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    La Terre outragée
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    101 critiques spectateurs

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    pierrre s.
    pierrre s.

    443 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2020
    Le sujet est passionnant, malheureusement il est mal exploité. Si le début est intéressant, l'histoire devient très vite redondante et seule la toute fin ranime notre intérêt.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2014
    Intéressante représentation du drame de Tchernobyl à travers la vie de la superbe Olga Kurilenko qui malgré le risque va s'acharner à rester sur cette terre à proximité. Michale Boganim a eu l'intelligence ne ne pas s'arrêter à la catastrophe qui s'avère n'être qu'une fumée au loin et nous montrer l'horreur engendrée, on reste vraiment à distance avec peu de signes des effets de la radioactivité. Une mèche de cheveu qui tombe, une personne malade mais rien de franchement dégoutant et c'est ce que je lui reprocherais en fait...Où est le drame? Certes Olga perd son jeune époux en plein mariage mais que nous raconte la suite? Ben pas grand chose et même si c'est joliment filmé, le scénario s'écroule tout doucement jusqu'à sombrer dans la poussière de la centrale...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 368 abonnés 7 552 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2012
    Premier long-métrage pour la réalisatrice israélo/française Michale Boganim (et accessoirement, première fiction sur le sujet encore sensible qu’est la catastrophe nucléaire de Tchernobyl). Avec La Terre outragée (2012), la réalisatrice a choisi de nous replonger dans les heures sombres de ce tragique événement, en ce 26 avril 1986. Le film retrace l’union entre Anya & Piotr alors qu’au même moment, la centrale nucléaire explose et contamine à jamais une ville, ses habitants, une région et bien plus encore. Le travail n’a pas été facile pour la réalisatrice qui a dû faire face aux autorités russes et ukrainiennes qui voyaient d’un mauvais œil cette équipe de tournage sur les lieux du drame (magnifique plans tournés à Pripiat, la ville dortoir, abandonnée à la va-vite au moment du drame et qui demeure encore aujourd’hui un haut lieu symbolique et magnifiquement conservé). Ce que l’on appréciera le moins, c’est l’ambiance pesante et la mise en scène mollassonne, on aurait préféré un documentaire plutôt qu’une fiction. Malgré cela, on appréciera tout de même la performance de l'Ukrainienne Olga Kurylenko, ainsi que la très belle B.O composée par Leszek Mozdzer.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2012
    Pripiat, avril 1986. Anya et Piotr se marient, quand au même moment, l'accident de la centrale de Tchernobyl se produit.



    Le film de Michale Boganim suit alors le destin de plusieurs personnages ne se connaissant pas, dont celui d'Anya, jouée par la filiforme Olga Kurylenko. Nous vivons avec eux les quelques ahurissantes journées qui ont suivi la catastrophe. Le film se projette ensuite dix ans plus tard, et nous retrouvons tous les protagonistes de la première partie (sauf un).



    Le film m'a vraiment séduit dans sa première partie, évoquant un début de printemps radieux en Ukraine, donnant à voir un mariage dans la plus pure tradition russe (vodka, chansons mélancoliques, décors sordides) tout en montrant parfaitement l'inconséquence des autorités russes.



    La deuxième partie, se situant donc en 1996, alors que des touristes visitent le site (mais comment peut-on avoir une idée pareille ?), et en plein hiver, m'a moins convaincu. J'ai trouvé que le film s'étirait inutilement, et certaines situations m'ont semblées maladroites.



    Si la mise en scène est très solide, les acteurs plutôt convaincants, le film péche un peu par manque de rythme. Il est desservi par un scénario un peu trop didactique à mon goût.



