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    Les Chants de Mandrin
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    33 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 février 2012
    Les Chants de Mandrin,

    Un réalisation esthétiquement superbe, une bande son magnifique... Mais où est passé le film?

    Passons sur l'indigence du scénario, que le parti-pris contemplatif peut éventuellement expliquer.
    Passons aussi sur le ratage du 'dialogue politique' entre 18ème et 21ème siècle, massacré à coup d'anachronismes d'une subtilité BenHillesque (Parmi un florilège je me suis étranglé avec celle ci : "Achetez les chants de mandrins... Les prémisses de la révolution..." hurle le colporteur à un moment dans le film...). Oui, le sujet était beau... Non, il ne passe pas à coups de klaxons et d'appels de phare...

    Tout particulièrement, les dialogues -pourtant réduits- m'ont consterné. L'anachronisme s'y engouffre comme le froid par une porte ouverte en plein hiver, glaçant toute velléité d'adhésion. J'ai eu parfois l'impression d'avoir à faire à un doublage calamiteux, à l'instar des parodies de films sur you-tube dans lesquels des dialogues débiles remplacent la bande son originale. Des expressions modernes y côtoient des incohérences, des lieux communs, des bouffonneries... Que penser par exemple de la première phrase du compagnon libéré d'une geôle royale du 18ème siècle: "Ils m'ont tapéééééé!" Ayant accouru voir ce film, presque conquis d'avance, j'en suis même venu à me demander s'il n'y avait pas là une volonté délibérée de sabordage... A y réfléchir, j'aurais peut-être adoré ce film s'il en était resté sur cette veine contemplative, sans aucune parole échangée. Comme si une voix off n'avait cessé de vouloir m'expliquer, par le truchement des personnages, ce que je devais comprendre de tel ou tel passage, ce qui aurait pu rester dans une beauté énigmatique et qui en venait à se substituer au jeu d'acteur. Je serais d'ailleurs bien en peine de vous dire si les acteurs sont bons. Ils sont bien filmés, mais perdent toute crédibilité dès qu'ils ouvrent la bouche. Quand au jeu d'acteur de l'impénétrable Belissard, il transparaît du personnage un tel désir de revanche sociale, que j'ai d'avantage senti planer l'ombre de la Terreur que perçu l'exaltation révolutionnaire. Il n'y a rien de mal à cela, mais j'ai vu, peut-être à tort, dans le comportement de ce héros paternaliste et assoiffé de camaraderie, le pathétique désir d'identification d'un homme moderne blessé... et un énième anachronisme.

    Je voudrais aussi noter à quel point, déjà plombé par les dialogues, le surlignage du message politique est insupportable de bon sentiments... Et à ce sujet, je frémis tellement d'indignation -en rapport avec le niveau de gâchis d'un thème si riche- que vous pardonnerez ma méchanceté.

    Oui, la morale est sauve, les méchants de la maréchaussée sont bien punis. spoiler: D'ailleurs, pas un ne survit dans le film.
    Bien fait pour eux, ils n'avaient qu'à être plus instruits ou moins cynique. De toute façon cela leur pendait au nez; les gens qui brûlent les livres en souriant derrière leur moustache ou méprisent les conventions internationales du droit des prisonniers n'ont que peu de chance de survivre à l'issue d'un film digne de ce nom.

    La morale est sauve aussi du côté des "camarades" brigands de Mandrins! Qu'ils sont généreux, qu'ils sont propres, qu'ils sont nobles sur leurs beaux destriers, qu'ils sont instruits.... Mention spéciale au brigand faisant la promotion d'un ouvrage de Rousseau devant des bouseux impeccablement costumés venus découvrir les principes du consumérisme et sa réplique fameuse à un de ces campagnards feuilletant un autre ouvrage : "Ah Voltaire, très bon choix"... Que d'érudition et de subtilité... Et surtout l'évidence qui s'impose à même l'écran: la crème de la civilisation du 21ème siècle se tenait déjà là au 18ème : le raffinement culturel des indigents, le respect instinctif de la nature et d'autrui... Comme sur un dépliant publicitaire d'éco-tourisme solidaire. Oui, cette taiseuse bande de scouts costumés et leur campement touareg au coeur du massif central m'ont presque redonné le goût au camping.

