Mon compte
    Les Seigneurs
    Note moyenne
    2,0
    8342 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Seigneurs ?

    1 148 critiques spectateurs

    5
    43 critiques
    4
    151 critiques
    3
    309 critiques
    2
    295 critiques
    1
    180 critiques
    0
    170 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    On rigole du début à la fin ! J'avais déjà une bonne opinion en allant le voir mais en fait, .... Il a dépassé mes espérances 😃.... À voir absolument !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 juin 2013
    film assez amusant, vraiment très drôle. c'est un des meilleurs film que j'ai jamais vu sur le football, mais je mets quand même un bémol pour Joeystar que je trouve un peu chiant parfois. Sans lui, j'aurais ajouté 0.5 (0.3 si c'était possible) à ma note.
    christophe M.
    christophe M.

    10 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Le style expandable à la française : viser un le carton d'audience en embauchant un grand nombre d'acteurs connus et en traitant d'un sujet très populaire : le foot. En nombre d'entrées c'est réussi, en qualité ça se discute!!
    Yetcha
    Yetcha

    895 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2013
    La casting inattendu marche à merveille et c'est bien la seule force du film. L'histoire quant à elle, raccrochée aux Coupes de France de foot offrant souvent des matchs de petites équipes contre des stars peine à nous satisfaire.
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Le foot est un jeu qui proscrit l'utilisation de la main,c'est peut pour cette raison qu'Olivier Dahan écrit son film avec les pieds, quoi de plus normal après tout. Seulement le réalisateur est loin d'avoir l'habilité d'un niveau pro de la comédie,non ses seigneurs possède une foultitude de gags d'une réelle pauvreté,façon débutant qui écrit un truc en allant à chaque fois au plus facile. Le réalisateur pense qu’enfiler une brochette de comiques suffira à rendre ses textes et les situations drôles,raté. Ça n'arrange absolument rien,Dahan pense son film efficace et drôle,comme un tir en pleine lucarne. C'est crétin,facile,moche. La comédie demande des qualités qui n'ont jamais atteints le stylo ni la caméra du réalisateur.
    dougray
    dougray

    243 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2013
    "Les Seigneurs" était sans doute l’un des projets les plus alléchants de l’année, avec son casting comique quatre étoiles et la présence intrigante du sérieux Olivier Dahan sur le siège du réalisateur. Malheureusement, il manque au film un scénario un tant soit peu construit pour espérer convaincre. On a droit, ici, à une intrigue hyper minimaliste (un groupe d’anciennes gloires du foot tente de sauver un petit club breton) qui ne craint pas de se prendre au sérieux en se la jouant Ken Loach (avec une description bien caricaturale des gentils Bretons victimes de la crise mais heureux quand même et des méchants huissiers de justice sans scrupule). La caricature touche également les personnages, tous plus monochromatiques les uns que les autres… mais qui ont la chance d’être sauvé par leurs interprètes. Car, bien qu’il les sous-exploite pour la plupart, "Les Seigneurs" peut compter sur ses acteurs pour sauver les meubles. On retrouve donc un Gad Elmaleh hallucinant en meneur de jeu hypocondriaque, Omar Sy en clone de Thuram étouffé par une femme castratrice, Ramzy Bedia en goal camé qui veut jouer avant-centre, Frank Dubosc en attaquant égocentrique qui fait l’acteur, JoeyStarr en terreur des terrains ou encore Jean-Pierre Marielle en Président de club (sans oublier le cameo amusant de Jean Reno). Etonnement, José Garcia, qui tient le rôle principal, est sans doute le personnage le moins drôle… ce qui pousse même à se demander pourquoi Dahan a fait appel à lui pour exploiter aussi peu son génie comique, surtout face à des camarades de jeu déchaînés qui, au détour d’une scène ou à l’occasion d’une réplique inespérée, parviennent à faire rire. Ces bons moments (les crises d’angoisse de Ziani, l’interrogatoire de Marandella devant le Juge d’Instruction, l’interview de N’Dogo qui prétend être en thalasso…) sont cependant trop rares pour parler de réussite. La faute en incombe également à Olivier Dahan qui prouve qu’il n’est pas un réalisateur de comédie et qui nous livre une réalisation étonnement plate et sans saveur, qui n’économise pas les longueurs. Et puis on aurait aimé qu’un film qui sait se montrer crédible dans son approche du foot (les clins d’œil aux Bleus de 98 sont appréciables, comme les extraits de presse et l’apparition furtive de Téléfoot, le générique de fin façon