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    L'Enfant d'en Haut
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    136 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 août 2012
    L'enfant d'en haut est un film très dur, tout doux.
    Plein de je t'aime moi non plus, plein de drame qui nous rend fou de haine - parfois, et fou d'amour pour de vrai. Un chef d'oeuvre de drame social, comme un chef d'oeuvre de compte de faits - dit vers durs.
    Kacey Mottet Klein joue bien mieux qu'un adulte, et Léa Seydoux, quant à elle, joue parfaitement bien l'enfant.
    La bête noire des drames sociaux, c'est parfois d'être trop dans le cru commun, pour être au plus proche de la vérité. Ursula Meier ose aller bien plus loin, jusque dans un tragique romanesque, hors d'une réalité vraie, et contre toute attente, tout reste vrai, et tout reste cru. Et tout reste crudible.
    Quatre étoiles et demie, juste pour ça. Parce qu'on va plus loin que dans le cru dont on a l'habitude, tout en restant dans le drame social, sans passer dans le monde de la fiction.
    L'enfant d'en haut, où comment croire au père noël, sans plus d'effets spéciaux.
    DarioFulci
    DarioFulci

    104 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2012
    En bas des luxueuses station de ski, une cité où un gamin vit avec une fille déjà trop mûre. Il se démène pour avoir une vie décente tandis qu'elle s'amuse en tentant d'oublier. Ursula Meier investit un endroit qu'on imagine à peine en haut des pistes enneigées. Après l'autoroute et sa maison en bordure ("Home"), la réalistrice s'intéresse à nouveau à une zone en marge et à ses habitants. Un beau portrait d'enfance écorchée qui ne demande que de l'affection et une vie plus conventionnelle. Léa Seydoux est parfaite, mais c'est surtout Kacey Mottet Klein que l'on retient. A bout de souffle à force de gaspiller son énergie pour cette fille, jamais pour lui. Belle réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 août 2012
    Vu en séance de rattrapage au Palace a Mulhouse, un bon film sur une situation mère - fils qui attriste le parent que je suis. Kacey joue parfaitement le rôle du petit garçon devenu grand avant l'âge et Lea Seydoux, dans un rôle moins valorisant est crédible
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 décembre 2012
    Ursula Meier nous livre ici une chronique de vie fragile et forte à la fois. Certes, le film manque de rythme, mais la prestation efficace du jeune Kacey Mottet Klein (à découvrir dans Home également) renforce l'attachement que l'on a pour ce duo à la dérive. On notera aussi l'apparition éphémère de Gillian Anderson (X-files) dont le personnage n'apporte malheureusement pas grand chose à l'histoire. Enfin, l'environnement offre une photographie sublime et même si le plan final n'a rien de surprenant, il s'y dégage une trés vive émotion.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    Un petit film au sujet inhabituel dans un environnement rarement traité. Les 2 interprètes ont été choisis avec soin et se mettent réciproquement en valeur. Dommage de ne pas avoir finit l'histoire!
    pierre72
    pierre72

    138 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    Une question me taraude après la vision de ce film : aurait-il eu le même accueil critique s'il était sorti au mois d'octobre, moment de l'année où déferlent tous les bons films de Cannes et tous ceux que les producteurs espèrent amortir grâce aux premiers froids qui poussent les spectateurs dans les salles ?
    J'en suis loin d'être sûr. Mais que voulez-vous, nous sommes mi-avril, Cannes vient d'annoncer sa sélection et les distributeurs vident leurs étagères de tous leurs nanars... et les critiques flashent sur ce qu'ils peuvent.
    L'histoire de ce film est simple. Simon, 12 ans et sa soeur vivent ensemble en Suisse, dans une cité un peu pourrie. Elle travaille quand ça lui chante, c'est à dire pas souvent et lui passe son temps à chaparder skis, lunettes, anoraks dans la station de ski d'en haut et dont la revente sert à faire bouillir la marmite. Simon est très débrouillard mais souffre d'un évident manque d'amour et est en constante recherche de tendresse. Vaguement fable sociale, également oeuvre psychologisante, le deuxième film d'Ursula Meier filme tout un réseau de liens faits de manque, de souffrance, de puérilité ou de colère.
    D'accord "L'enfant d'en haut" n'est pas un nanar. Ours d'argent et mention spéciale du jury à Berlin tout de même mais de là à crier au chef d'oeuvre de la semaine...
    Je viens de relire la critique de Télérama et si j'avais été plus attentif, j'aurai dû me méfier. Des louanges certes, mais emballées avec des phrases creuses du genre : "La mise en scène ...crée l'inattendu : Ursula Meier cadre la montagne en plan serré." ou " Autre surprise, le paysage "d'en bas" est, lui, filmé en plan large". C'est vrai, c'est bien filmé comme ça mais cela ne crée rien d'inattendu ou de surprenant, c'est juste un peu redondant car on avait bien compris que la partie haute de cette station où nichent les hôtels de luxe n'est qu'un leurre.
