle ; Terence Malick et Alexandr Sokurov.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2012
    Surprenant à tout points de vue, cette version du texte de Goethe librement adapté par Sokourov est d'une grande ambition cinématographique. Faisant un travail particulier sur l'image (le format utilisé, les distorsions d'image) comme sur le son, le cinéaste réalise un film fascinant qui possède une véritable beauté plastique jusque dans le choix de ses lumières et de ses décors. Ici le peuple est assailli par la misère et Faust pousse son vice jusqu'au bout en signant un pacte avec le diable pour posséder une jeune fille. Faisant fi de quasiment tout élément fantastique, le scénario s'intéresse surtout à la relation perverse qui lie Faust à l'usurier, tous deux interprétés par des acteurs incroyables qui nous offrent de superbes scènes de discussion métaphysiques ou philosophiques. On aurait pu se faire chier mais non à part peut-être un peu sur la fin ce qui reste honorable pour un film d'une telle durée sur un sujet aussi difficile, l'ennui ne venant jamais grâce à une mise en scène toujours surprenante. Si ce film n'a pas changé notre vie comme l'a dit Darren Aronofsky, il est certainement un grand moment de pure beauté cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 juillet 2012
    En général, je ne déteste pas les films un peu intellos. J'ai été voir 11 Fleurs, la Petite Venise, Deep Blue Sea que j'ai tous aimés.
    Mais là ce n'est absolument pas possible: le réalisateur devrait absolument consulter un vrai thérapeute.
    Ce film est long, laid et ennuyeux à mourir.
    A éviter
    Antn D
    Antn D

