Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
conrad7893
301 abonnés
1 679 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 13 avril 2013
joli film retraçant la misère matérielle et affective de simon, un gamin , vivant seul avec sa soeur paumée l'acteur est formidable dans ce rôle très difficile, sa voix est toute traçée j'ai beaucoup aimé ce film
50 minutes sur le vol... J'abandonne. J'espère que tout l'intérêt du film se trouve dans la seconde partie... Mais j'en doute. Film plat, aucune sensibilité. Dans le genre, décrire la difficulté de certains, il y a nettement mieux.
beau film sa parle d'un enfant totalement livré a lui meme face a sa mere totalement dépassé et pommer par la vie et sans soutiens de sa famille car elle as eu son enfant très jeune et ne s'occupe pas de lui. Son fils est obligé malgré lui de s'occuper de sa mère en volant les riches a la station se ski pour subvenir a leur besoin et accepte de considérer sa mère comme sa soeur .
La vie d'un enfant paumé. C'est à la fois tendre et dramatique mais aussi totalement vrai ; en plus c'est tourné dans une station de ski, pour le fan de montagne que je suis, c'est un plus. Le petit Kacey Mottet Klein est époustouflant. Ca ressemble à du Dardaine's brother. Mais car il y a un mais : il manque quelque chose que je ne saurai dire, quelque chose qui empeche de décrocher trop souvent.....
Ce qui retient l’attention dans « L’enfant d’en haut » c’est la prestation époustouflante de Kacey Mottet Klein qui tient presque à lui seul le film sur ses épaules et qui jamais n’a de moments plus faibles dans son incarnation de ce jeune garçon entré de force dans les préoccupations d’adulte (principalement gagner de l’argent). Le film est tout en lenteur, peu d’action et une intrigue assez linéaire sans péripéties très marquantes, mais il n’est jamais ennuyeux du fait de l’attachement immédiat au personnage de Simon dont on brûle de savoir comment va s’orienter sa vie, dont on devine que l’on est à un tournant. Malheureusement si le film tourne bien dans l’ensemble, il manque tout de même le principal : une évolution des personnages dans un sens ou dans l’autre, or ils finissent le film comme ils l’avaient commencé, la sœur est toujours aussi irresponsable, le frère toujours aussi paumé et leur relation d’amour-haine reste identique. Le film se clôt sur une fin trop ouverte, aucune piste n’est réellement esquissée quant à ce qui pourrait arriver, pour que le spectateur y trouve son compte. On remarquera de façon plus anecdotique le casting légèrement international du film avec la présence de l’écossais Martin Compston (« Sweet sixteen ») et de l’américaine Gillian Anderson (« X-files »). Un film à voir pour l’interprétation de son jeune acteur et pour les coulisses pas toujours rose des stations de ski.
On pense immanquablement aux frères Dardenne, en voyant ce film. Le scénario et les acteurs sont les 2 gros points forts de cette oeuvre âpre et sensible (parfois un peu trop). Seule objection, certaines scènes un peu trop signifiantes qui n'avaient pas besoin d'être là pour faire passer l'émotion.
Film mitigé pour moi. Les deux acteurs principaux sont bons mais le film n'a rien d'exceptionnel. En effet, je trouve qu'il ne se passe pas grand chose. On en est plus ou moins au même point du début jusqu'à la fin du film donc c'est quelque peu décevant.
Un film naturaliste et étonnant,presque une fable moderne sur le monde d'en bas(les cités HLM,les friches industrielles)et le monde d'en haut(les stations de ski,les touristes fortunés). Un gamin sans attaches autre que sa soeur dévergondée vole le matériel de ski pour le revendre ensuite. Il gagne sa croûte ainsi,tel un enfant sauvage,indomptable,qui ne connaît ni la peur ni la confiance. Ursula Meier,déjà repérée par "Home" filme Kacey Mottey Klein avec un amour qui évite tout misérabilisme et tout jugement. "L'Enfant d'en haut" semble donc très crédible lorsqu'il parle de précarité ou de rapport faussé à l'argent. Par dessus,se noue ainsi un drame intime sur les relations plus qu'ambiguës entre un frère et une soeur. Cette dernière est incarné avec conviction par Léa Seydoux qui se sert de son physique avantageux comme d'un instrument de travail. Si la fin évasive ne fait pas que des heureux et que l'évolution narrative est un brin prévisible,ce film,sur de très réalistes paysages alpins,emporte par l'incandescence de ses personnages.