vignettes Panini est excellent…et surtout les matchs ne sont pas ridicules), aille bien plus loin dans sa description de l’envers du décor (ce qu’avait su faire "3 zéros") et ne joue pas non plus vraiment avec le football d'aujourd'hui. Le regret est d’autant plus amer que l’amorce du film (où Orbera va recruter ses anciens partenaires) laissait penser qu’on aurait droit à une intrigue davantage tournée vers les travers du foot. "Les Seigneurs" (qui s’avère être un titre peu pertinent) est donc loin de la comédie de l’année annoncée, ce qui s’apparente à un sacrilège au vu de l’or que le réalisateur avait entre les mains… mais reste un gentil divertissement tout public qui ne mérite pas forcément les commentaires acerbes dont il a fait l’objet lors de sa sortie.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Carton rouge! Olivier Dahan n’aime pas le football et ne s’était encore essayé à la comédie, il était donc insensé de lui donner le projet délicat de tourner en dérision notre sport national. C’est pourtant ce qu’on fait les producteurs des "Seigneurs", et, pour compenser son inexpérience en matière d’écriture humoristique, ils réussirent à réunir quelques uns des acteurs comiques les plus bankables du cinéma français. Un casting qui assurait un succès populaire. Mais le film qui en résulte est mal filmé, dénué d’idée scénaristique et jamais drôle. Commençant comme une version footballistique de "Bienvenue chez les ch’tis" en Bretagne, bercé par un ton mélodramatique social cousu de fils blancs, il ne se base ensuite que sur les mimiques outrancières de ses acteurs stars qui restent dans leur registre habituel (d’ailleurs Omar Sy a un rôle si sous-exploité qu’il prouve à lui seul que tout le film ne repose sur la popularité du casting). Digne d’un film de Fabien Onteniente, ce piètre divertissement populiste n’est qu’un objet marketing déshonorant l’esprit du cinéma hexagonal.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Qui voit Molène voit sa peine, dit le dicton. Je l'avoue, je suis allé à reculons voir "Les Seigneurs", peu encouragé par une critique moyenne et une bande-annonce qui ne suggèrait guère la finesse, et je commençais à fourbir les expressions pour ma critique : "carton rouge", "hors jeu", "passe téléphonée", "c.s.c."... Le film débute par une scène d'exultation après une victoire, où le Stade de France célèbre le n°10 d'une équipe tricolore portant le maillot de 1998, au gabarit plus proche de Maradona période cure à Cuba que de Zizou. Sa remontée du couloir est ponctuée de unes de journaux qui décrivent le chemin de croix de l'ancienne star, se finissant par celle de Libé "De la pelouse au parquet", et par une lumière blafarde qui montre un homme vieilli qui disparait dans le noir sous le bloc "SORTIE". Tiens, il y aurait un peu de cinéma ?
    La première partie du film, très dynamique, rappelle le début de "Space Cowboys", quand Clint Eastwood part à la recherche des anciens du projet Daedalus. Chaque rencontre avec un des anciens coéquipiers d'Obrera raconte une histoire, et les passionnés de foot peuvent donner des noms aux situations racontées : Omar Sy et la malformation cardiaque de Thuram découverte à 36 ans, Franck Dubosc et la Panenka ratée de Landreau, Joey Starr et le kung-fu de Cantona ; quant à Ramzy son côté guévariste et son goût pour la coke évoque El pibe de Oro, et son penchant pour les très jeunes escort girls, je vous laisse deviner, vous avez le choix... sans oublier son envie de gardien de jouer avant-centre, on a vu Barthez à ce poste avec France 98. Reste Gad Elmaleh en footballeur enfantin et dépressif ("Ils ont supprimé mon personnage sur FIFA 13 !"), au-dela de sa ressemblance avec Riccardo Montolivo, et bien... il fait (bien) du Gad Elmaleh.
    C'est d'ailleurs un choix assumé d'Olivier Dahan que de jouer l'identification des acteurs et des personnages, comme l'explique Franck Dubosc : "Il n’y a pas eu de confrontation d’humour parce que chacun était dans son propre registre. Il ne s’agissait pas de jouer autre chose ; au contraire, il fallait jouer ce que l’on connaît le mieux. Avec autant d’acteurs, les gens n’ont pas le temps de rentrer dans une philosophie. Les spectateurs doivent tout de suite percevoir et admettre ce que l’on est." Le risque était d'enfiler ainsi une suite de sketchs, et c'est parfois le cas, ce qui n'est d'ailleurs pas gênant quand ils sont drôles, comme la scène où Gad Elmaleh mime les joueurs et l'arbitre sur FIFA 13. Mais il y a quand même une histoire, un fil rouge assuré par José Garcia et surtout par Jean-Pierre Marielle qui joue avec son brio habituel le président du club de la Mer d'Iroise.
