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    Le Tableau
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    133 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2024
    A partir d’un scénario très original [un tableau reste inachevé suite au départ du peintre et héberge 3 sortes de personnages, les Toupins (entièrement peints), les Pafinis (à qui il manque quelques détails et couleurs) et les Reufs (au stade d’esquisse)], Jean-François Laguionie réalise à la fois un film politique (avec une touche d’antimilitarisme) et poétique [hommage à Paul Grimault et « Le roi et l’oiseau » (1980) où la bergère et le ramoneur quittent leur tableau, faisant un parallèle avec Lola, Pasfinie et Ramo, Toupin] sur l’acceptation de la différence, sans hiérarchie, l’amour entre personnages de classe différente, avec une réflexion sur la création artistique [nombreuses références, telles à Pablo Picasso et son harlequin, à Amadeo Modigliani (femme nue), à Paul Cézanne ou Claude Monnet (peintre barbu) et la liberté de l’artiste. La dernière image est aussi un tableau de paysage, complétant le passage d’un tableau à l’autre.
    Nes
    Nes

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 novembre 2023
    Ma fille de 9 ans a été le regardé avec sa classe et elle n'a pas du tout aimé .Le tableau était apparemment gênant.
    Chloé Celly
    Chloé Celly

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2023
    J'ai vue ce film en maternelle et ça m'a traumatise, ce mot est peut être un peu exagéré mais vraiment a chaque fois que j'y pense ou que je vois une image de ce film je me sens mal. Ce film a un bon message mais l'image des ''toufinis'' spoiler: écrasant le personnag
    e est encore dans ma tête. A montrer a un enfant plus âgé que la maternelle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    Un conte pictural hyper-séduisant, à la fois poétique et esthétiquement raffiné, qui sonne comme une subtile métaphore de la vie à travers la peinture. 3,25
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    139 abonnés 3 072 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2022
    Cette animation française de 2011 est dans une certaine tradition originale mais une originalité qui reste limitée. On a droit en premier à des séquences un peu pénibles de pur racisme, le tout se veut poétique mais est surtout imaginatif avec des côtés sympathiques et d'autres intellectualisants. C'est une mise en abyme spoiler: et ceci d'autant plus que la fin en est purement une,
    univers irréel, esthétique et moralisant par certains côtés. Nombriliste, le fond est un jeu de cache cache bon teint sans queue ni tête où l'on a aussi introduit des côtés sombres plutôt malsains sans qu'ils soient justifiés dans l'histoire.
    Bucarestboy
    Bucarestboy