    Comme ce film l'illustre si bien, je retiendrais que si l'épopée de Mandrin a pu résonner si noblement au cours de notre glorieuse révolution, elle aura surtout contribué à la boboïsation précoce de nos montagnes.

    Moralité, je n'avais pas réalisé à quel point un mauvais dialogue pouvait transformer un bon film en navet.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 février 2012
    Il devrait exister une prime de pénibilité au spectateur pour ce genre de production cinématographique. L’autosuffisance de son auteur (acteur, producteur, scénariste et metteur en scène) est flagrante, tout autant que son amateurisme. Rien ne fonctionne dans son récit. Il n’y a aucun rythme, les dialogues sont affligeants, la direction d’acteur invisible. Le souffle de l’anarchie et de l’injustice a bien du mal à résister et à trouver écho dans notre réalité tant il est malmené et galvaudé par cette supercherie artistique de haut vol.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2012
    à la manière du papier fabriqué dans le moulin de Cinan, le cinéma de 2012 avait bien besoin d'un souffle de liberté et de fraîcheur comme celui-là, clair de l'eau de source, irrécupérable, pour nous laver de l’infamie idéologique et identitaire ambiante !
    Nestor Makno
    Nestor Makno

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2013
    C'est vrai que ce film est déroutant, et pas seulement par le manque de moyens qui oblige à simplifier beaucoup les décors, personnages, etc. Rien ne correspond à ce que l'on attend du film historique : pas de grande reconstitution, pas l'histoire du héros hollywoodien. Mais au contraire, ce filmnous montre ce qu'il y a après la vie du héros, comment il devient une légende.
    La façon de filmer, les personnages, les dialogues sont tellement vrais, authentiques, ils ne collent tellement pas aux canons du cinéma... que c'est déroutant.
    Mais finalement, quand on est près à sortir des normes, on se laisse attraper par cette magnifique esthétique, ces personnage si naturels qu'ils en sont tous attachants.
    Quel souffle de fraicheur sur le cinéma français.
    Certaines personnes qui n'aiment pas sont ces personnes qui vous disent que le théatre c'est nul parcequ'il n'y a pas de décors assez réalistes... comme si onavait besoin de ça pour apprécier cet art !
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    119 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2012
    une ode à la liberté que ce film autour des mandrins après l'exécution de leur chef , célèbre contrebandier du Dauphiné et alentours et qui organisait des marchés libres de taxe , de tva quoi !les lumières sont magnifiques , on est plongé dans la nature , le silence , le temps qui coule et la célèbre complainte qui termine ce long métrage que je vous ordonne d'aller voir
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 février 2012
    L'action se passe au XVIIIème siècle, quelques années avant la Révolution française. Le "bandit" Mandrin est mort mais son esprit est bien vivant parmi ses anciens compagnons qui perpétuent son souvenir et font de la contrebande un art de vivre. Avec "Les Chants de Mandrin", Rabah Ameur-Zaimeche nous livre une sorte de western crépusculaire qui ne serait pas désabusé (ici, pas de final tragique comme dans "La Horde Sauvage") mais au contraire franchement utopique (ah, qu'elle fait plaisir à voir cette bande autogérée, sans distinction de classe, habitée par l'esprit des Lumières et vivant en harmonie avec la nature !). Utopisme, oui, mais sans optimisme béat : les vers tirés de la complainte de Mandrin, "Du haut de ma potence, je regardais la France", le rappellent bien, le chemin de la liberté est semé d'embûches et il peut déboucher sur un gibet. En même temps, on prend de la hauteur...