Ce film n'a pas beaucoup intérêt, je ne comprends qu'on puisse aimé 1h30 de vide et le récompensé. Il ne se passe rien, ce film commence comme il se termine sans apporter aucune évolution ni réponse. C'est pas comme ça que je conçois le cinéma d'auteur et pourtant j'aime les films qui racontent des histoires ordinaires, mais là il n'y a rien, il faut quand même un minimum de matière. Ce film est du même niveau que ses artistes peintres qui nous expose une toile blanche en nous disant que c'est de l'art. Seule la performance des acteurs est à souligner.
Un film naturaliste réussi (à l'exception de quelques invraisemblances .... ce qui est gênant justement pour un film de ce genre ... mais elles sont peu nombreuses) qui dégage des ambiances fortes, des impressions marquantes. Un critique sociale très juste, peut être difficile à comprendre pour le public français mais très juste pour tous ceux qui, comme moi, vivent en Suisse ....... et oui, la Suisse n'est pas qu'un pays de riches banquiers, la mondialisation y a apporté son flux de touristes et surtout d'expatriés, riches, souvent anglo-saxons, qui ont trusté la montagne, les chalets, les maisons, les terres, ont fait grimpé les prix et pour les locaux, ou plus encore les immigrés de pays plus pauvres, il reste parfois les miettes ..... la Suisse est une pays magnifique mais une tour dans la vallée à côté de l'autoroute, à l'ombre des montagnes, peut être sordide comme ailleurs .... il y a des pauvres, des enfants à l'avenir sombre ....... la question que pose la fin du film n'est plus celle de l'immédiateté, de l'urgence que traduit le film durant toute sa durée, mais celle de l'avenir de ce garçon .... que peut-il devenir ? vers quel abîme part-il en courant ? Mention spéciale aux acteurs et notamment à mon presque voisin, Kacey Mottet-Klein toujours éblouissant de naturel et tellement au dessus du lot ... il a aussi pour lui son physique si particulier .... un rôle taillé pour ce gamin de la banlieue Ouest de Lausanne (pas celle des "gens d'en haut" qui vivent plutôt à l'Est de Lausanne ...).
Un film d'une rare sensibilité humaine et sociale qui, comme divers critiques l'ont souligné, évoque les univers des frères Dardenne et de Ken Loach. L'une de ses qualités est de montrer l'envers du décor d'une station de sport d'hiver, un peu à la façon de Gosford Park. On découvre notamment en filigrane la vie très rude qui est imposée aux saisonniers. La réalisatrice ne tombe jamais dans le mélo larmoyant et ménage une touche d'humour dans un contexte qui prêterait pourtant au misérabilisme. Le jeune interprète est impeccable, tout comme les adultes. Pas grand chose à reprocher à ce film, si ce n'est peut-être une image un peu grise, mais c'est peut-être voulu pour souligner que le monde de ceux qui font tourner la machine est plus sombre que celui des vacanciers skieurs et qu'ils profitent fort peu de la beauté des paysages. A noter aussi, à la fin, une musique qui évoque curieusement celle d'un western et n'a pas sa place dans ce film.
L'impossible redemption dans le monde des paumés ! Une soeur et son jeune frère, spoiler: en fait une mère trop jeune (Sublime Léa Seydoux) et son fils trop mature, debrouillard qui est un peu le chef de famille. Un drame sans concession où même si l'amour caché se sent nous fait devenir un avenir morose . Le jeune Kacey Mottet Klein marque de son empreinte ce film !
Un certain cinéma d'ôteur(il faut le dire avec emphase ça fait plus chic),dont la mode a été lancée par le très mauvais"La Rêvée des Anges",se complaît dans une misère crasse et une symbolique freudo-marxiste venue d'un autre âge,c'est ici le cas(j'ai bien compris l'intention de la réalisatrice de vouloir dénoncer les injustices du monde,mais Dieu-c'est un athée qui parle-que c'est lourd!).
Encore un film affligeant, je n'ai toujours pas compris si c'était sa mère ou sa sœur, on s'ennuie à attendre le début de l'histoire et fin de la saison de ski, fin du film, la réalisatrice ne s'est pas fatiguée...