    Reste toutefois le sentiment d'avoir vu un film instructif et intéressant, à défaut d'être réellement émouvant. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 379 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2012
    Curieusement c'est un film peu attrayant sur le plan scénaristique et artistique....Ce n'est absolument pas (comme je le croyais) un documentaire, mais l'histoire de trois personnes traumatisées par Chernobyl....L'axe du flm est une jeune femme qui se mariait le jour de la catatrophe et perd son mari ce jour là....Le film commence par un mariage, par une pluie incessante et noire...La catastrophe est suggérée par le parcours des personnages, le second personnage étant un ingénieur qui se charge d'aider avec ses modestes moyens les gens de la rue, le troisième un enfant qui a perdu son père....Le film donne quand même une image du désolement de la ville de Pripiat, ville la plus proche de la centrale, et qui est devenue une zone de non droit, où errent quelques âmes, et des animaux en liberté.....Filmé comme un téléfilm, de façon assez impersonnelle, le film est plutot ennuyeux pendant sa première moitié, lourd de style et d'un manque d'écriture, puis parvient ensuite et surtout vers la fin à dégager une émotion, un parti pris humain qui font que quand on sort de la salle, on est content de voir le soleil briller et de ne pas vivre dans un enfer radioactif.....dommage que l'histoire soit rester comme un commentaire en marge de l'évènement....A vous de voir....
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    139 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Il y a des jours comme ça, où l'on va au cinéma, mais où on a beau essayer, on n'arrive pas à rentrer dans le film. C'est ce qui m'est arrivé avec la Terre outragée. Alors, la faute à mon humeur dominicale ou au film en lui-même ? Je ne sais pas vraiment, mais comme les critiques allociné ne sont pas l'endroit pour déverser ses états d'âme on va mettre ça sur le dos du film (peut-être à tort). J'ai trouvé l'intrigue trop décousue, j'ai eu du mal à comprendre et à cerner le fil de ces histoires. Il y a une sorte d'ambiguité chronologique, j'ai eu l'impression de ne jamais vraiment comprendre si le tout était traité de façon linéaire ou si il y avait des flashbacks à l'intérieur même de la partie "après Tchernobyl". ça manque de clarté. Et puis j'ai trouvé ça trop long et flottant, je me suis ennuyée par moments. Mais peut-être que c'est tout simplement la façon, pour le réalisateur, de nous faire comprendre la détresse d'Anya, qui, après avoir perdu son mari (et s'être entendue dire qu'il n'était plus un homme mais un réacteur) le jour de leur mariage, ne se retrouvera plus jamais avec personne, nulle part. Finalement on a l'impression de suivre la vie d'un fantôme. Et là dessus le traumatisme qu'a été cette catastrophe nucléaire est bien montré à l'écran. L'impression de vivre en permanence dans le passé, le désir du retour aux racines (avec cette obsession de Valery pour son père, et son pommier), sont autant de thèmes qui ressortent du film. Pour le côté historique, je ne suis pas assez informée sur l'affaire Tchernobyl pour me rendre compte si la reconstitution des évènements, des lieux, est fidèle à la vérité. Les décors sont bien faits, les scènes de pluies radioactives ont une ambiance spéciale, attristante (voir toute cette nature souillée, ces animaux mourir...) mais j'ai l'impression que rien n'en ressort vraiment et que ça sonne creux. Comme s'il n'y avait pas d'âme derrière la caméra. Et malgré ça j'ai été assez troublée par certains passages du film, qui sont bizarrement difficiles à regarder (les scènes où Anya perd ses cheveux)... Il y a une drôle d'atmosphère dans ce film, mi-morte (au sens de sans âme) mi angoissante. Bon, je ne saurais pas vraiment dire pourquoi je n'ai pas accroché en fait, parce qu'une telle ambiance apocalyptique est plutôt bon signe pour un film qui traite d'un sujet aussi grave que celui-ci. Et pourtant au début je pensais accrocher : la scène près de la rivière où l'on voit en parallèle Valery et son père et Anya et son fiancé est très belle et d'une grande pureté. Les acteurs sont bons aussi, mais c'est clairemet Olga Kurylenko qui tire son épingle du jeu. Son regard vide et sa voix triste nous donnent à voir une détresse incroyable. Bref, un film sur lequel je n'ai pas accroché mais dont je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est mauvais en lui. Il y a des jours comme ça...
    christophe D10
    christophe D10

