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    L'Enfant d'en Haut
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    3,2
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    136 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2017
    Film dur mais jamais misérabiliste. Simon est attachant dans sa quête perpétuelle d'attachement et d'affection.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2012
    bon film bon scenario des personnages attachants belle prestation de lea seydoux et du jeune kasey que je ne connaissais pas mais qui ma fait rire manque un peu de rytme mais sa reste plaisant a regarder
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2012
    Les riches d'en haut, les pauvres d'en bas.. il vole pour survivre et sa soeur parasite sa vie en lui volant l'argent durement gagné. Aucun regard de la réalisatrice, elle filme sans juger, elle refilme la même chose encore et encore et on à juste envie de partir. Dommage le sujet était intéressant et Léa Seydoux vraiment fantastique, par-contre le petit.. j'ai vraiment eu du mal à le supporter. Un beau film mais vraiment trop mou..
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2012
    Des images qui parlent d'elles-même et qui sont en harmonie parfaite avec le sujet, à savoir deux jeunes qui vivent un peu en marge de la société et qui se débrouillent tant bien que mal, et ces deux là jouent admirablement bien, tout le film repose sur leur épaules. Le titre est parfait et justifie à lui seul l’idée de ceux d’en haut qui se la coulent douce et ceux d’en bas qui rament, le trait est un peu gros mais ça parle à tout le monde. La dernière image est sublime. L’affiche d’un film est très important et ceux qui ont suffisamment de talent savent le montrer à travers celle-ci, dans le cas présent c’est réussit. 4 étoiles.
    titicaca120
    titicaca120

    386 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2012
    sans rien dévoiler une très joli chronique sur la vie d'un jeune garçon obligé d'aller voler les
    riches pour pouvoir juste manger.
    ses difficultés à se faire aimer par sa "soeur" pour qui il est prêt à tout.
    de bons acteurs et un scénario crédible.
    Léa Seydoux est magnifique.
    JoRod
    JoRod

    59 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2012
    Justement récompensé par un Ours d’argent au dernier festival de Berlin, L’enfant d’en haut est le deuxième long métrage d’Ursula Meier après Home.

    Cette deuxième réalisation ne manque pas de qualité, c’est le moins que l’on puisse dire. Une réalisation forte, troublante mais tellement maitrisée s’accompagnant d’une mise en scène tout en douceur, justesse et pudeur. Etonnant pour un deuxième film.

    Trouvant souvent la vision juste où elle en tire le maximum de force, Ursula Meier évite habilement les dangers du mélodrame. Elle filme avec brio l’impact des rapports entre les deux personnages centraux et la vie qu’ils affrontent chaque jour.

    A la manière des Frères Dardenne, elle jongle entre précarité, misère sociale et relation ambiguë & compliquée des deux personnages. Elle ne tombe jamais dans le misérabilisme, le pathos ou le stéréotype et n’essaye jamais de trop en faire.



    Elle ne juge ni les personnages, ni leur situation. Et on finit par s’attacher à eux.
    La relation des personnages principaux est filmée avec tendresse, force mais aussi avec cruauté. Le seul bémol est que l’on a du mal à saisir la relation par moments.

    Le problème qui peut se poser avec ce genre de film, c’est l’importance que peut avoir la prestation des acteurs si tant est qu’elle soit mauvaise. Avec Ursula Meier il n’en est rien. Elle s’affirme comme une formidable directrice d’acteur. Léa Seydoux est tellement forte et le jeune Kacey Mottet Klein se montre tout simplement bluffant.

    Ursula Meier est une cinéaste à suivre incontestablement. Ma critique sur http://make-your-own-movies.over-blog.com/
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    81 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Cinéma L'Enfant d'en haut
    le 25/04/2012 à 19h04
    Simon et Louise, drôle de couple.....c'est plutôt "la France d'en bas comme Raffarin le disait, il y a quelques années déjà.....

    Là encore (Dardenne, Louise Wimmer etc) on vit d'expédiants et les valeurs s'effondrent.

    La pauvreté dans la vallée, le fric étalé là-haut où tout est beau au soleil....

    Simon 13 ans à peine subvient aux besoins de "la famille" réduite au frère et à la grande soeur, (quoique) moins adulte que lui.

