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    La Terre outragée
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    101 critiques spectateurs

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    Flotibo
    Flotibo

    57 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi pris à la gorge par un film ! Avec la Terre Outragée, Michale Boganim nous offre un film sur un sujet rare, voire même tabou au cinéma : l'une des plus grande catastrophe du 20ème siècle à savoir Tchernobyl. Le film nous raconte l'histoire de plusieurs personnages vivant dans la ville au moment du drame. Le traitement est vraiment époustouflant avec beaucoup de pudeur et d'émotions sans oublier des personnages criants de vérité à l'image d'Olga Kurylenko. Dommage que le rythme s’essouffle un peu plus dans la seconde partie du film qui revient quelques années plus tard sur le lieu du drame. Mais vraiment, j'insiste un film magnifique à voir ne serait-ce que pour se souvenir de ce qui c'est passé là-bas un 26 avril 1986 !
    christophe M.
    christophe M.

    10 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2015
    Entre fiction et documentaire, la catastrophe de Tchernobyl et les conséquences sur les habitants de sa région. De l'émotion et du réalisme.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Un film fantastique,grâce à la beauté bouleversante des images, de la musique et de l'actrice principale Olga Kurylenko (vraiment impressionnante) qui nous renvoie à cette terrible catastrophe de Tchernobyl. Passé/Présent se rejoignent avec une vraie force dans la vie de cette femme. Un premier film très réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 avril 2012
    Trois destins dispersés dans les ruines de tchernobyl.
    Premier film sur la catastrophe réussi
    Beau film à voir sans hésiter
    selenie
    selenie

    6 427 abonnés 6 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Tourné sur les lieux même des faits, inspirés par de nombreux témoignages ce film est une chronique à partir de trois personnages au destin pas si différents. L'étonnante présence de la magnifique Olga Kurylenko (plus habituée à des blockbusters pas toujours de meilleur goût) prouve qu'elle a un certain talent et ajouté un charme presque nécessaire dans cette histoire qui, malgré la mélancolie, fait plus froid dans le dos que le film d'horreur "Chroniques de Tchenobyl" (2012) dont le titre serait interchangeable. La première partie évite toute démonstration de la catastrophe, lui préférant (et c'est salutaire) une approche plus insidieuse du mal, que ce soit dans les conséquences directes que dans les décisions gouvernementales. La seconde partie (10 ans après) montre la zone sinistrée d'une façon hyper réaliste par le biais de survivants qui semblent plus des fantômes résignés et meurtris. Sans pathos ni pitié le réalisateur a su investir un monde à part, une sorte de quatrième dimension à la "Silent Hill" où l'horreur est invisible, incolore et inodore. La BO offre une musique discrète avec en prime un "Voyage voyage" de Desireless qui semble presque sortit de nulle part, sorte de passage vers une liberté qu'ils ne se choisissent pas. Cependant le rythme lancinant, le peu d'action risque de rebuter une partie du public (ah la jeunesse...). Un très beau film, juste et terriblement froid malgré la chaleur sous-jacente des corps et des âmes.
    ffred
    ffred

    1 747 abonnés 4 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2012
    Sauf erreur voici le premier film de fiction qui traite de la catastrophe de Tchernobyl. Après le désastre de Fukushima, le débat du nucléaire est naturellement revenu sur le devant de la scène. Pour son premier long métrage, Michale Boganime a eu beaucoup de mal à mettre son projet sur pieds. Un minutieux travail d'enquête auprès de témoins et survivants et un tournage sous pression de la part des autorités russes et ukrainiennes. Le résultat est percutant, très émouvant voir terrible. La catastrophe et ses conséquences sont vues au travers des yeux de quelques gens simples, une jeune mariée, un enfant, un vieux paysan... Les scènes du jour de l'explosion et des suivants sont magnifiques. On est vraiment placé dans la peau des personnages, on ne voit rien, on n'entend rien, que ce que bien sûr les autorités disent et surtout ne disent pas. Tout est suggéré, rien n'est montré...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-la-terre-outragee-102756624.html
    vidalger
    vidalger