    Signe des temps, l'enjeu sportif se double d'un enjeu social avec la menace de fermeture de la conserverie, et le film retrouve des accents britanniques dans cette dimension-là, on pense à "The Full Monty" ou aux "Virtuoses", même s'il y a un petit côté clip du Front de Gauche dans certaines scènes. Les scènes de match ont été conçues comme des chorégraphies, et elles s'intègrent efficacement au récit ; Olivier Dahan réussit à se renouveler pour les trois matchs successifs, avec notamment un beau ralenti, un montage parallèle et une musique de suspens... pour une superbe toile ! Les répliques fusent, souvent drôles, comme cet échange presque subliminal entre Ramzi et Frédérique Bel, escort girl embauchée à l'auberge du village pour remonter le moral des troupes : "Il y a trop d'exploitation - Oui, ça tue l'exploitation !"
    Alors oui, ce n'est pas toujours très fin, comme la scène du slip porte-bonheur de Gad Elmaleh, ou tout le personnage d'acteur refoulé de Franck Dubosc. Si toute la morale de l'histoire est bien sûr très prévisible, Olivier Dahan réussit plusieurs fois à prendre le contrepied des situations attendues, à commencer par le résultat du match contre l'O.M., à mon grand soulagement de supporter ciel et blanc. Mais la force principale du film réside sans doute dans un rythme qui reste presque constant (légère baisse sur la fin), et un mélange d'énergie et de sincérité qui cadre avec le propos du film. Et puis, deux jours après l'avoir entendu chanter "Paroles, paroles" dans "Do Not Disturb", j'ai pu entendre Joey Starr beugler "Tri Martelod", Nolwenn n'a qu'à bien se tenir !
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 octobre 2012
    Les Seigneurs c'est un peu notre Expendables local du rire. Non seulement dans les "acteurs" : Gad, Omar, Joeystarr, José, Franck, etc..., mais aussi dans les ingrédients : petites localité d'une Bretagne perdu avec des gens aux accents et moeurs bizarre mais avec le coeur sur la main... Sa vous dit rien (enlevé Bretagne et mettais Nord Pas-De-Calais), surtout rajouté l'engouement du football dans notre société et vous obtenez un film crée de toute pièces pour un unique but ... Cartonner le Box-Office. Oui, mais une machine, même avec tous le talent réunit, reste un objet sans âme et Les Seigneurs en manque cruellement. Le film ressemble à un vaste mur avec une grosse couche vernis. Mais le problème c'est que l'âme, censé vous toucher avec humour et honnêteté se cache derrière et le film ne fait que gratter partiellement pour entre apercevoir certaines choses. Notamment par la présence d'un José Garcia toujours aussi présent. Si ont rie beaucoup on est jamais marqué et peu de scène deviendront culte dans le temps. Si je voulais être gentil je dirais que c'est une bonne grosse bande-annonces, si je voulais être méchant je dirais que c'est une vaste machine à sous crée de toute pièces et sans aucune humanité, en faite si je n'avais pas vu le nom d'Olivier Dahan, j'aurai crus en un nouveau film du bon nullard d'Onteniente.
    cris11
    cris11

    57 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2012
    C'est une bonne petite comédie qui s'appuie sur des acteurs qui ont chacun leurs personnalité différente et leurs faiblesses qui deviennent leur ressort comique. J'aurai pu mettre un peu plus au niveau de la note si le film n'était pas aussi semblable au film sorti il y a 14 ans: "les collègues". On dirait presque un remake breton de ce film. Même intrigue, des personnages tous hantés par leur passé, on mélange le tout et on obtient une bonne comédie. Pour résumé j'ai passé un bon moment mais le film restera quand même pour moi: les collègues en moins bien.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    52 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 février 2013
    L'occasion de voir Jean-Pierre Marielle dans une comédie débridée, je m'étais dis que j'allais sauter dessus ! Qui plus est, quelques noms intéressants, comme J. Garcia - même s'il se gâche ces dernières années (retrouvons-le bientôt, dans "vive la France", sans doute l'un des films les mieux titrés de l'histoire du cinéma cocorico) ne pouvait qu'apporter un plus à cette idée bien convenue mais qu'on accepte sans trop sourciller : après le Nord, la Bretagne. Après les douaniers, les footeux !