    L'histoire avance très lentement, comme si elle marchait dans la poudreuse avec des chaussures de ski.
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/04/lenfant-den-haut-dursula-meier.html
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 juillet 2012
    J'ai plutôt bien aimé ce film, sans avoir été transcendé non plus. Disons que c'est un film social assez classique dans son propos, puisqu'il traite à la fois de la pauvreté sociale et de la pauvreté affective, qui sont étroitement liées ici.
    Comme dit plus haut, la photographie est parfois très réussie, mais difficile d'échouer à ce niveau là avec des paysages si magnifiques. C'est vraiment très bien interprété, Léa Seydoux est rayonnante et joue parfaitement son rôle de fille SDF un peu paumée avec son petit côté "bad girl" qui me plaît beaucoup. C'est pour moi une des meilleures actrices français en activité (loin devant Cotillard, que j'adore également). Le gamin joue également très bien, ce qui rend très crédible la relation entre ces deux personnages.
    Pour parler donc du propos de ce film, j'ai trouvé qu'il était plutôt bien développé, que cette relation frère-soeur suscite beaucoup d'interrogations, elle est très ambiguë, voire même malsaine par moments (j'en raconte pas plus, sinon je dévoile tout). On suit avec intérêt l'évolution de cette relation du début jusqu'à la fin. La soeur, qui alterne chômage et emploi précaire, devient de plus en plus dépendant de son frère, et ce dernier cherche désespérément une reconnaissance sentimentale chez elle. Ce que j'ai bien aimé, c'est la cohabitation de ces deux personnages, qui jouent en quelque chose au jeu du chat et de la souris, sans pouvoir réellement se trouver. A l'image de cette dernière scène que j'ai trouvé splendide, qui conclut l'histoire de la plus belle des manières l'histoire.
    Alors pourquoi pas transcendant ? Parce que je pense que ça aurait pu voler en éclat, peut-être que les personnages ont été écrits avec un peu trop de retenue, et qu'on tourne un petit peu en rond au milieu du film. Disons que ça ne brise pas le conventionnel. Dommage, on est pas loin de l'excellence.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 août 2012
    Film avec de bons acteurs mais qui est un peu mou... Je m'attendais à un petit quelque chose en plus qui aurait donné une magie. Mais là, sans plus..
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2012
    Après un étonnant « Home », Ursula Meier confirme avec cette seconde réalisation sa singularité pour l’écriture ainsi que pour sa mise en scène d’apparence banale mais qui au fil du récit, à la manière d’un Petit Poucet semant ses cailloux, distille et imprime ses ressorts dramatiques afin de souligner la relation ambiguë de ses deux personnages principaux. Subtil, glaçant, violent parfois, ce portrait d’un enfant en manque cruel d’affection atteint son paroxysme avec un plan final sidérant d’efficacité et de simplicité. Face à une Léa Seydoux parfaite dans un rôle pas forcément sympathique, le jeune Kacey Mottet Klein époustoufle et son personnage aurait certainement suscité l’admiration de François Truffaut.
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Très beau film grâce à une narration forte et prenante et aux acteurs tous formidables. Le choix du lieu est également une bonne idée, opposant la richesse de la station de ski à la tristesse de la vallée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Bon, je viens de voir le film, autant le thème paraissait original, je dois avouer que le scénario m'a paru un peu léger et surtout tournant un peu en rond, j'ai attendu et j'avoue que je me suis un peu ennuyé, la fin BOF!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 235 abonnés 7 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2012
    Après un premier film qui n’est pas passé inaperçu (Home - 2008), Ursula Meier continue de nous séduire avec son drame familial et social qui nous entraîne à la rencontre d’un jeune garçon de 12 ans et de sa sœur. Tous les jours, ce dernier quitte le domicile situé en bas d’une vallée pour se rendre en haut d’une station de sports d’hiver afin d’aller y voler des touristes (de leurs skis et autres accessoires) qu’il parviendra à revendre sans le moindre mal à son retour chez lui. Sans ressource financière, ce jeune garçon assure à lui seul les seuls revenus permettant à lui et sa sœur de ne pas mourir de faim (sa sœur cumulant sans cesse les petits boulots). L'Enfant d'en haut (2012) est une véritable claque, une plongée (hyper) réaliste dans la misère sociale au cœur d’une famille (peut-on d’ailleurs vraiment dire qu’il s’agisse encore d’une "famille" au sens propre ?). Ursula Meier impressionne car elle est parvenue à nous immiscer au cœur d’un tandem passionnant, où leurs joies et leurs peines se succèdent tout au long. A la distribution on retrouve (le prometteur) Kacey Mottet Klein, qui pour son jeune âge en impose face à la touchante Léa Seydoux. Sans oublier aussi la participation (autant en VO qu’en VF) de Gillian Anderson (qui interprétait Scully dans la célèbre série télévisée X-Files - 1993/2002), dont c’est un véritable plaisir de la retrouver sur grand écran.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2012
    Simon, 12 ans, vit avec sa sœur dans une tour d’une vallée Suisse. Il fait vivre le duo en montant tous les matins dans une station huppée pour dérober skis, lunettes,… et les revendre dans la vallée. Sa sœur Louise, beaucoup plus âgée que lui et sans emploi, profite de ses larcins. Lui attend en retour un peu d’affection, mais leur relation est complexe et ambigu : une énigme pour le spectateur. L’intérêt primordial du film réside dans le décodage de cette relation. A mi parcours, la réalisatrice décide de nous livrer un élément crucial sur cette relation : un très lourd secret de famille. Le spectateur doit alors revoir totalement sa grille de lecture des rapports humains entre ces 2 personnages. Cette révélation est un moment troublant et fort du film.