    329 abonnés 1 255 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Un film étonnant par la subtilité de sa construction et dont le scénario qui évoque les conséquences du drame de Tchernobyl nous amène à nous interroger sur une foule de questions qui ne relèvent pas que de l'écologie, mais aussi du déracinement, du merveilleux de l'enfance, de l'amour, du rêve de voyage, de la recherche du père, etc. On sait gré à la talentueuse réalisatrice de ne jamais alourdir le trait, de dire les choses comme en passant, et par là-même, de davantage nous informer sur la fin du communisme, par exemple, que de longs exposés. L'image est toujours très soignée, la musique parfaitement cohérente avec le propos. Et on a découvert une nouvelle actrice de talent!
    Cinephille
    Cinephille

    161 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2012
    Je trouve ce film d'une remarquable efficacité. Par l'avant/après qui montre de façon simple et parfaitement plausible ce que sont devenus la nature, les villes, les gens. Par le choix des personnages dont on suit le coeur serré l'impossible avenir, parce qu'ils sont définitivement plombés dans leur corps et leur tête par les proches qu'ils ont perdus, la maladie, l'impossibilité viscérale de partir. Il s'agit certes d'une fiction mais on sent qu'elle est collée à la réalité de l'accident et la tentative d'étouffement par les autorités, à la réalité des gens qui se sont sacrifiés pour sauver les autres, à la réalité de ceux qui ont été laissés beaucoup trop longtemps au contact des radiations, et à la réalité de leur avenir sacrifié. Il n'y a aucun pathos, pas de grande démonstration mais un discours qui touche et qui rappelle que Tchernobyl ce n'est ni loin dans le temps ni loin dans l'espace. Et qu'un autre Tchernobyl avec autant de dégâts et de mensonges se produira fatalement en Europe un jour. On pense aussi à la prescience de Tarkovski dans Stalker ; c'est tout à fait frappant de voir comme sa Zone et celle de Prypiat se ressemblent, comment, dans les deux cas, les individus sont attirés par cette Zone.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 avril 2012
    Tchernobyl mon amour, tu m'as dévastée et je ne peux t'oublier, sans toi je ne suis plus et pourtant, sans toi je devrais être, mon histoire et ton histoire ne sont qu'une histoire, un pan, un rideau, un voile de larmes dans une forêt incendiée. Demain me semble si loin, flou, et si similaire à hier, et aujourd'hui. Je suis morte, avant de vivre j'ai cessé de respirer, avant de vivre j'ai effleurer l'amour sans avoir pu en profiter. Et pourtant je ne t'en veux pas. Alors, survivons ensemble.
    alain-92
    alain-92

    326 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2012
    Une fiction basée sur des faits bien réels et montrés à l’écran dans toute leur horreur. Un titre fort et une histoire à la fois belle et très dure. Sorti au moment même où l’énergie nucléaire fait la une, ce film démontre avec une documentation irréprochable, les dégâts engendrés par le drame de Tchernobyl. Le silence face à la catastrophe, le manque de moyens pour parer au plus pressé, l’indifférence généralisée, le désespoir des habitants de la ville de Pripiat. Au moment du drame et des années après avec l’impossibilité qu’il y a à se reconstruire quand le pire vous a anéanti. Tout commence dans la joie et la bonne humeur d’un mariage. L’amour est bien présent. Odessa est la promesse faîte d’un voyage à venir. Le repas joyeux au bord d’un lac, et la chanson de la mariée nous plongent dans la joie et l’allégresse. Les protagonistes, tout à leur bonheur, ne voient pas le drame qui est en train de se jouer près d’eux. Des poissons morts flottent à la surface de l’eau, les feuilles des arbres flétrissent. Le marié doit partir pour éteindre un incendie "de forêt". Sa jeune et belle épouse reste éplorée. Olga Kurylenlo est non seulement très belle, mais c’est aussi une magnifique actrice qui donne une ampleur incroyable à ce récit que l’on aurait souhaité ne pas connaître. Sans vouloir faire de l’écologie à deux balles, ce film mériterait largement d’être vu par le plus grand nombre. http://cinealain.over-blog.com/article-la-terre-outragee-103744268.html
    Laurent C.
    Laurent C.