    D'autres étoiles (filantes) répondent présentent : Dubosc, Ramzy, Elmaleh ... Tant de personnages qui peuvent être intéressants quand ils sont dirigées mais qui partent inlassablement dans leurs pitreries s'il n'y a que ça à faire. (voir un épisode des enfants de la télé les réunissant pour comprendre)
    Et c'est bien à cela qu'on aura droit : les pitreries de chacun. Elmaleh dans un spectacle d'Elmaleh, Dubosc dans un spectacle de Dubosc, etc.
    Deux clans se créent : ceux qui semblent un minimum concernés, dont on vient de parler. Et ceux qui semblent simplement assurer le minimum syndical : Garcia, Starr, ...
    Et Marielle, dans tout ça ? Bah, il campe son rôle très original de Breton bourru mais pas si bourru que ça mais quand même un peu bourru... Enfin, comme vous voulez ! Autrement dit, pas moyen de sortir de la caricature.
    Le scenario semble par moment dire "oh la, trop de comédiens à gérer, ici !" Ce qui fait que Dubosc apparait tard et qu'Elmaleh finit par s'éclipser... ben oui, c'est comme ça, un malaise et hop ! On le retrouve pour le happy-end !
    Encore et toujours déçu... Mais si vous appréciez l'affiche, ça peut se voir comme un festival du rire de Bretagne ?
    Jo D
    Jo D

    29 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2012
    Quand on aime un tantinet soit peu le foot, on ne peut pas dire que ce film est ignoble et affreux comme j'ai pu l'entendre ou le lire. Le scénario tient sur 1 ligne et tout est prévisible de la première à la dernière minute, j'en conviens tout à fait. Mais l'essentiel, quand on va voir ce genre de film et qu'on a déjà vu la bande annonce, n'est pas forcément de voir un scénario béton de 350 pages avec des rebondissements dans tous les sens, mais de prendre un peu de plaisir.
    L'objectif est de profiter pleinement de la comédie et de prendre toutes les petites bonnes choses qu'il y a. Le meilleur dans son rôle étant Gad Elmaleh, à mourir de rire dans son interprétation de jeune homme fragile ayant un semblant de syndrome de Peter Pan. Ramzy et José Garcia, que je déteste habituellement, ne m'ont pas dérangé, voire même bien plu pour ce qui concerne le premier.
    Vous l'aurez compris, vous n'allez pas voir ce film pour voir du grand Cinema, mais juste pour vous détendre paisiblement après 1 journée ereintante de boulot.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Un seul personnage sort du lot mais vraiment, celui de Gad elmaleh, à la fois bien écrit et superbement interprété....Viennent ensuite dans le désordre Franc Dubosc et Joey Starr.....Les autres roles sont beaucoup moins développés et droles....Jean Pierre Marielle fait le travail et est égal à lui même, dogamatique et rassurant...L'histoire d'amour de José Garcia avec la jeune illienne est superficielle et sa chute tombe comme un cheveu sur la soupe......Il y a deux scènes assez drôles (dont la scène des interviews en vidéo).....Pour le reste je dois avouer qu'il n'y a pas grand chose de transcendant niveau humour et le scénario est plutot indigent et peu passionnant.....Ce n'est surement pas la comédie de l'année et la bande annonce est plus alléchante que le film lui même.....Un déséquilibre au montage entre les scènes d'humour et les scènes supposées plus dramatiques....Le faucon noir de Denez Prigent est ambig dans son utilisation, se moque t-on de la culture bretonne ? la question est légitime par rapport au montage de cette scène de pénalty......Quand aux scènes de football (tournées au stade FRancis Le Blé que je fréqunte régulièrement, elles sont mal filmées et n'ont aucun intérêt....Impression mitigée donc si on se creuse la tête, ce qui n'est pas l'objectif de ce film ....A vous de voir....