    18 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2024
    Le sujet est intéressant, mais la mise en scène d’une austérité monastique, et le rythme plutôt lent, nous plongent assez vite dans l’ennui.
    Il vaut mieux voir la série ´chernobyl’ qui elle est exceptionnelle !
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2013
    On ne possède pas la nature mais on peut l'influencer fortement. Le 26 avril 1986, les gens de Pripiat chantent et dansent à l'occasion du mariage d'Anya et Piotr. La nostalgie et l'innocence baignent ces images contemplatives qui annoncent paradoxalement une sorte de danger : des animaux morts, une pluie menaçante ou un ciel inquiétant viennent appuyer cette angoisse. Le lendemain, la femme apprend que son mari est mort et les populations doivent être évacuées au plus vite. Nous sommes à quelques kilomètres de Tchernobyl et l'un des réacteurs vient d'exploser.

    Dix ans plus tard, nous retrouvons Anya devenue guide touristique dans la zone radioactive. Depuis l'incident, le temps pour elle s'est arrêtée. Hésitant en permanence entre son passé avec cette ville où elle a grandi et son premier amour qui a disparu, et un futur qui lui ouvre les bras mais qu'elle craint plus que tout, Anya n'arrive pas à se décider. Le récit adopte la même attitude en évoluant très lentement et ayant de nombreux passages répétitifs, avec des scènes de guide notamment trop longues.

    L'image est devenue terne, sans couleurs, avec le bruit de cette pluie qui n'arrête pas de tomber. Dans ce décor sans vie, un fils tente désespérément de chercher son père qu'il croit toujours vivant. Cette catastrophe n'a pas seulement provoqué des dégâts physiques. On voit la détresse de ces « rescapés » qui n'arrivent plus à avancer et à croire en une vie meilleure. Sous cette musique mélancolique assez agaçante, l'espoir se fait mince pour ces individus torturés.

    Enfin, on se rend compte qu'on parle très peu du déclenchement de la catastrophe, où beaucoup de non-dits sont présents. La population ukrainienne ne sait pas grand chose (image du paysan affirmant que la radioactivité ne se sent pas ni ne se voit) et l'Etat fait bien évidemment tout pour cacher ce désastre nucléaire. À cause de la folie des hommes, des milliers de vies ont été détruites à court ou long terme, et ce film leur rend hommage.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    12 abonnés 720 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    2,5 étoiles - La terre outragée

    Film témoignage, émouvant. Le scénario des trente premières minutes est simple mais très bien mené : cette vie paisible ... heureuse ... et cette pluie. Michale Boganim a su rendre visible les invisibles radiations. En revanche, je suis beaucoup plus réservé sur la suite : le scénario erre et arrive très maladroitement à exprimer le drame des survivants. Toutefois l'attention (ou plutôt un malaise) persiste : l'errance de l'héroïne est touchante, à l'image de sa chevelure qui s'étiole. Touchant aussi le discours de ce jeune "apatride' devant ses camarades de classe. Bref, ce film est émouvant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 septembre 2012
    Il n'est pas mauvais, mais c'est tout de même le plus mauvais film (et le moins marquant) que j'aie vu sur le sujet. Certes, il n'y a eu jusqu'à présent que des documentaires, mais quand on voit le résultat de la fiction on en conclut qu'il valait mieux s'en tenir au documentaire. Cette fiction n'apporte rien de plus, rien de nouveau. Du reste, si ce n'est pour faire un chef-d'œuvre (et ce n'est pas le cas ici, on l'aura compris), il n'y a pas lieu de romancer tout cela, c'est beaucoup trop tôt, tout est trop présent, brûlant encore, c'est presque indécent de romancer cette catastrophe, à l'exploiter de la sorte. J'insiste, tous les documentaires que j'ai vus, et les livres que j'ai lus, sur Tchernobyl étaient plus passionnants, et poignants, je ne vois pas l'intérêt d'une fiction aujourd'hui, pendant que les gens y souffrent et meurent par millions, je ne vois pas l'intérêt de cette fiction.
    Les histoires de cœur (plutôt de cul, d'ailleurs), compliquées et incongrues, de l'« héroïne » n’ont rien de spécialement passionnant, elles ne sont absolument pas crédibles, on nous dévoile en sus gracieusement certaines parties de son corps, il me semble qu'il y a là un décalage entre l'horreur absolue de Tchernobyl et la légèreté de ces scènes.
    J'ajouterai qu'Olga Kurylenko est beaucoup trop « occidentale » pour ce rôle, qui aurait mérité un profil slave typique.
    À titre informatif, pour certains, Tchernobyl n'a pas été la première catastrophe nucléaire, il y en a eu bien d'autres avant — ne serait-ce que dans le paradis soviétique — à commencer (même si elle ne fut nullement la première) par celle de Kychtym.
    Ju K
    Ju K

