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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
18 103 critiques
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2,5
Publiée le 25 octobre 2020
Tout se reflète dans ce film la protagoniste Marie (Valérie Donzelli) travaille dans une version fictive d'Action Cinémas. Belleville l'arrière-plan est un quartier coloré et multiethnique de Paris où de nombreux artistes et musiciens ont vécu et travaillé dans les années 1980. Belleville-Tokyo est le premier long métrage de Girard. Il traite de la dissolution progressive de la relation de Marie avec son petit ami Julien (Jérémie Elkaim). Il s'agit d'un court métrage minimaliste (72 minutes). Belleville-Tokyo est l'une de ces œuvres privilégiées qui frappe les bonnes notes tout le temps chaque scène sonne juste. Le jeu d'Isabelle Pandazopoulos est de premier ordre tout comme le scénario du réalisateur. Mais cela aurait pu être mieux...
Raconter une rupture est un projet estimable ; moins quand cela se transforme, une fois encore, en portrait à charge contre l'homme qui a tous les torts et la femme éternelle victime. Un peu marre de cette couillemollitude ambiante qui nous vient des Etats-Unis et des pays Scandinaves, mais bon... Non, le vrai problème de ce film est qu'il est surtout très mauvais. Au début, on dirait même que les auteurs prennent un malin plaisir à torturer le spectateur (dialogues inaudibles, sonneries de téléphone incessantes). Le cinéma français est avant tout un film de dialogues, c'est incroyable de ne pas l'avoir compris et de pondre encore des trucs à moitié fini à ce niveau. Le seul point vraiment intéressant du film, à savoir le ciné-club, est complètement négligé. Voilà, et puis contrairement à beaucoup j'apprécie sans réserve Valérie Donzelli, que je trouve toujours excellente (ici aussi), mais cette fois, même elle ne suffira pas à sauver la (très) petite entreprise.
Une histoire d'amour, une vraie, sans convention, plein d'idéaux, porté par un duo magique & magnétique : Valérie Donzelli & Jérémie Elkaïm. On regrettera le manque d'amplitude de l'ensemble, mais son propos est déjà si intense que ce semi huis-clos était la forme parfaite.
Ou quand une véritable cinéphile (Elise Girard) se prend les pieds dans le tapis en croyant qu'il suffit d'aimer le cinéma pour savoir en faire. Scénario vu et revu, image numérique franchement terne (pour ne pas dire sale), dialogues trop (ou pas assez) écrits, interprétation franchement fausse de Donzelli et Elkaïm (égaux à eux-mêmes) et des autres (pauvres Nahon et Bouvet, complètement perdus), vision navrante d'un Paris "bobo" et "cinéphile", erreurs de raccords, etc... En rendant hommage (sincèrement, sans doute) par petites touches à Visconti, Fellini, Kazan et autres "maîtres", Elise Girard ne fait que souligner la médiocrité de son film. Les critiques professionnels ont du être flattés qu'on s'intéresse à leur profession... c'est la seule explication à leurs critiques dithyrambiques.
Ce film est assez paradoxale . Je trouve que les choix de plans sont très bons , une très bonne mise en scène malheureusement , il ne se passe rien de vraiment intéréssant , 1h12 de vide scénaristique .
Quittée par son ami alors qu'elle est enceinte, Marie se réfugie dans son travail. Et si son ami revenait ? Nouveau film réunissant Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm en couple en crise. On a malheureusement l'étrange sensation d'avoir déjà vu ce film à quelques détails près, et pour cause. "La Reine des pommes" ,notamment, partage la même affiche, les mêmes scènes de douleur intellectualisée, les mêmes espoirs, les mêmes maladresses de l'héroïne... Bref, de la redite qui paraît bien fade.
Une femme enceinte, trompée par son mari. Elle ne le quitte pas, parce qu'elle a peur. Et le spectateur a peur pour elle. Tout au long du film, Marie essaie de ne pas pardonner. En vain... Jusqu'au jour où elle y parvient. Entre sourire et larmes, ce film nous touche... Film sur la quête de la liberté. Où la femme finit par imposer son choix. Un seul mot : magistral.
mais comment se fait il que MK2 sorte un "film" tellement nul ??? mystère.... c'est ce qu'il y a de plus intriguant dans ce "film".... on se demande sans arrêt comment c'est possible de présenter au public un film amateur sans aucune intéret, mal filmé, mal joué, mal cadré, mal eclairé, mal écrit, avec des decors nuls, tout est nul, y'a rien à sauver !!!!!
Nullissime, une daube de première grandeur. Ça commence par une séparation inaudible sur fond de train qui passe mais hélas pour le spectateur écrasé d’ennui, ce jeune couple antipathique dont on se demande bien ce qui a pu le réunir se recolle tant bien que mal, plutôt mal que bien jusqu’à l’absence de dénouement. On n’y croit pas une minute, c’est plat, lent, mal joué et totalement dénué de l’humour que certains critiques y ont pourtant trouvé. Puisque qu’on ne peut pas mettre zéro, une demi-point pour les patrons de Grand Action qui eux sont vivants.
Très beau premier film. Filmé de manière très simple, et ça fait du bien. Des dialogues très justes, un film réaliste sur l'art de rompre. Un "couple" d'acteur fabuleux.
Sous-merde intergalactique. On se pince à la lecture des critiques qui parle de finesse, de drôlerie. C'est ennuyeux de la première à la dernière image, creux, autofiction absolument sans intérêt, autour de personnages navrants. Pas la moindre mise en scène. A fuir.
Il ne suffit pas de connaître parfaitement son Truffaut et son Rohmer et d’y ajouter sa touche personnelle, probablement autobiographique, pour faire d’une histoire de couple qui se délite un film réellement construit. Encore eut-il fallu des moyens et des dialogues d’un autre niveau pour qu’Élise Girard puisse donner la vraie mesure de son talent. La réalisation ne manque ni d’intelligence ni de finesse, malgré la prestation assez moyenne des deux protagonistes, et distille un parfum d’amertume qui marque les esprits.
C'est fou cet emballement des critiques pour ce navet ! Tous les acteurs jouent faux. Sous prétexte de références cinéphiles, on vous vend n'importe quoi. Là en l'occurrence, on filme le microcosme parisien des gens de cinéma et un couple qui s'aime et se déteste. Tous les personnages jouent en décalé : ils déclament leur textes mais regardent ailleurs, sans aucune implication. C'est moche et pénible mais comme on cite les noms de Visconti, Houston, Aldrich, qu'on colle deux affiches de films et qu'on déplace des bobines, c'est génial. C'est mal joué et filmé en DV mais comme c'est Donzelli et Elkaïm, deux acteurs qu'on aime encenser pour rien, c'est génial. C'est l'escroquerie de l'année.