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2022
    Dépeindre ce film d´animation avec des compliments est chose facile et évidente. La réussite d´une histoire au milieu du charme de la peinture et surtout d´une avenure au dessin et destin incroyable... A voir à tout age... Je recommande vivement...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Si les animations américaines et japonaises sont les plus célèbres car aussi les plus commerciales, l’animation française occupe depuis son origine une place à part dans cet univers qui côtoie étroitement la bande dessinée et la prose des contes pour enfants (qui ne le sont pas toujours). Si c’est en 1892 qu’Emile Reynaud propose au Musée Grévin ses « Pantomimes lumineuses » dans le cadre de son « Théâtre Optique » suivi en 1908 par Emile Courtet qui inaugure avec « Fantasmagorie », le premier dessin animé français sur pellicule, c’est Paul Grimault qui en marge de la suprématie des studios Disney donne une aura internationale à l’animation française avec notamment son chef d’œuvre « Le roi et l’oiseau » (1979), version revue et corrigée de « La bergère et le ramoneur » (1953), son premier long métrage. Dans son sillage, s’engouffrent René Laloux (« La planète sauvage » en 1973, « Les maîtres du temps » en 1982), Jean-François Laguionie (« Le château des singes » en 1999, « Le tableau » en 2011), Michel Ocelot (« Kirikou et la sorcière » en 1998, « Azur et Azmar » en 2006), Sylvain Chomet (« Les triplettes de Belleville » en 2003) ou encore Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (« Persepolis » en 2007). Une production toujours vivace, innovante et parfois engagée qui a poursuivi tranquillement sa route jusqu’à nos jours. Jean-François Laguionie, né en 1939 à Besançon, se destinait tout d’abord à la décoration pour le théâtre avant sa rencontre décisive avec Paul Grimault qui l’initie à l’animation. Celui-ci produira à la suite trois courts-métrages de son poulain. Après treize années où il se cantonne au court-métrage, il réalise son premier long métrage en 1984 avec « Gwenn, le livre des sables » puis crée en 1985 « La Fondation », son propre studio situé à Saint-Laurent-le-Minier dans le Gard où il réside. « Le tableau » réalisé en 2011 est une œuvre de la maturité, l’artiste approchant les 70 ans quand il travaille sur le projet. C’est Anik Le Ray qui avait déjà travaillé avec Laguionie sur « L’île de Black Mör » qui dès 2004 réfléchit au scénario de leur prochain long métrage. Les longs métrages d’animation sont des travaux de longue haleine si l’on considère les méthodes de fabrication françaises artisanales par rapport à celles des studios hollywoodiens. Le scénario est une étape très importante car chez un artiste comme Jean-François Laguionie, il détermine le graphisme et l’animation des personnages. D’autre part, il doit être minutieusement construit pour s’adresser à un large public comprenant les enfants et leurs parents. L’économie du genre demeure en effet fragile. C’est pour toutes ces raisons qu’Anik Le Ray qui avait au départ centré son intrigue sur la relation entre un peintre et son modèle, intégrée à une réflexion sur le processus de création, a décidé d’y ajouter une part d’aventure. Celle-ci sera matérialisée par l’évasion de personnages peints hors du cadre du tableau, partis à la recherche du peintre qui n’a pas complétement achevé sa création, notamment des personnages dont certains au stade d’ébauche (« les reufs ») ajoutés à d’autres imparfaits (« les Pafinis »), subissent la domination des tout peints (« les Toupins ») arrogants car sûrs de leur supériorité. L’introduction bienvenue de cette diversion ajoute une dimension sociale au « Tableau » par le biais du conflit jamais résolu entre les classes sociales qui s’incruste jusque dans une œuvre inerte pour ensuite reprendre vie grâce au talent de Laguionie. L’interrogation sur le processus de création sans doute la plus intéressante est ici clairement posée qui voit les personnages contester leur statut de simples choses imaginées ex-nihilo. On se demande souvent si l’œuvre une fois aboutie appartient encore à celui qui l’a enfantée. La problématique est posée de manière ludique, maligne et relativement pédagogique par Anik Le Ray. Le graphisme qui mélange harmonieusement décors en deux dimensions et images de synthèse, sert remarquablement le propos, même s’il faudra s’habituer à une animatique loin des standards en cours où l’agitation et la trépidation sont la règle. Il convient de souligner que Jean-François Laguionie aura passé deux ans pour concevoir la mise en image (2000 dessins à raison d’un par plan) du travail d’Anik le Ray. « Le tableau » qui n’émerveille pas par l’inventivité de son graphisme émeut surtout par la poésie qui se dégage de ses personnages en quête d’eux-mêmes pour enfin donner un sens à leur présence sur une toile peinte. Le créateur ne peut rien pour eux ? Ils se saisiront de son matériel pour laisser libre cours à leur fantaisie dans un joyeux débordement final. Au-delà des différences qui sont toujours source de tension et de tentation dominatrice, le scénario rappelle que le bonheur ne peut venir du seul créateur mais aussi de la capacité de ses sujets à s’en saisir. Peut-être une morale qui cherche à prévenir des temps incertains à venir.
    Lidia MARQUES
    Lidia MARQUES