    50 abonnés 1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2014
    La 1ère partie était sympa et puis ça vire un peu au docu. Pb: on n'apprend pas grand chose et on n'entre pas dans l'histoire... Le cul entre 2 chaises donc. Ni docu, ni fiction. Si, on ressent bien l'ambiance post-apocalyptique de Tcherno, mais c'est tout.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 mai 2012
    Tchernobyl avant et après. Une première phase heureuse dans une ville animée (Pripiat) et une verte campagne. Anya se marie. Alexeï plante un arbre avec son jeune fils Valery. Nikolaï est garde forestier. Le jour de son mariage, Piotr, l'époux d'Anya, a ordre de se rendre à la Centrale de Tcehrnobyl. Il ne reviendra pas. Il pleut une pluie noire. un désastre incommensurable. La population est évacuée sans aucune explication et sans aucun ménagement. Les animaux de ferme sont abattus, les animaux domestiques également... Dix ans plus tard, Pripiat est une ville fantôme. Anya est devenue guide dans cette cité lugubre . Valery recherche son père disparu et Nikolaï est toujours garde forestier. Trois destins éprouvés et des dégâts dans la vie de chacun des protagonistes. La première partie du film est attrayante mais j'avoue avoir décroché à la seconde partie : moments d'ennui malgré les scènes de catastrophe suggérées et le sujet nucléaire alarmant et angoissant. Depuis, la nature a repris ses droits mais est-elle inoffensive pour autant ? Une question rude pour un avenir pessimiste. Olga Kurylenko est cependant magnifique dans ce rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 décembre 2014
    le film comporte deux parties ,une première partie qui fonctionne plutôt bien montrant la vie quotidienne des gens pendant les jours de la catastrophe sans rien montrer de la catastrophe elle même. Ce procédé simple et efficace permet de relever beaucoup plus de choses sur le régime que le ferait une reconstitution de la catastrophe
    Par contre la seconde partie (dix ans après) tourne à vide et n'ajoute rien au film
    on voit deux personnes déboussolés errer (c'est un peu court comme portrait psychologique ) et une femme avoir des relations avec un ukrainien et un français et se demander si elle doit quitter l'Ukraine pour aller en France ou rester pour ne pas oublier...c'est un peu près tout
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 avril 2012
    malheureusement, il y a des documentaires sur la vie et l 'histoire de Tchernobyl bien plus complet que ce film, qui est mal exploité, des sujets abordés sans réponse, rien sur l'accident, sur le trouble des familles, sur les maladies, le gouvernement, les scientifiques et plein d'autres choses qui pouvaient être développé. C'est trop décousu, on s'emmerde presque pourtant y a un fond d'histoire qui était intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 avril 2012
    Une excellente comédienne dans un rôle pas si facile...
    Un corps fantôme, hanté par les fantômes de Tchernobyl...
    Et dans ses yeux, la tristesse insondable de ceux séparés à tout jamais d'eux-mêmes et de la vie...
    Un film aux quelques éclats de cinéma, par ci, par là...
    Un documentaire impressionnant sur une ville morte et les errances désespérées d'individus à la recherche du temps perdu... celui de leur jeunesse, de leurs amours, de leur foi dans la vie...
    Un goût amer en Ukraine.
    Et dire que Fukushima a répandu sur le Japon du nord-est, 25 ans après, la même sale poussière de mort et dire que les terres outragées le sont toujours !
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