    Lui Simon, n'est encore qu'un enfant; il a monté un véritable business de petits trafics où la morale et la culpabilité..ne sont pas omniprésentes....

    Du coup la réalisatrice crée un "malaise"; on ne peut s'empêcher de penser:

    - est-ce si mal de voler à ceux qui possèdent ?

    - quand on manque de tout, est-ce juste de voir tant de richesses devant les yeux ?

    Les deux jeunes comédiens sont épatants.

    Les détracteurs de Léa Seydoux (rôle sobre et éffacé des adieux à la Reine) voient ici, une comédienne à la palette étendue: jeune femme sensuelle, immature, très expressive.

    La réalisatrice maîtrise le récit, nous montre les grands espaces et la beauté pour les nantis et la laideur pour les "pauvres"", beau film
    Thierry M
    Thierry M

    162 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Film tres fade , on a l' impression que cela se repete pendant 1h 30. Bonne interpretation tout de meme
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Avec un titre pareil, on croirait avoir affaire à un film des frères Dardenne. Au final, on est en Suisse et la caméra se fait moins nerveuse, mais la parenté avec les deux réalisateurs belges est évidente. Kacey Mottet Klein est une sorte de Jérémie Renier des cimes, débrouillard et malin, ayant grandi trop vite, en conflit avec sa soeur. Le twist au milieu du film, bien que bien amené, change finalement assez peu la donne. La mise en scène vient intelligemment opposé le monde d'en bas au monde d'en haut, les acteurs sont bons, et la dernière scène, que certains trouvent peut-être trop symbolique, souligne très bien comment ces deux parents se sont simplement ratés l'un l'autre. Le film d'Ursula Meier me fait finalement le même effet que ceux des Dardenne : c'est bien écrit, c'est crédible, c'est bien joué, on s'ennuie beaucoup moins qu'on le dit... et pourtant, aussitôt vu, aussitôt oublié. Certains sont fans... et trouveront sans doute ce qu'ils cherchent avec "L'enfant d'en haut".
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Alléluia, Léa Seydoux incarne enfin le genre de rôle qui lui convient et avec lequel elle parvient à exprimer quelque chose qui ne soit pas boiteux ! Néanmoins, à part un rebondissement vers le milieu du film, l'Enfant d'en-haut n'est pas vraiment le film subtil que mettent en avant les critiques du moment - et ce malgré la remarquable interprétation de Kacey Mottet Klein d'un gamin livré à lui-même, débrouillard et touchant. Home, le premier film d'Ursula Meier, dans lequel apparaissait déjà le jeune acteur, était bien plus abouti, se dévoilait de manière plus élaborée et possédait une véritable atmosphère. A la fin, on en vient à regretter que l'Enfant d'en-haut ne soit pas à l'image de sa toute dernière séquence, qui est particulièrement réussie.
    framboise32
    framboise32

    151 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2012
    L’enfant d’en haut a reçu la mention spéciale du jury au festival de Berlin, la berlinale 2012. C’est le 2è long métrage de la réalisatrice Ursula Meier. Le film est bouleversant, entre fable et chronique sociale. L’histoire raconte les allers et retours entre le monde d’en haut et le monde d’en bas d’un jeune garçon solitaire et livré à lui même. Le jeune homme vit dans une tour avec sa “soeur” qui ne s’intéresse pas du tout à lui. Il monte à la station de skis pour voler les vacanciers. Il vole tout ce qu’il trouve, skis, gants, lunettes, bonnets, repas…. pour revendre et faire vivre “sa soeur” et lui. En fait, il le fait surtout pour garder sa soeur près de lui ou en tous cas la faire revenir. Le début du film met l’accent sur le rapport à l’argent. Et en dernière partie de film, on apprend la révélation du film qui en fait change le propos et bouleverse.

    Le jeune garçon est interprété par un superbe jeune acteur Kacey Mottet Klein, entre fragilité et force, entre l’enfance et l’adolescente. La soeur est interprétée par Léa Seydoux, une actrice talentueuse. L’actrice est à fleur de peau dans ce rôle.

    Pour le moins bon, Certaines scènes sont répétitives, les seconds rôles sont parfois inutiles et on a l’impression que cela sert juste à compléter le film.