    Ce film traite des rapports humains et de l’impact de l’argent sur les rapports humains. Nouvelle vague du cinéma social, le propos est parfois froid et hermétique. Les personnages et le sujet sont mis à distance. Ce choix permet, par contre, de ne jamais tomber dans le pathos d’une histoire qui pourrait maladroitement tournée au glauque. Ursula Meier reste observatrice de son sujet et le sordide est évité.
    A mon goût, elle s’attarde trop longuement dans le début du film sur des scènes répétitives de vols successifs. Elle aurait pu plus vite passer à la véritable problématique du film et gagner en efficacité.
    En terme de réalisation, c’est de la nouvelle « nouvelle vague » de film social et qui mieux pour parler de sa mise en scène que la réalisatrice : "[C'est] un film réaliste mais aussi une fable (il n’y a pas de services sociaux, pas de flics, etc…). Notre volonté était de garder une forme de naturalisme pour le « haut », la station, le terrain de chasse de Simon en le suivant en plans très serrés sans jamais saisir le grandiose du paysage. Par contre en bas, dans la plaine, nous avons voulu casser le côté naturaliste, social, en allant à l’encontre de ce que l’on pouvait attendre : des plans larges – révélant les friches industrielles, la tour isolée, les routes, etc."
    NB : En cours de film, je me suis dit que le jeune et excellent Kacey Mottet Klein ressemblait fort à Elmosnino. Et qu’apprends-je : c’est lui qui jouait Gainsbourg jeune dans « Gainsbourg : vie héroïque »
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2012
    Il y a l'En-Haut, une belle station de sports d'hiver suisse, resplendissant sous une neige immaculée et sentant bon l'argent frais, et puis il y a l'En-Bas, la vallée qui vit dans l'ombre des montagnes et dont le point culminant est une tour qui respire la pauvreté. L'enfant d'en haut est d'abord l'enfant d'en bas, mais il a tellement pris l'habitude de gagner les hauteurs pour y explorer les poches des anoraks qui traînent ou pour subtiliser les skis de marque qui feront la joie des petits infortunés moyennant contribution, qu'il a bien droit au titre d'enfant d'en haut. Bref Simon est un gamin habitué aux 400 coups et qui a déjà un beau passé d'Arsène Lupin malgré ses douze ans d'existence. En bas il vit avec sa soeur, une belle jeune femme - incarnée par Léa Seydoux - qui a bien des ennuis avec les hommes et qui finit par compter sur les trafics de son petit frère déluré pour pouvoir manger tous les jours. C'est beau, c'est lumineux malgré les zones d'ombre inévitables, c'est surtout très poignant même si à aucun moment le film ne verse dans le mélodrame larmoyant. Mais les regards furtifs et désemparés, les gestes nerveux qui traduisent le désarroi et la peur au ventre en disent plus que des rebondissements et des situations qui n'auraient pour fonction (malsaine) que de tirer des larmes au spectacle de la misère. Léa Seydoux incarne à la perfection cette jeune femme immature aux allures d'enfant. Quant à Kacey Mottet Klein, jeune gamin un peu maigrichon, il a la sveltesse et la nervosité d'un Thomas Doret, le jeune héros du film des frères Dardenne, "Le gamin au vélo". En somme, une distribution sans affèterie mais parfaitement adéquate au sujet du film. Ursula Meier réalise là son second film. C'est dire que nous suivrons attentivement le parcours de cette jeune cinéaste qui a sans doute encore de quoi nous étonner.
    20centP
    20centP

    15 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2012
    Alors que son précédent film laissait une impression d'étrangeté savoureuse, la réalisatrice revient ici à une narration plus classique. Bien que servi par un interprète principal doué, le scénario est à la fois lent et un peu prévisible. Un film qui peut de voir en famille avec des enfants de 12-13 ans. Sympathique sans excès.
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