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    Faust
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    2,8
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    98 critiques spectateurs

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    marsenavril
    marsenavril

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2012
    Une plongée dans la matière : et pour commencer, dans les entrailles d'un autopsié, puis tout est filmé avec un mélange de désordre et de passion méticuleuse, les visages, les objets, les corps, le village, la taverne, des caves, des chambres, des souterrains, le lavoir, la pierre, la terre, les odeurs, les trognes, les salles, la densité des corps, les conflits, bagarres, la faim, la pauvreté, la misère, la mort, et la radieuse figure de Margarete, aperçue, perdue, retrouvée, et son sexe radieux, lui aussi, cet émouvant buisson de lumière, c'est une humanité de soudards et de trognes, et la figure du docteur Faust en quête de l'âme, ou du siège de l'âme, ou de lui-même, et qui finit par vendre la sienne, presque par mégarde, par les roueries orthographiques de son compère. (Mephisto, son compère ? une histoire de double, sans doute). Il y a des longueurs, la caméra en fait trop, on perd le fil, on oublie la moitié de ce qu'ils se disent, mais cette bizarre déambulation de Faust et Méphisto, en usurier difforme, dans ce monde improbable (moyen-âgeux?) est assez fascinante.
    C'est un film d'images et de force visuelle, avec des mots qui se baladent là-dessus, ils se perdent, s'évanouissent, on ne comprend pas tout, on s'ennuie aussi, il y a des morceaux magnifiques, et le rire de Faust à la fin, est génial (c'est inclus dans le mythe, ce rire de Faust ? ou c'est Sokurov qui l'a inventé?)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2013
    Le nouveau film de Sokourov est un bel ovni trempé dans des couleurs sombres d'un siècle de mort, de romantisme noir, de fin de vie. On retrouve l’esthétique Soukourov (peinture, format carré, flous, déformation de l'image) et également son plaisir du portrait de société, cette Allemagne, cette Europe du 19 ème vue par ce Docteur Faust qui s'interroge sur ce qu'il a fait de sa vie et sur les êtres en perdition qu'ils l’entourent. Acteurs : un énorme point fort de cette adaptation très libre : les acteurs (et surtout l'usurier) sont dégénérés et s'en donnent à cœur joie. L'image est superbe, parfois un peu nauséeuse (teintes vertes et grises surtout) et c'est toute l'horreur d'une société en souffrance qui en ressort. La musique est en parfaite adéquation, même si finalement peu présente. Décors/costumes mis en avant et magnifiques, très bons maquillages, autant de visages morts et desséchés que de jeunesse à la fois. La continuité tient bien la route (on ne s’ennuie pas pendant 2h14 (au moins pour moi)) et l'histoire est prenante, une sorte de grande ballade bavarde. C'est là qu'on se rend compte que Faust est avant tout une œuvre philosophique et assez épuisante (inadaptable??), ce qui rend sa première vision délicate si l'on suit mal. En bref, une énorme réussite plastique, plus simplement cinématographique et une surprise de 2012, adapter une œuvre monumentale comme celle-là n'était pas des plus simple, et surtout la rendre intéressante à notre époque semblait difficile. Sokurov a réussi à créer un univers de folie et de dégoût, de croyance, de haine et d'amour à l'écran, il a réussi à créer une chose de bien singulier avec ce film très esthétisant et mélancolique, qui se finit par une marche perdu d'un monde dans la solitude et le crime. C'est aussi là la fin d'une quadrilogie exceptionnelle sur les hommes de pouvoir, où les femmes étaient finalement les plus fortes et les plus mystérieuses, gagnées par un esthétisme de l'espoir et de poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 juillet 2012
    Festival d'images grotesques et de scènes christianophobes ( spoiler: le diable qui chie dans l'église, qui roule une pelle au Christ ou à Marie
    , etc. pffff quelles pitoyables pantalonnades) ou tout simplement répugnantes (autopsie, spoiler: exhibition d'un quasi-foetus mourant
    , spoiler: anatomie difforme du démon
    ), le film de Sokourov est surtout pour l'essentiel d'un ennui mortel ; ce qui s'y passe tient en 2/3 lignes, la narration est faible, le jeu théâtral, le cabotinage de certains acteurs omniprésent, les dialogues lourdingues se parent d'une profondeur feinte. On est extrêmement loin de Goethe, aussi le tournage en allemand ne s'imposait guère.
    Seule la photo est à sauver de ce naufrage qui a été encensé par tout ce que la critique compte de pseudo-intellos arty de gôche, qui ne sont à l'aise que dans la fange de la médiocrité déguisée en génie. Sokourov, qui n'a manifestement rien d'antimoderniste et dont le prétendu nationalisme me semble bien usurpé (c'est une technique habituelle des escrocs qui dirigent ce monde), est donc bien un auteur ; mais un auteur surfait.