    Mais le choc est là. Difficile de s’en débarrasser. Un mélodrame difficile à oublier et à voir en urgence, poignant
    http://framboisemood.wordpress.com/
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2012
    Home, de la même Ursula Meier, a été un des films les plus remarquables, les plus originaux, les plus intelligents des dix dernières années. Et un des plus grands rôles d'Isabelle Huppert. Qui peut oublier cette mère, murée dans sa folie au bout de son tronçon d'autoroute désaffectée? La Huppert était sublime. Le film était tellement bien que j'étais persuadée qu'Ursula Meier était suisse. Ben non. Française, dites donc! Cock a doodle doo! J'attends impatiemment de le revoir à la télévision où, que je sache, il n'est jamais passé sur une chaîne non cryptée. Lamentable.....

    Même cadre de famille pathologique, plus resserrée encore, réduite ici à deux personnes, un gamin, et une fille encore assez jeune pour se faire passer pour sa grande soeur. Louise travaille (rarement), elle ne travaille pas, elle ramène des hommes qui la tabassent, ou l'abandonnent au bord d'une route, elle finit parfois ivre morte au pied de son HLM. Un HLM planté, non loin d'un centre industriel, dans une de ces vallées alpestres que la proximité de la montagne ne rend que plus sinistre. C'est Simon qui fait vivre la famille. Organisé et industrieux comme un hamster, il prend chaque jour deux bennes pour parvenir à une luxueuse station, très internationale, et là, il vole: de ces paires de ski qu'on abandonne, plantés dans la neige, pour aller becqueter, et qu'on ne s'étonne pas de retrouver en sortant, nous attendant sagement! Simon est un négociant avisé, il choisit de beaux skis, dernier modèle, mais aussi, en fonction des commandes, des masques, des gants. Il a des planques, il a des acheteurs: un saisonnier anglais d'un restaurant d'altitude pas plus honnête que lui, mais encore les gamins de la vallée, c'est qu'il leur fait des prix défiant toute concurrence. Il n'a aucun interdit, aucune barrière morale, il pique aussi bien dans le vestiaire des saisonniers que dans les porte monnaie /nounours des marmots d'une classe de neige. Tout s'achète, tout se vend, même la permission de dormir blotti contre Louise quand elle n'a plus de fric pour acheter ses cigarettes.

    Comme dans Home, le monde extérieur n'existe pas. En dehors de la famille, tout est irréel, juste un magasin peuplé de fantoches où on se sert, où on prend, où on prélève ce qui sera ensuite échangé contre un sandwich ou un paquet de pâtes. Pourtant, Simon a aussi parfois la tentation d'être reconnu pour autre chose que l'ombre furtive qui glisse, deux paires de skis sur les épaules. D'être aimé, tout simplement, cet amour qu'il attend désespéremment de Louise et qu'elle lui donne si mal. Devant une riche touriste anglaise (Gilian Anderson), tellement attentive à ses enfants, il fait l'intéressant.... Mais si Home était une histoire de folie, la mère étant manifestement un cas pathologique, Louise est juste une paumée, une pauvre fille, ce qui rend l'histoire encore plus pathétique.

    Louise c'est Léa Seydoux, magnifique, qui est bien une des jeunes actrices les plus prometteuses de sa génération, et Simon, c'est l'excellent Kacey Mottet Klein.

    Que de bons films en ce moment! Depuis mon retour de montagne, je nage dans le bonheur. Avec L'enfant d'en haut, on touche vraiment les cîmes.... Eh oui, c'est aussi le monde d'en haut, celui des riches, des heureux, face au monde d'en bas, celui des prolos. Simon achète, évidemment, en début de saison, son forfait remontées mécaniques, mais il n'a jamais skié. Et même pas d'envie d'apprendre. Ce n'est pas son monde. Il est, définitivement, un enfant d'en bas.

    Je vais juste faire une critique -qui porte sur la crédibilité de l'histoire. Combien de temps, à votre avis, un petit vendeur à la sauvette (skis, lunettes...) pourrait il tenir le long d'une route nationale SUISSE avant que la maréchaussée ne vienne mettre un terme musclé au négoce? 27 minutes? 33? Moins?