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 juillet 2012
    Une diarrhée verbale de plus de deux heures, tantôt magnifiée par des images suffocantes de beauté, tantôt tutoyant le kitsch laid et facile du Seigneur des Anneaux. Sokurov nous éclabousse de son génie plastique et de sa bouillie pseudo-philosophante totalement inepte. J'ai retrouvé le même syndrome que celui de Tarkovski dans Stalker: une purge vertigineuse et parfois sublime, mais une purge tout de même. Rien de plus indigeste qu'une mise en scène envoutante et une esthétique puissante au service d'un propos vaseux et volontiers scatologique et grossier. Fascinant et consternant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Long, laid et ennuyeux. Il manque l'essentiel : l'humour des dialogues de Goethe et la stimulation intellectuelle induite par son chef-d’œuvre. Ici, il n'y a qu'un semblant de philosophie et une complaisance écœurante dans des scènes glauques. Mais c'est essentiellement l'ennui qui m'a fait quitter avant la fin.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juillet 2012
    Décevant et souvent ennuyeux ! Certes les images sont souvent très belles (surtout en début de film). Parfois aurons nous l'impression d'avoir à regarder des tableaux . Pour autant est suffisant !
    Non ! On est loin du récit de Goethe ! C'est souvent laid et d'une confusion à tomber . Sans oublier une voix off trop présente et une incessante suite de paroles et élucubrations sans queue ni tête . On ne ressent rien , on s'ennuie ferme . Ai je même vu des spectateurs s'enfuir au bout d'une heure !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2012
    Ce Faust au niveau des décors, et des costumes, bref tout ce qui n'est pas acteurs et mise en scène, est un des plus beaux films que j'ai vu, l'image est sublime même si elle appartient techniquement plus à la réalisation qu'à l'ensemble des aspects matériels qu'on nous sert. Quant à l'histoire, elle est cohérente, solide, si tant est qu'on soit d'accord avec la légende de Faust, l'homme qui vend son âme au diable. Après tout ça vaut celle de Batman, non? Les acteurs sont tous intenses, et le choix difficile du diable, ou plutôt de l'usurier tel qu'il est nommé, a trouvé corps (même maquillé) et esprit en la personne d'Anton Adasinskiy livrant une performance mémorable campant un monsieur larve, médiocre plaintif, fixé en névropathe sur sa survie dépendant du malheur des autres, semant ses subterfuges pour meubler de sens sa disgrâce éternelle. C'est quand même du Goethe plutôt respecté, alors si oui la mise en scène cherche le malaise et notre trouble, et y parvient, sans nous dégoûter mais nous fascinant, ce n'est pas que tout est du n'importe quoi pseudo intello, non il faut s'aventurer sur son chemin. "L'homme veut voler mais il a peur du vertige". Une fois embarqué dans le rythme du découpage très esthétisant sans jamais pourtant s'appuyer ostensiblement sur les nombreuses qualités qu'il dévoile, on déchiffre sans difficulté les développements de cette descente aux enfers. Dans un monde/ville où la guerre rôde au lointain et la faim au plus près, pendant que le cours normal des choses n'arrive plus à rendre supportable cette déliquescence, notre Faust voudrait la paix de l'âme, une spiritualité qui le comble, satisfasse son intellect et équilibre son coeur, mais le mal a sous son emprise trop de voisins, qui s'agitent et passent en chevauchant leurs instincts primaires et en respectant l'ordre établi des inégalités sociales. Il est bien intentionné, plus délicat et lucide que la plupart des gens. Seul l'amour le sauverait, comme il veut sauver une oie blanche aux cheveux blonds, prêt à recommencer sa vie, en la commençant avec elle. Sa vulnérabilité ne s'effacera pas sous l'avalanche de ce bonheur qui ne viendra jamais. Vous connaissez l'histoire. C'est long c'est lent, c'est un bout de papier où il vend son âme, qu'on peut déchirer, brûler, refuser d'honorer, parjurer; et il en tombera plus vite encore, sur la même trajectoire que là où il aurait atterri s'il ne l'avait pas vendue, s'il avait mis tout le temps d'une vie longue à rejoindre ce tombeau, ici sa vie en enfer. Sokurov a déclaré vouloir faire des films qui donnent force et espoir. Quelle ambition! Parfois il s'est loupé en devenant bien ennuyant. Ici il a réussi, égalant son maître Tarkovski peut-il s'autoriser à penser, le surpassant pouvons-nous en juger. Oui ça va rester, c'est incontestable, magique travail, oui c'est un réel chef-d'oeuvre. Oui ce n'est pas pour tout le monde. Oui ceux qui n'aiment pas peuvent être des personnes très biens, meilleures que d'autres qui ont aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 juin 2012
    On est d’abord très sceptique quand le film commence. Ceci car on est devant une tout autre mise en scène, un tout autre aspect esthétique, une tout autre idée du cinéma. Mais au fur et à mesure on finit par s’y habituer, et c’est là que nous voyons toute la beauté et la richesse de ce Faust. D’un côté on est face à ce personnage de Faust, un homme complètement déprimé par la vie, qui ne souhaite que la mort, affirmant que la naissance est la pire des choses que l’homme puisse avoir depuis qu’Eve a succombé à ses désirs. De l’autre côté, nous sommes face à cet homme répugnant, se faisant l’envoyer du diable, à la fois indésirable et mystérieux. Faust commence alors à suivre cet homme qui a bravé la mort, et signe un pacte pour découvrir les jouissances terrestres, ce qu’il ne trouve pas au début, jusqu’à ce qu’il rencontre Margarete, c’est alors qu’il signe un pacte pour obtenir une nuit avec elle, en échange de son âme. Ceci est ce que j’ai compris du film, n’ayant pas lu Faust l’histoire m’ais apparu très ambigu. Cependant, cela ne m’a pas empêché d’apprécier le film, puisque je découvrais de nouvelle chose et de nouvelle manière de montrer des évènements au cinéma. En effet, ce film est très particulier par son esthétisme et sa mise en scène très fluide mais avec un montage très « amoché » . De par sa mise en scène et l’image, il traduit le côté sombre et crasseux de l’homme, puis la beauté et la douceur de la femme. C’est avec Margarete que Faust trouve les jouissances terrestres, c’est grâce à elle que le «diable » n’aura pas son âme à la fin. Elle lui demande « où vas-tu ?» et il lui répond qu’il va là-bas , très loin ! Grâce à l’amour et à la femme, Faust a d’un seul coup la force de braver la vie. Il y a surement des plans dans ce film que je n’oublierais jamais tellement ils sont mystiques et magnifiques. Le seul truc que je regrette du film est qu’il est du mal à commencer, on a du mal à comprendre ce personnage, et je trouve qu’il manque beaucoup de facette de sa vie, telle que la relation avec son père, qui n’apparait qu’une seul fois, elle est soulevé mais pas développer, ou encore ce personnage de Wagner , j’ai beaucoup de mal à le cerner, je ne sais pas pourquoi, je trouve qu’il manque quelque chose, surtout qu’il y a une séquence avec lui qui est inoubliable mais très étrange , on a du mal à la décrypter. Peut-être est-ce parce que je n’ai pas lu le livre, je ne sais pas. Je pense que donc que Faust est un très bon film, mais il n’est pas facile à aborder la première fois, par contre je pense que c’est un film que l’on peut apprécier au fil du temps et en y repensant. Il a aussi apporté une autre vision du cinéma que je n'oublierais jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juin 2012
    Faust, professeur spécialiste en alchimie, cherche le secret de l'âme dans le corps des morts. En vain cependant, et il manque d'argent pour payer les fossoyeurs. Il va alors voir un prêteur sur gages, qui refuse de prendre la bague qu'il lui offre et l'empêche même de se suicider en buvant lui-même la cigüe qu'il avait prévu d'avaler. Ce prêteur sur gages, Mauricius, lui offre un tour dans son village, où Faust trouve des raisons à sa cupidité et des envies de luxure qui le poussent à demander toujours plus à Mauricius, jusqu'à lui vendre, en échange d'une nuit avec la jolie Margarete dont il a tué le frère, son âme.