    PS Évidemment, le diable est blond et le bon Faust est brun. Aucun cliché antieuropéen ne nous sera épargné.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2014
    A la hauteur de sa démesure, le "Faust" d'Aleksandr Sokurov me fait penser à un ouragan - son rythme effréné, ses errances irrationnelles et déraisonnées ... Il est difficile de ne pas se laisser emporter par ce tourbillon dévastateur. Une autre référence qui me vient à l'esprit : les tableaux de Bruegel l'Ancien ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 juin 2012
    On est d’abord très sceptique quand le film commence. Ceci car on est devant une tout autre mise en scène, un tout autre aspect esthétique, une tout autre idée du cinéma. Mais au fur et à mesure on finit par s’y habituer, et c’est là que nous voyons toute la beauté et la richesse de ce Faust. D’un côté on est face à ce personnage de Faust, un homme complètement déprimé par la vie, qui ne souhaite que la mort, affirmant que la naissance est la pire des choses que l’homme puisse avoir depuis qu’Eve a succombé à ses désirs. De l’autre côté, nous sommes face à cet homme répugnant, se faisant l’envoyer du diable, à la fois indésirable et mystérieux. Faust commence alors à suivre cet homme qui a bravé la mort, et signe un pacte pour découvrir les jouissances terrestres, ce qu’il ne trouve pas au début, jusqu’à ce qu’il rencontre Margarete, c’est alors qu’il signe un pacte pour obtenir une nuit avec elle, en échange de son âme. Ceci est ce que j’ai compris du film, n’ayant pas lu Faust l’histoire m’ais apparu très ambigu. Cependant, cela ne m’a pas empêché d’apprécier le film, puisque je découvrais de nouvelle chose et de nouvelle manière de montrer des évènements au cinéma. En effet, ce film est très particulier par son esthétisme et sa mise en scène très fluide mais avec un montage très « amoché » . De par sa mise en scène et l’image, il traduit le côté sombre et crasseux de l’homme, puis la beauté et la douceur de la femme. C’est avec Margarete que Faust trouve les jouissances terrestres, c’est grâce à elle que le «diable » n’aura pas son âme à la fin. Elle lui demande « où vas-tu ?» et il lui répond qu’il va là-bas , très loin ! Grâce à l’amour et à la femme, Faust a d’un seul coup la force de braver la vie. Il y a surement des plans dans ce film que je n’oublierais jamais tellement ils sont mystiques et magnifiques. Le seul truc que je regrette du film est qu’il est du mal à commencer, on a du mal à comprendre ce personnage, et je trouve qu’il manque beaucoup de facette de sa vie, telle que la relation avec son père, qui n’apparait qu’une seul fois, elle est soulevé mais pas développer, ou encore ce personnage de Wagner , j’ai beaucoup de mal à le cerner, je ne sais pas pourquoi, je trouve qu’il manque quelque chose, surtout qu’il y a une séquence avec lui qui est inoubliable mais très étrange , on a du mal à la décrypter. Peut-être est-ce parce que je n’ai pas lu le livre, je ne sais pas. Je pense que donc que Faust est un très bon film, mais il n’est pas facile à aborder la première fois, par contre je pense que c’est un film que l’on peut apprécier au fil du temps et en y repensant. Il a aussi apporté une autre vision du cinéma que je n'oublierais jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 avril 2014
    Je voulais vraiment, mais vraiment aimer ce film. À la fois morbide, fou, psychédélique et étrangement lumineux par moments. Il s'agit là de cinéma artistique à l'état pure, autrement dit: on aime ou on aime pas. Ce film n'est certainement pas destiné à tout le monde.

    J'ai adoré l'esthétique du film, l'ambiance et le jeux des acteurs ( particulièrement celui d'Anton Adasinskiy). Par contre, certains plans avec l'image déformée finissait par me donner la migraine et par déranger, selon moi le réalisateur en à un peu abusé.

    Néanmoins, ce qui à selon moi détruit le film est sont incroyable lenteur et longueur, combiné aux dialogues confus. Les discutions des personnages principaux sont souvent incohérents et très nombreux ( beaucoup de blah blah). Sans compter que les personnages figurants semblent se faire une joie d'interrompre sans cesse les personnages principaux pour dire des trucs complètement "hors sujets" ou dénudés de sens. Écouter ce film en VOSTFR est une vrai torture, on est vite perdue dans tout ces dialogues et on finis par ne plus savoir qui dit quoi, ce qui a finis par me faire complètement décroché du film et ce qui n'est vraiment pas une bonne chose pour un film aussi long.

    Bref, un film très particuliers qui mérite un coup d'oeil, mais qui malheureusement ne cible qu'un public très restreint.