    Désolée pour cet a parté du à l'extrêmisation de mon sens logique, je vous le dis: ce film est un chef d'oeuvre. Souhaitons lui de ne pas être trop vite balayé par un tsunami de nanards.... bien français ceux là. A voir, à voir, à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 avril 2012
    Sans doute le plus beau film à l’affiche en ce moment. Pas mal de parenté avec le cinéma de frères Dardenne, la nervosité en moins, ce truc caméra à l’épaule censé nous dire l’énergie, la colère des personnages… Chez Ursula Meier le filmage est plus classique, plus calme, presque contemplatif par moments. On sent une cinéaste sûre d’elle même et sûre de son histoire. Très concentrée sur ses deux personnages, au point d’éclipser tous les autres qui ne sont en fait que d’aimables silhouettes. Samedi, nous étions tout un groupe. Tous touchés par ce récit sensible et cruel. Tous étonnés pourtant que sa tristesse ne nous affecte pas davantage, comme si elle finissait par glisser sur nous : - C’est parce que la réalisatrice est très forte, elle tient le truc à distance, elle veut pas de pathos. – C’est parce que c’est un conte, un conte tu vois, ça ne fonctionne pas sur le réalisme ou l’identification. – Il est pas un peu fabriqué ce scénario, un peu théorique, cette métaphore du haut et du bas , c’est pas un peu too much ?... Là dessus, on n’a pas réussi à se mettre d’accord.
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2012
    5 etoiles pour l'interprétation du jeune garçon et de léa Seydoux. c'est apre, réaliste. Cette réalisatrice a fait un sans faute
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2012
    L'histoire d'un moins que rien du niveau inférieur qui va prendre les miettes des gagnants des niveaux supérieurs.

    Il n'y a pas si longtemps, il restait deux espaces paradisiaques préservés où le vol n'avait pas sa place, la plage (je ne parle pas de celles de Marseille) et les stations de ski. Hélas, même dans les hauteurs des dieux tout blancs immaculés, la trêve des confiseurs a cessé. Faute de combattants éduqués sans doute, la pauvreté n'ayant pas changé.

    C'est donc cette histoire de deux ou trois derniers tabous qu'essaye d'écrire la réalisatrice de l'excellent "Home". Vol, deux fois symbolique, inceste, et statut inamovible de la mère à une époque où la naissance est enfin choisie par les gens responsables. Sauf qu'une mère peut-être une pétasse et une salope comme une autre.

    Évidemment, comme dans son précédent opus, on soulignera son courage de remettre en cause la sacro sainte croyance en la famille havre de paix, sauf qu'avec Isabelle Huppert en fol-dingue, on était en train de planer, avec Léa c'est tout doux, on atterrit douloureusement dans un ersatz des frères Dardenne.

    Aucun problème sur les acteurs, sur le côté malsain qui effleure souvent de ces destins brisés qui n'ont rien à envier aux fantasmes bourgeois, qu'ils soient désœuvrés ou pervers. Ce gauchisme de bon aloi est presque rafraîchissant tellement il flirte avec l'extrême droite la plus décomplexée. Oui, les pauvres, continuez à vous multiplier avec talent, vous faîtes honneur à votre rang et le bonheur illumine vos soirées.

    Il y a deux twists de scénario bienvenus, il y a une propreté d'image rare dans ce type de réalisation indé, comme dans « Home ».

    Ce n'est peut-être qu'un accident de parcours, courage, laissons une chance à une jeune réalisatrice qui, effrayée par son originalité et son talent a voulu singer les maîtres du néo réalisme de gauche sans laisser parler son cœur moins ancré et sa géniale fibre artistique.

    Reste un superbe pamphlet sur les pauvres, que l'on analysera comme l'on veut suivant son bord politique, contrairement aux délires séniles d'un Guédiguian par exemple. Car la rigueur de la réalisatrice fait merveille dans le constat de l'intérêt de certains choix.

    Par contre, si vous voulez vous divertir ou oublier notre dur quotidien, je propose plutôt les pirates !

    NOTA : il m'a fallu passer sur la fiche film d'Allo Ciné pour reconnaître la superbe anglaise des cimes, Scully tout simplement, jamais elle n'a été aussi belle ! Vivement qu'elle reparte à l'assaut du septième art.
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