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    Faust
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    98 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 août 2012
    Je ne comprends pas l'engouement de la presse pour un tel film... L'ont-ils vraiment vu ? Est-ce chic de voir un film métaphysique ?!? C'est long, c'est verbeux, c'est moche, c'est glauque, le scénario est aléatoire... On ne retrouve que très peu l'histoire originale... Le réalisateur n'a gardé que les réflexions métaphysiques du livre... Le seul interêt du film a été de lire les critiques des spectateurs après le film (ceux qui n'ont pas aimé comme moi !) qui sont très fines et très drôles !!!! En tout cas, au moins je me souviendrai d'un tel film...!!!!!
    Ce film est pour un public très très averti...
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2012
    Mon grand regret concernant l’œuvre cinématographique dédiée à Faust, c’était de n’avoir pu voir la version de Murnau avant celle de Sokurov. Après visionnage, cet état d’esprit aura changé, faute d’avoir vu ce qu’il a été fait de l’œuvre de Goethe, qui a plus servi d’inspiration qu’autre chose. Sans avancer que cette nouvelle version du mythe de Faust soit plus ou moins bonne que l’histoire originale, il est nécessaire de voir ce long-métrage comme un renouveau de cette fameuse légende allemande. Par ailleurs, la première chose susceptible d’impressionner le spectateur demeure l’extrême minutie de Sokurov qui emplit chaque décor, chaque costume, chaque personnage d’une infinie grâce. En clair, les premières secondes suffisent amplement à instaurer l’atmosphère poussiéreuse dans laquelle semble baigner cette Allemagne du 19e siècle, parfaitement mise en valeur par le style pictural d’Alexandr Sokurov, unique en son genre. Ainsi, comme on avait pu le voir dans (le moyen) Mère et fils, l’image se trouve toute distordue, laissant place à une anamorphose peu banale qui ferait presque office de signature pour le réalisateur russe. Les couleurs jouent, elles aussi, un rôle fondamental dans le style visuel de ce Faust, s’adaptant à chaque climat, chaque décor ou même chaque matière. Cependant, si le style visuel du long-métrage serait presque exempt de défauts, l’authenticité du mythe même est apte à décevoir certains d’entre nous. En effet, malgré le charme certain de cette fable réinventée, il n’est pas exagéré de montrer du doigt le manque de risques pris par Sokurov. En déplaise aux fervents lecteurs du livre de Goethe, il n’y a ici point de Nuit de Walpurgis, qui emportait alors l’œuvre à des sommets de folie, parfois même jusqu’à l’incompréhension la plus totale. Voilà le grand problème de ce nouveau Faust. Ce manque de mystique certain. Cette rationalisation de l’essentiel qui conduit le Dr Faust non pas à recevoir la visite du démon dans son humble demeure, mais à aller chez ce dernier, dans une cave miteuse aux allures nettement louches. De fait, toute la difficulté qu’implique une adaptation de Faust semble ici annihilée, laissant place à une simplicité scénaristique décevante qui conduit parfois à l’ennui. De plus, on peut aussi reprocher au fameux pacte, unissant Faust et Méphisto, d’arriver bien trop tard dans le récit, laissant ainsi une impression de vide dans une certaine partie du long-métrage. Bien entendu, précédemment, j’ai dit que cette récente adaptation devait être prise comme un renouveau de la légende. Avancer tout cela concernant les lacunes du scénario relèverait alors du paradoxe. Pourtant non, car c’est plus par dépit que par choix qu’il faut voir