    Je mets quand même deux étoiles et demi pour le côté artistique du film, l'originalité de l'interprétation de Faust et le jeux des acteurs qui est excellent!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 juillet 2012
    Je n'ai pas lu la pièce de Goethe (ça aurait certainement été plus intéressant pour avoir un avis plus riche) mais je juge donc uniquement le film.
    Le mot le plus approprié et ''intéressant'' et ''étrange''. L'ambiance et les décors sont à mon sens bien réussis et donnent l'impression d'être dans un cauchemar. J'ai été un peu déçue de certaines scènes que j'aurais préféré plus dramatiques comme la scène du pacte qui est presque risible et la fin qui manque de tragique à mon goût mais le réalisateur a à mon avis beaucoup joué là où on ne l'attend pas.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 juin 2012
    NUL ! Nullissime ! Archi nul ! Il faudra que l'on m'explique comment l'on peut s'extasier devant un tel navet ! C'est débile, prétentieux et insupportable. Bon, même le Faust de Goethe n'atteint pas un tel niveau d'ennui ! Chez Goethe, ce sont des longues tirades, des monologues à n'en plus finir, empreints de ce que l'on appelle le "Romantisme allemand", c'est une pièce de théâtre tellement injouable que l'on n'a jamais pu la mettre en scène. Mais au moins, il y a une ligne directrice, une histoire (si l'on veut), un enjeu, ici, bien malin si on trouve de quoi il y est question. Ici, c'est une succession de scènes plus glauques les unes que les autres, couleur sépia (ou couleur fiente, si l'on préfère), parfois filmées au grand angle (qu'est-ce que ça apporte de plus ?) où des gens s'étreignent, se roulent dans la boue,en présence de lépreux et de corps en décomposition pour faire bien dans le décor, organes immondes arrachés à des cadavres (ça commence comme ça), sans oublier, bien sûr les rats. Tout ça pour aboutir à quoi ? Difficile à dire. Pendant tout le film, Faust se traîne avec un Méphisto de service, émasculé (son sexe est en bas de ses fesses, c'est charmant comme tout) dont on se demande bien ce que ce supposé envoyé du diable veut lui vendre et ce que Faust fabrique avec lui. Ce film est une longue promenade dans des immondices supposés photogéniques, on a l'impression que l'immonde a été le principe directeur du film. Je suis resté jusqu'au bout pour voir où on voulait en venir. Après une heure et demie de film, on découvre que Faust voudrait passer la nuit avec Magaret (ici, on raccroche les wagons avec le Faust de Goethe), seulement cet imbécile a laissé passé l'occasion de coucher avec elle. Le Méphisto de service lui propose de rattraper le coup en lui offrant une nuit avec ladite Margaret en échange de son âme, accord stipulé sur un contrat signé avec du sang (il n'y a plus d'encre). Tout ça pour ça ! Cet étalage de fiente pour en arriver à une coucherie ! Faust signe, passe la nuit avec l'élue de son cœur et, ensuite, histoire de payer sa dette au diable, suit son ami Méphisto dans un paysage rocailleux aussi glauque et improbable que les précédents. Finalement, lassé de la présence de l'envoyé du diable, il lui écrase le visage à coups de pierres et de rochers (est-ce qu'il le tue ? Allez donc savoir) et s'éloigne seul dans la solitude de massifs neigeux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 décembre 2012
    Un film verbeux sans grand intérêt, à part la belle photo présente. C'est trop psychologique pour moi, à la limite du film intellectuel qui n'est fait que pour les connaisseurs, comme une grande oeuvre d'art. Si vous n'en faites pas parti, passez votre chemin et laissez les autres parler du film pour vous.
    Moi je préfère les films plus sympas, moins flippants et intello
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 juillet 2012
    Gandiloquent, maniéré, théatral dans le mauvais sens, sauf si vous aimez les gros patés wagnériens vous allez vous emm... ferme !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Un film très exigeant qui vous prendra au plus profond si votre esprit sait lutter tout en se laissant emporter. L'un des chefs d'ouvre de l'année 2012.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2012
    Quel film... je crois que si on aime le cinéma, on ne peut pas passer à côté de Faust... Sokourov est grand... merci à lui.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 juillet 2012
    En général, je ne déteste pas les films un peu intellos. J'ai été voir 11 Fleurs, la Petite Venise, Deep Blue Sea que j'ai tous aimés.
    Mais là ce n'est absolument pas possible: le réalisateur devrait absolument consulter un vrai thérapeute.
    Ce film est long, laid et ennuyeux à mourir.
    A éviter
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juin 2012
    Au secours! Nous sommes restés 1/2 heure, film bizarre monologue existentiel, et en allemand! Début du film: le sexe d un cadavre ! C est glauque, trop de bavardages, étrange bizarre ...
    amoxicilline
    amoxicilline

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juillet 2012
    ennuyeux . je ne comprends pas l'enthousiasme de la presse ni le prix.
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