Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
brunetol
193 abonnés
179 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 13 juin 2011
Sous-merde intergalactique. On se pince à la lecture des critiques qui parle de finesse, de drôlerie. C'est ennuyeux de la première à la dernière image, creux, autofiction absolument sans intérêt, autour de personnages navrants. Pas la moindre mise en scène. A fuir.
Ce film est assez paradoxale . Je trouve que les choix de plans sont très bons , une très bonne mise en scène malheureusement , il ne se passe rien de vraiment intéréssant , 1h12 de vide scénaristique .
Voilà un petit film très "bobo parisien" comme on les aime (parfois). C'est le couple formé ici par Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm qui m'a attiré. Et le titre aussi, ayant habité à Belleville et connaissant Tokyo, mais il est très peu fait cas de ces deux destinations dans le film. Je voulais surtout retrouvé la magie de ce couple découvert dans le pétillant La reine des pommes. Malheureusement on en est loin. On s'ennuie ici ou on s'amusait là-bas. Le problème est que cela a été cent vu, si ce n'est sur le fond, au moins sur la forme. Rien qui ne fasse ressortir l'ensemble du lot. Si Donzelli est toujours aussi fraîche avec ce côté un peu lunaire, Elkaïm est, cette fois, à côté de la plaque, quelconque et pas du tout taillé pour le rôle (et pourtant je l'apprécie). En résumé ce premier film de Elise Girard est assez banal et tout à fait dispensable...
On ne tire pas sur une ambulance, mais il est difficile de sauver quelque chose dans ce film mal joué, peu crédible, mal filmé, à la qualité sonore limite. Juste quelques scènes drôles peut-être...
Avec trois bouts de ficelles, Elise Girard nous a fabriqué un gentil film dans lequel elle nous parle visiblement de ce qu'elle connait bien, les tourments de l'amour d'une jeune femme enceinte mariée à un abruti d'un côté, et le petit monde cinéphile et bobo du cinéma parisien de l'autre. Si l'on veut être gentil avec un premier film français, on dira qu'il contient quelques scènes bien tournées, que Valérie Donzelli est très à l'aise dans ce rôle ambigu de femme larguée, que le montage classique ne cherche pas à snober les petits copains de l'école du cinéma..Si l'on voulait être un peu plus objectif, on regrettera la multiplicité des citations (trop, c'est trop), les scènes baclées, le choix d'Elkaïm pas assez complexe pour le rôle central du mari trompeur, et surtout l'absence d'invention cinématographique. Elise Girard a-t-elle vraiment un autre talent que celui de refaire ce que d'autres ont fait avant elle? Il faudrait que le jeune cinéma explore d'autres rivages pour se renouveler.
Quittée par son ami alors qu'elle est enceinte, Marie se réfugie dans son travail. Et si son ami revenait ? Nouveau film réunissant Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm en couple en crise. On a malheureusement l'étrange sensation d'avoir déjà vu ce film à quelques détails près, et pour cause. "La Reine des pommes" ,notamment, partage la même affiche, les mêmes scènes de douleur intellectualisée, les mêmes espoirs, les mêmes maladresses de l'héroïne... Bref, de la redite qui paraît bien fade.
Raconter une rupture est un projet estimable ; moins quand cela se transforme, une fois encore, en portrait à charge contre l'homme qui a tous les torts et la femme éternelle victime. Un peu marre de cette couillemollitude ambiante qui nous vient des Etats-Unis et des pays Scandinaves, mais bon... Non, le vrai problème de ce film est qu'il est surtout très mauvais. Au début, on dirait même que les auteurs prennent un malin plaisir à torturer le spectateur (dialogues inaudibles, sonneries de téléphone incessantes). Le cinéma français est avant tout un film de dialogues, c'est incroyable de ne pas l'avoir compris et de pondre encore des trucs à moitié fini à ce niveau. Le seul point vraiment intéressant du film, à savoir le ciné-club, est complètement négligé. Voilà, et puis contrairement à beaucoup j'apprécie sans réserve Valérie Donzelli, que je trouve toujours excellente (ici aussi), mais cette fois, même elle ne suffira pas à sauver la (très) petite entreprise.
Une histoire d'amour, une vraie, sans convention, plein d'idéaux, porté par un duo magique & magnétique : Valérie Donzelli & Jérémie Elkaïm. On regrettera le manque d'amplitude de l'ensemble, mais son propos est déjà si intense que ce semi huis-clos était la forme parfaite.
Voilà un film qui traite de la séparation comme je n'en jamais vu finalement, c'est à dire de manière juste, fine et sensible. Vu globalement du point de vue féminin ( le film possède une large part autobiographique), la réalisatrice nous présente un homme assez manipulateur, non pas par perversité mais par faiblesse et un peu par lâcheté mais elle n'en épargne pas pour autant la protagoniste en y montrant aussi ses contradictions et ses propres faiblesses. La mécanique de la séparation y est ainsi subtilement décortiquée et justement distanciée. Les dialogues sont enlevés , faussement absurdes, parfois drôles et souvent étonnants finalement! Pour beaucoup qui auront vécu en couple plus de six mois et qui auront connu le passage de la séparation, ce film, je pense, ne peut que résonner en eux! Un bémol sur le jeu des acteurs mais au regard du scénario , on pardonnera largement ce défaut. C'est un premier film à voir biensur et une réalisatrice à suivre!!!
Il ne suffit pas de connaître parfaitement son Truffaut et son Rohmer et d’y ajouter sa touche personnelle, probablement autobiographique, pour faire d’une histoire de couple qui se délite un film réellement construit. Encore eut-il fallu des moyens et des dialogues d’un autre niveau pour qu’Élise Girard puisse donner la vraie mesure de son talent. La réalisation ne manque ni d’intelligence ni de finesse, malgré la prestation assez moyenne des deux protagonistes, et distille un parfum d’amertume qui marque les esprits.
mais comment se fait il que MK2 sorte un "film" tellement nul ??? mystère.... c'est ce qu'il y a de plus intriguant dans ce "film".... on se demande sans arrêt comment c'est possible de présenter au public un film amateur sans aucune intéret, mal filmé, mal joué, mal cadré, mal eclairé, mal écrit, avec des decors nuls, tout est nul, y'a rien à sauver !!!!!
4 748 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 25 octobre 2020
Tout se reflète dans ce film la protagoniste Marie (Valérie Donzelli) travaille dans une version fictive d'Action Cinémas. Belleville l'arrière-plan est un quartier coloré et multiethnique de Paris où de nombreux artistes et musiciens ont vécu et travaillé dans les années 1980. Belleville-Tokyo est le premier long métrage de Girard. Il traite de la dissolution progressive de la relation de Marie avec son petit ami Julien (Jérémie Elkaim). Il s'agit d'un court métrage minimaliste (72 minutes). Belleville-Tokyo est l'une de ces œuvres privilégiées qui frappe les bonnes notes tout le temps chaque scène sonne juste. Le jeu d'Isabelle Pandazopoulos est de premier ordre tout comme le scénario du réalisateur. Mais cela aurait pu être mieux...
Le couple Donzelli et Elkaim sont époustouflants de vérité, et les autres acteurs Nahon et Bouvet sont géniaux comme d'habitude ! Un très bon moment que j'attends de renouveler avec le DVD !!
euh, comment dire... chiant et bobo. franchement, une bourge qui s'accroche à son menteur bourge de mari, c'est pas vraiment exitant. les acteurs ne sont pas mauvais. mais le film lui, l'est. un point positif : ça ne dure que 75 (assez longues) minutes. pas de quoi fusiller sa journée, donc.