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    C'est un film très poétique, très beau et dont on ne se lasse pas.
    On y retrouve toute la beauté et la magie du cinéma d'animation, intemporel et complet.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    46 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    Un concept plaisant, original, avec les castes rivales de personnages plus ou moins peints. Par contre, la parabole est un peu lourde et le film manque de rythme dans la durée.
    Vinz1
    Vinz1

    179 abonnés 2 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    Très joli film d'animation français qui fait la part belle aux peintres, mais surtout à leurs personnages qu'ils soient colorés, inachevés ou au stade d'esquisse. Sur fond d'histoire d'amour impossible entre protagonistes d'origines différentes, des parias et autres fuyards vont partir à la recherche de leur créateur afin de changer les choses et d'avoir des réponses. Poétique et créatif par les thèmes qu'il brasse, ce dessin animé se laissera agréablement visionner par petits et grands.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2020
    Alors là c'est une merveilleuse surprise ! Ce dessin animé, qui sort des sentiers battus, est un pur chef d'oeuvre ! C'est original, c'est beau et coloré et surtout le message de tolérance et d'amour qu'il transmet est bouleversant ! En plus, l'histoire d'amour entre le 'tout-peint' et la 'pas-finie' est émouvante au possible et moi j'ai passé une soirée hyper agréable grâce à ce tableau ! Merci Monsieur le peintre !
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2020
    Une bonne idée.
    Dans une œuvre picturale inachevée vivent trois groupes de personnages. Ceux qui sont finis, beaux et fières de leur statut, ceux qui le sont à moitié, vaguement tolérés par les précédents et les esquisses qui sont eux mis au ban de cette micro-société. Pour mettre fin à ce régime de castes, quelques uns vont tenter de retrouver le peintre en dehors du tableau pour le convaincre de finir son œuvre et ainsi rétablir l’égalité entre tous. L’art sort donc du cadre. Les genres se croisent au gré des balades de nos héros dans les tableaux voisins. L’idée est excellente mais le rendu final l’est beaucoup moins. On est d’abord intrigué par le concept et amusé par le travail sur la forme. Puis l’histoire tourne court et le récit semble s’endormir. En vrai, c’est assez joli mais on attend la conclusion avec une certaine impatience. Fort heureusement, la fin sait être surprenante. Reste que tout ça plaira probablement plus aux très jeunes spectateurs qu’aux plus aguerris.
    Léarosi
    Léarosi

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2019
    Un film qui n'est pas assez connu malheureusement...pourtant les images et l'histoire sont très belles. C'est un dessin animé bien français et je dis ça sans aucune once de négativité ( c'est que la scène avec la femme dénudée qui parle serait à coup sûr censurée chez nos amis ricains les puritains comme ils l'ont fait avec Azur et Asmar ) . Un beau moment de poésie en tout cas, c'est une petite pépite perdue dans la masse des dessins animés.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2018
    Considéré comme l'un des maîtres de l'animation française, Jean-François Laguionie mêle avec "Le Tableau" prises de vues réelles et images de synthèse. D'une grande originalité, le sujet synthétise toute la poésie du cinéaste. Avec ses tableaux vivants peuplés de "Toupins", "Pafinis" et "Reufs" se dresse une métaphore des inégalités sociales. Si le film ne convainc qu'à moitié, c'est d'abord par son rythme ; l'ensemble est en effet poétique mais mou et lisse, peinant à insuffler de l'action plus soutenue. Mais le plus grand défaut réside sûrement dans son format qui ne tient pas la distance. "Le Tableau" ressemble en effet à un court-métrage dans un corps de long-métrage et aurait mérité de voir sa longue réduite. Comme si le costume s'avérait finalement trop grand car le format choisi n'est pas le plus adapté. Gageons toutefois que Laguionie saura rectifier ces erreurs car le cinéma d'animation français se doit de conserver un tel potentiel.
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Un excellent film d'animation. Le message du racisme est très abordé. Une bonne technique d'animation.
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