cette œuvre sous un jour nouveau. Outre toutes ces qualités et défauts, il semble indispensable de parler du moindre acteur du film, ou plus globalement du moindre personnage, chacun étant plus ou moins fidèles à leur homonyme du livre original. Commençons par le commencement, c’est à Faust lui-même que revient une grande part du mérite. Ou plutôt Johannes Zeiler. Empli d’une mélancolie débordante, l’insatisfaction de sa vie de scientifique laisse au long-métrage une acide saveur de désespoir qui demeure jusqu’à très belle scène finale. Tous ces sentiments, on les doit essentiellement à la mine inflexible qu’arbore Zeiler tout au long du film, ainsi qu’à l’immense sang-froid dont celui semble faire preuve. Bien entendu, qui dit Faust dit le Diable. Et c’est à Anton Adasinsky d’occuper la peau de ce Méphistophélès en terre glaise. Monstruosité originelle ici subsistée par un pathétisme sans nom, qui pousse davantage à faire de lui l’incarnation de tous les vices qu’il est. Cette identité malsaine et lamentable est d’autant plus accentuée que le démon trouve refuge en la personne d’un usurier fort peu recommandable. Au-delà de ces deux protagonistes, il ne faut pas oublier la présence de Margarete, dont l’interprète – Isolda Dychauk – recèle l’immense beauté difficilement définissable d’une actrice de muet. Si la déception qui résulte de la réinvention scénaristique de ce Faust n’a d’égal que l’extravagante surprise de se trouver face à une telle beauté visuelle, on peut aisément constater que l’inspiration d’Alexandr Sokurov, issue des écrits de Goethe, n’a cependant rien d’un mauvais spectacle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 août 2012
    Un film très inégal! Mais la virtuosité de Sokourov est juste hallucinante, plus encore que dans l'arche russe. Mais quelques longueurs et des réflexions intéressante sur l’œuvre de Goethe qui ne peuvent être saisie que si l'on a une bonne connaissance de l’œuvre.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2013
    Comment donner 4 à un film qui m'a profondément ennuyé pendant à peu près une heure ? La magie de "Faust" tient dans le fait que, si l'œuvre est très absconse, plus le temps passe et plus elle devient captivante, à tel point qu'on se trouve à la fin dans un état de fascination totale, avec une seule envie, regarder la tétralogie en entier. Encore faut-il rentrer dans le film, et cela peut prendre du temps. Heureusement, les images sont très belles et Соку́ров a un monde bien à lui qu'on est tenté d'explorer, même si l'accès en est difficile.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    J'ai bien dormi.
    shimizu
    shimizu

    9 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2012
    Difficile de juger ce film, difficile de l'aimer aussi. Si les images sont juste fabuleuses, beaucoup de personnages agissent de manière incohérente (la palme revient à Hannah Schygullah qui passe son temps à tourner autour de l'acteur principal sans rien dire), et les dialogues pseudo-philosophiques sont souvent abscons. On s'ennuie ferme pendant une bonne partie de la projection, mais il y a aussi certains passages qui touchent au sublime. Ce film est la démonstration que la différence est fine entre le ridicule et le génie, puisqu'on y passe de l'un à l'autre sans arrêt. Le final est tout de même impressionnant, même s'il s'éternise.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 juillet 2012
    Je n'ai pas lu la pièce de Goethe (ça aurait certainement été plus intéressant pour avoir un avis plus riche) mais je juge donc uniquement le film.