    Le film d'Alexandr Sokourov, qui clôt une tétralogie (Moloch, en 1999; Taureau, en 2001; Le Soleil, en 2005), est aussi simple d'accès que l'est la pièce en deux volumes de Goethe, dont il s'est librement inspiré. De Faust I et Faust II, le cinéaste reprend les personnages de Faust, Méphistophélès, du famulus Wagner accompagné de son homonculus, et de Marguerite. On retrouve aussi le fameux pacte par lequel Faust cède son âme, et la montagne sur laquelle Faust va chanter sa déception amoureuse... Merci Wikipédia, hein, je n'ai jamais lu Goethe. Et, à part quelques réminiscences de culture G qui me rappelaient l'intervention du diable et la pactisation de Faust avec lui en échange de son âme, je ne savais pas grand chose du personnage de Faust.


    Et ce n'est pas la narration cohérente et maîtrisée, mais volontairement brouillonne, d'Alexandr Sokourov, qui m'a aidé à me rappeler les grandes lignes de l’œuvre de Goethe. Le cinéaste a tourné en 1:33, format dont les salles de projection se sont débarassées - d'où la difficulté à trouver une séance, même à Paris. Le 4/3 permet de serrer le cadre dans des décors déjà moites - l'intimité de la chambre de Faust, un lavoir où les femmes se déshabillent sans pudeur, une taverne où les hommes soûls réclament encore plus de vin,... - et les personnages se cognent aux limites de l'écran, se croisant sans cesse et sans air. Cette proximité laisse aussi les dialogues s'entremêler, incessantes diatribes philosophiques et interventions de personnages secondaires qui eux, parlent de la pluie, du beau temps ou du pain juste sorti du four.


    Le film est bavard, claustrophobe, et son ambiance malsaine est renforcée par l'incessant parfum de mort et de sexe qui danse dans les yeux de Faust et qui est sans cesse rehaussé par Méphistophélès, se donnant en spectacle et caressant son corps difforme. La lumière verdâtre ou jaune donne elle aussi une idée de l'étrangeté de ce film ovni. La séance de cinéma a-t-elle pour autant été désagréable? Sans être une grande fan de cette interprétation de Faust, j'y ai subi une étrange fascination teinté de dégoût, et je remercie Alexandr Sokourov de livrer au public une œuvre bizarroïde, expérimentale et hors du temps - avec son format d'autrefois.


    Je ne sais pas si vous l'avez constaté - vous qui venez tous les jours sur ce blog et vous languissez certainement de m'y retrouver -, je n'ai pas été beaucoup au cinéma ces dernières semaines. Je fatigue, et même si des films m'attirent parfois, je me dis souvent qu'ils ne valent pas forcément le coup que je me déplace. Je ne trouve que rarement la perle rare, je ne ressens quasiment jamais un engouement réel, un bonheur à retrouver un film et à m'y laisser emporter. Mon amour du cinéma ne me quittera sans doute jamais, mais je me lasse des films certes bons et agréables à regarder mais sitôt oubliés aussi. Je ne veux pas juste passer deux heures sympathiques dans une salle de cinéma, à moins d'y aller avec des copains et de prolonger la soirée ensuite en bonne compagnie. Je veux retrouver à chaque film une étincelle. Je vais donc peut-être arrêter de passer toutes mes soirées au cinéma, et attendre les quelques films que certainement, comme Faust, personne n'ira voir, mais qui me redonneront la définition juste d'un beau cinéma.


    En attendant, peut-être vais-je aussi profiter de mon chez moi et de mon vidéo-projecteur et de tout ce temps libre retrouvé pour me gorger de classiques qu'on sait avoir marque l'histoire du cinéma. Des propositions?
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