    263 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2012
    D'abord l'irradiation s'empare des animaux et des plantes. Puis elle dévore ces personnages magnifiques à la reconquête de leur histoire dans ces paysages de guerre. Un film sublime qu'il est urgent de voir. Pour savoir ...
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2012
    Film de grande qualité , on ne s'ennuit pas Olga Kuryenko creve l'ecran.
    orlandolove
    orlandolove

    138 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2012
    Tout en simplicité, "La Terre outragée" cherche l'émotion avant le spectaculaire. S'appuyant sur des acteurs remarquables (en premier lieu Olga Kurylenko dans son plus beau rôle) le film aborde outre le drame des thèmes passionnants (rapport à l'enfance, rapports à ces racines, l'amour perdu). Frissonnant et terrifiant dans un premier temps. Touchant et emprunt d'une grande tristesse ensuite. Magnifique.
    Bernard D.
    Bernard D.

    116 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2020
    « La Terre outragée » (2012) est le premier long-métrage de la réalisatrice franco-israélienne Michale Boganim mais aussi le premier film sur la catastrophe de Tchernobyl.
    26 avril 1986, à Pripiat, petite ville de 50 000 âmes à 20 km de Tchernobyl, Anya (Olga Kurylenko) et Piotr célèbrent dans le printemps ukrainien et à grand renfort de vodka leur mariage tandis que Valery et son père Alexeï, ingénieur à la centrale, plantent un pommier. Dans la soirée Piotr est appelé pour un incendie de forêt… il en reviendra irradié à près de 15 Grays et transféré en vain à Moscou. En quelques jours, toute la population de la ville est évacuée par l’armée sauf quelques vieux tels que Nikolaï, garde forestier, qui préfère rester chez lui.
    Dix ans plus tard, la ville est devenue un no man’s land, un lieu fantôme voué à un étrange tourisme « industriel » que 15 jours par mois Anya fait visiter à des Français pour 300 $US. Elle même hésitera entre l’idée de partir en France avec un français venu en mission ou de rester avec sa mère et un ami de son mari dans son pays et son histoire, après avoir « oublié toute sa peur ». Valery qui une fois à réussi à défier les autorités et à revoir la ville de sa jeunesse, lira dans son école à Slavoutytch, la ville créée pour les réfugiés, une émouvante lettre sur son pommier alors que son père a préféré fuir devant le mutisme des autorités sur la gravité de l’accident nucléaire. Quant à Nikolaï, il continue de cultiver son jardin empoisonné et à offrir des pommes aux visiteurs emmenés par Anya.
    Le film est poignant lorsque Anya lors d’une douche de décontamination perd ses cheveux ; lorsqu’elle dit à son ami français qu’elle ne pourra jamais avoir d’enfants ; lorsque Valery déambule dans son ancien appartement, son école, sa piscine à la recherche de son passé ; lorsque le père de Valery passe au compteur Geiger les aliments du marché ; lorsque les veuves organisent un repas pour le repos des âmes des « héros » … avec pas moins de 4 000 « liquidateurs » morts pour construire le sarcophage de Tchernobyl.
    Dans ce très beau film sans pathos et où la volonté de vivre plane, on apprend aussi que Tchernobyl veut dire en russe « herbe amère » ou plus spécifiquement « absinthe ». Les cinéastes auront plaisir à revoir les fameux escaliers d’Odessa du « Cuirassé Potemkine » (1926) et les cigognes « qui reviennent toujours dans leur pays », du célèbre « Quand passent les cigognes » de Mikhaïl Kalatozov (1957).
    ninilechat
    ninilechat

    76 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2012
    Mariage pluvieux, mariage heureux. Et il pleut, au mariage d'Anya, il pleut! Depuis trois jours, les vannes célestes sont ouvertes. Ils se font saucer pour la photo devant la statue de Lénine, ils se font saucer pour le bal, sauf que la pluie qui tombe est noire. Noire comme la mort. Le marié, on vient le chercher au milieu de la noce -il est pompier- pour un "feu de forêt". Quand il sort de la centrale, il est tellement irradié qu'il est une vrai usine nucléaire à lui tout seul. Anya ne le reverra jamais.