    Le mot le plus approprié et ''intéressant'' et ''étrange''. L'ambiance et les décors sont à mon sens bien réussis et donnent l'impression d'être dans un cauchemar. J'ai été un peu déçue de certaines scènes que j'aurais préféré plus dramatiques comme la scène du pacte qui est presque risible et la fin qui manque de tragique à mon goût mais le réalisateur a à mon avis beaucoup joué là où on ne l'attend pas.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2012
    « Faust », sous la houlette de Alexandr Sokurov, se révèle être pour le spectateur une expérience ardue ou la sensation d’étouffement prédomine. Esthétiquement, le film est magnifique mais il faut bien admettre que sa narration demande un effort de compréhension pas toujours récompensé. Et puis, il y a ce final, cette immersion aux Enfers tout simplement sidérante. Si tout le film avait été de cette inspiration …
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Sokurov réinvente la palpitante histoire de Faust pour en faire un film soporifique et insipide où la incompréhensible rivalise avec la simple médiocrité. Certains qualifieront "d'intelligent" ce scénario trouble aux propos parfois flous mais parfois claires pour un rendu relativement inintéressant. L'aspect décalé et torturé trouvera toutefois quelques amateurs. Il reste la photographie et la musique pour nous consoler...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 juillet 2012
    Festival d'images grotesques et de scènes christianophobes ( spoiler: le diable qui chie dans l'église, qui roule une pelle au Christ ou à Marie
    , etc. pffff quelles pitoyables pantalonnades) ou tout simplement répugnantes (autopsie, spoiler: exhibition d'un quasi-foetus mourant
    , spoiler: anatomie difforme du démon
    ), le film de Sokourov est surtout pour l'essentiel d'un ennui mortel ; ce qui s'y passe tient en 2/3 lignes, la narration est faible, le jeu théâtral, le cabotinage de certains acteurs omniprésent, les dialogues lourdingues se parent d'une profondeur feinte. On est extrêmement loin de Goethe, aussi le tournage en allemand ne s'imposait guère.
    Seule la photo est à sauver de ce naufrage qui a été encensé par tout ce que la critique compte de pseudo-intellos arty de gôche, qui ne sont à l'aise que dans la fange de la médiocrité déguisée en génie. Sokourov, qui n'a manifestement rien d'antimoderniste et dont le prétendu nationalisme me semble bien usurpé (c'est une technique habituelle des escrocs qui dirigent ce monde), est donc bien un auteur ; mais un auteur surfait.

    PS Évidemment, le diable est blond et le bon Faust est brun. Aucun cliché antieuropéen ne nous sera épargné.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juillet 2012
    Faust est une œuvre crépusculaire où l'horreur se mêle au vide, le néant au désespoir à travers une ambiance glaçante et une photographie parfaitement maitrisée...
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    Mauvais au sens littéral pour moi .Un film si pénible que j'ai quitté avant la fin Je ne supportais plus la saleté, toutes les horreurs en tout genre complaisamment et longuement présentées Je ressentai si fort les odeurs de charogneries que j' en avais des hauts le coeur !
    marsenavril
    marsenavril

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2012
    Une plongée dans la matière : et pour commencer, dans les entrailles d'un autopsié, puis tout est filmé avec un mélange de désordre et de passion méticuleuse, les visages, les objets, les corps, le village, la taverne, des caves, des chambres, des souterrains, le lavoir, la pierre, la terre, les odeurs, les trognes, les salles, la densité des corps, les conflits, bagarres, la faim, la pauvreté, la misère, la mort, et la radieuse figure de Margarete, aperçue, perdue, retrouvée, et son sexe radieux, lui aussi, cet émouvant buisson de lumière, c'est une humanité de soudards et de trognes, et la figure du docteur Faust en quête de l'âme, ou du siège de l'âme, ou de lui-même, et qui finit par vendre la sienne, presque par mégarde, par les roueries orthographiques de son compère. (Mephisto, son compère ? une histoire de double, sans doute). Il y a des longueurs, la caméra en fait trop, on perd le fil, on oublie la moitié de ce qu'ils se disent, mais cette bizarre déambulation de Faust et Méphisto, en usurier difforme, dans ce monde improbable (moyen-âgeux?) est assez fascinante.
    C'est un film d'images et de force visuelle, avec des mots qui se baladent là-dessus, ils se perdent, s'évanouissent, on ne comprend pas tout, on s'ennuie aussi, il y a des morceaux magnifiques, et le rire de Faust à la fin, est génial (c'est inclus dans le mythe, ce rire de Faust ? ou c'est Sokurov qui l'a inventé?)
    amoxicilline
    amoxicilline

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juillet 2012
    ennuyeux . je ne comprends pas l'enthousiasme de la presse ni le prix.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 juillet 2012
    Gandiloquent, maniéré, théatral dans le mauvais sens, sauf si vous aimez les gros patés wagnériens vous allez vous emm... ferme !
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