    reymi586
    reymi586

    479 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    Pas extraordinaire cette comédie d'Olivier Dahan, je n'ai pas beaucoup ri. Il y a un super casting bien sur mais le scénario est pas super et ça manque d'un humour... drôle. Il y a 14 ans sortait "Les Collègues" et c'était beaucoup mieux. Surtout que Les Seigneurs pompent beaucoup d'éléments à ce film. Une
    comédie sur le foot pourquoi pas mais il faut que ça soit bien fait. Ça fait un peu bâclé, on dirait vraiment que tous les acteurs ont fait ça vite fait entre deux films. Bref, une déception mais plutôt attendue.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Les premiers mots du synopsis font état tout de suite que le personnage principal est une ancienne gloire du football, un retraité du sport de haut niveau qui a raté sa reconversion. Les premières images données par Olivier Dahan se font l’écho de ce début de synopsis en montrant Patrick Orbéra au faîte de sa gloire avant de disparaître dans la pénombre du tunnel qui mène aux vestiaires. Quelle belle entrée en matière, très symbolique de ces sportifs un temps adulés de tous avant de finir dans l’anonymat le plus complet. Dès lors, tous les espoirs sont permis pour "Les seigneurs". Hélas, les espoirs s’évanouissent au gré des incohérences. Certes "Les seigneurs" n’a d’autre volonté que celle de divertir : pas de morale, si ce n’est la condamnation des pressions exercées par les autorités quant à la rentabilité des entreprises, ces mêmes entreprises que certaines petites communes essaient de protéger tant bien que mal simplement pour garder le village vivant. Et pour y parvenir, tous les moyens possibles sont bons à saisir. Alors quand le club amateur local a la bonne idée de jouer les trouble-fêtes lors de la Coupe de France de football, pourquoi ne pas tout mettre en œuvre pour aller le plus loin possible dans la compétition ? D’autant que les éventuelles retombées économiques pourraient s’avérer salvatrices. Hé bien oui, le football est un sport hyper-médiatisé. Il faut dire que la machine est infernale : tout est fait pour déplacer les foules soit dans les stades, soit devant la télé. Résultat : les joueurs professionnels sont vénérés comme des dieux et les budgets sont colossaux, pour ne pas dire indécents. Toutefois, "Les seigneurs" n’est pas le film qui réconciliera les fâchés du football avec ce sport. Certes, un petit poucet qui parvient à aller loin, très loin (parfois même jusqu’à la finale) suscite l’admiration de tous et rassemble tout un peuple derrière. Mais là le souci vient du scénario : autant être cash, il a été écrit à la truelle. Bon je reconnais que je m’attendais à pire, quand même. Parce que les acteurs ont quand même su relever un peu le niveau du scénar plombé par des incohérences toutes aussi énormes les unes que les autres. Pour commencer, je doute qu’un club puisse se lancer dans un ersatz de mercato pour renforcer ses rangs. Ensuite, on s’affranchit du problème des licences. Et que dire de la permission de sortie accordée à l’un des personnages : elle n’aurait pas été un peu beaucoup oubliée ? Pour finir, on s’aperçoit que le sport est le médicament miracle pour se débarrasser de tous les vices, y compris les pires ! Moralité : en ce temps où le prix des clopes ne cesse d’augmenter, faites du foot !! Non mais sérieux…, je veux bien que le sport quel qu'il soit puisse aider, mais de là à tout résoudre comme un splendide coup de baguette magique… Bref ! Dans ce capharnaüm de défauts, on trouvera tout de même de bonnes choses qui sauvent le film du nanar complet. D’abord on ressent la bonne ambiance qui régnait sur le plateau de tournage. Et franchement, elle n’est pas loin d’être communicative. Dans tous les cas, les acteurs ont visiblement pris beaucoup de plaisir à se donner la réplique, sans vraiment se prendre au sérieux, et sans toutefois en faire de trop. Quoique j’ai un bémol sur Gad Elmaleh, certes excellent dans sa démarche mécanique inspirée par sa (attention, prononcez bien français) « play-station » périmée, mais qui en fait un personnage si névrosé par la dépression qu’il n’a rien à faire là. On se paie quand même quelques bonnes tranches de rire, comme quand on voit Ramzy continuer son footing après avoir pris son carburant, ou qu’il joue comme une bille. Tout cela pour dire que le charme opère quand même un minimum, et c’est principalement dû à l’énorme casting dans lequel Jean-Pierre Marielle, inattendu dans ce genre de film, se prête au jeu en apportant un formidable contraste à cette bande de fous furieux. Parmi les points positifs, notez que "Les seigneurs" a été tourné effectivement en Bretagne : ça se voit à l’architecture locale très reconnaissable. Et pour clore le chapitre des bons points, le film se conclue sur un générique à la mode des livres Panini dédiés au foot. En conclusion, "Les seigneurs" est un film bien pensé… mais très mal écrit.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top