    Il y a aussi l'ingénieur Alexeï, qui vient de planter un pommier avec son petit Valery. On le prévient par téléphone: il y a un problème. Mais chut! Défense d'en parler. Fonctionnaire obéissant, Alexei se tait, mais il il sort avec son compteur Geiger, le passe partout, sur les plantes, sur les étals du marché, ce qu'il lit le terrifie. Le chat de la famille, après avoir mangé du poisson fraichement pêché, meurt. [Ca, c'est une petite facilité de mise en scène que je reproche un peu au réalisateur: il nous montre des poissons, des animaux domestiques morts, ce qui est évidemment très frappant, mais j'imagine que cela n'a pas été aussi didactique. Les animaux irradiés ont du, eux aussi, comme les liquidateurs, mettre quelques jours à mourir.] Alors il met sa femme et Valery en voiture, en leur disant de partir. Ils ne se reverront jamais non plus.

    On vivait bien à Pripiat, mieux qu'ailleurs en Ukraine en tous cas. L'industrie nucléaire faisait vivre la ville. La campagne regorgeait de gibier, et le fleuve, de poissons. Nikolaï, le garde forestier, se cachera quand enfin, trois jours trop tard, les populations seront évacuées, brutalement, sans avoir le droit d'emporter le moindre bagage. Il restera là, chez lui. Il sera rejoint plus tard par des squatters, des Tchétchénes par exemple, qui viendront s'emparer des maisons abandonnées et s'y installer.

    Anya, évacuée, est revenue à Pripiat. On la retrouve, dix ans plus tard, elle est guide pour Tchernobyl-Tours. Tchernobyl-Tours! On croit rêver. Eh oui, des agences de tourisme organisent des voyages dans la "zône", il y a des étudiants, des journalistes -mais aussi, sans doute, des gens poussés par une curiosité malsaine. On les affuble d'une blouse, on leur fait éviter les secteurs encore trop contaminés, et ils se font photographier devant la grande roue du parc d'attraction qui n'a jamais ouvert. L'inauguration devait avoir lieu le 1 mai. La catastrophe a eu lieu le 28 avril.... Au cours de la visite, on passe chez Nicolaï qui offre ses pommes, excellentes dit-il, mais à vrai dire les visiteurs ne se pressent pas pour les prendre....

    Il y a aussi les familles des victimes -des liquidateurs, qui reviennent devant le monument qui leur est dédié, mettant la table pour leur offrir des gateaux, de la vodka, dans un étrange cérémonial plus animiste qu'orthodoxe à vrai dire.... Valery s'échappe. Il ne peut croire que son père soit mort. Il pense que son père le recherche. Cet Alexei, vieilli, qu'on nous montre trainant dans les gares et demandant le nom de tous les jeunes gens qui pourraient avoir l'âge de Valery, est -il réel, où est ce une projection des fantasmes du jeune homme?

    Anya est partagée entre un fiancé français, qui la presse de partir avec lui, et un amant à Pripiat. Finalement, l'attachement à sa terre est la plus forte. Il y a chez tous les protagonistes du magnifique film de Michale Boganim, cette volonté de préserver cette terre que l'incompétence humaine a salopée. C'est cela qui donne au film sa richesse et sa profondeur, cet amour de la terre natale qui veut que, parce qu'on l'a outragée, eh bien, il faut rester solidaire avec elle, il faut la défendre.

    Anya, c'est la ravissante ex-mannequin ukrainienne Olga Kurylenko, très convaincante dans ce rôle. Elle a beaucoup poussé à la réalisation du film.

    Alors on se demande pourquoi cette oeuvre, sortie en pleine période électorale, n'a pas été revendiquée, utilisée par nos Verduronnets? Vous me direz que leur leader, trop occupée par les scandales financiers et le mariage homosexuel, a oublié que le E du logo voulait dire "écologie". Mais surtout, je pense qu'ils ne doivent pas trouver le film suffisamment militant (ce n'est pas son propos....). La survie de ceux qui, comme Nicolaï, n'ont pas voulu quitter la zône, mais c'est un scandale! Kill them all! Pour moi, nuclearophile comme vous le savez, on voit là un vrai catalogue de tout ce qu'il ne faut pas faire. Devant cette centrale quasiment à l'abandon, avec son personnel démotivé et sous-payé, on pense à ce qu'on risque si on abandonne notre industrie aux marchands du temple: privatiser les centrales, recourir à la sous traitance, vendre des réacteurs à des pays non fiable sur le plan de la stabilité politique ou de la capacité intellectuelle... Brrrrr!

    Mais, répètons le, ce n'est pas cela le propos de ce beau film, grave, émouvant, à voir absolument.
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