    Avec son ton et ses dialogues anachroniques, "Les Chants de Mandrin" est un faux film en costumes mais un vrai film d'époque : la nôtre. On ressent la flamme libertaire réjouissante, bienvenue et salutaire qui habite le film sans nostalgie. Elle est tout à fait d'actualité et il est peut-être urgent de la raviver. Au niveau du style, on est aux antipodes de la série ORTF des années 70 (désolé mais perso, c'est la seule référence qui me vient au sujet de Mandrin) : une action sur un faux rythme, beaucoup de pauses contemplatives pleines de poésie avec de superbes plans des Cévennes, une interprétation "libre"... C'est d'ailleurs à cause de cette direction d'acteurs et de dialogues approximatifs qui sentent l'impro à plein nez qu'Ameur-Zaimeche nous perd parfois en route dans ses chemins de maquis. Mais il nous rattrape in extremis pour une géniale scène finale de veillée avec un crescendo festif des plus réussis. Le grand soir ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Quel vent de fraîcheur, d'invention parfois un brin naïve, de beauté picturale, d'anarchie goguenarde ! Pendant que la planète se gargarise d'un film français passéiste dénué de poésie, ici tout invite à la réflexion, à l'émotion et au rêve avec une pointe d'irrévérence et de rébellion. Une petite (voire une grande) merveille.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 janvier 2012
    Un superbe film, magnifiquement dirigé et qui nous parle de la France, d'hier peut-être et d'aujourd'hui sûrement, de l'amitié, de la résistance, des alliances inattendues...
    Quasiment chaque plan est intéressant, le jeu des acteurs est enthousiasmant. J'ai passé 90 minutes de grand bonheur cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    Sorte de Robin des Bois du Dauphiné, Louis Mandrin, voleur et contrebandier en rébellion contre la Ferme Générale (une compagnie de financiers chargés de récolter les taxes pour le roi), exécuté à Valence en 1755 à l'âge de trente ans, a donné lieu à toute une légende dès sa mort. « Les Chants de Mandrin » n'avait a priori aucun rapport avec les précédents films du réalisateur franco-algérien, mais ce ne sont pourtant pas les points communs qui manquent entre Ameur-Zaïmeche et Mandrin. L'un comme l'autre, ils sont à la tête d'une bande : lorsqu'on l'interroge , le cinéaste parle de « notre film », de « notre cinéma ». Avec Rabah Ameur-Zaïmeche, le cinéma redevient une expérience collective, alors même qu'il cumule les casquettes d'auteur-réalisateur-producteur-acteur. Son premier film, « Wesh Wesh » est sorti il y a dix ans, et son équipe n'a pas changé. Une équipe dont les membres, à l'exception de la chef-opératrice Irina Lubtchansky, apparaissent tous à l'écran dans des petits rôles ou en figurants. Mais surtout, on relèvera les ressemblances entre les contrebandiers de Mandrin, et, par exemple, une actualité récente concernant la diffusion de films sur Internet. « Les Chants de Mandrin » est un film contemporain en cela qu'il ne cherche pas à faire « vrai » à chaque plan. Les films historiques français tombent souvent dans la surenchère de dialogues très écrits, de costumes et de décors somptueux, comme Bertrand Tavernier en a apporté récemment la preuve avec « La Princesse de Montpensier ». Les contrebandiers de Mandrin s'expriment normalement, les acteurs d'Ameur-Zaïmeche ne cherchent pas à se montrer plus malins que leurs personnages. Ils utilisent pourtant des termes d'époque comme « Houet Houet », dont le réalisateur s'amuse à relever la ressemblance phonétique avec « Wesh Wesh ». Les comédiens sont pour une bonne partie issus de l'immigration, sans que l'on trouve anachronique de les voir arpenter la France du XVIIIème siècle. Lorsque Jacques Nolot clame, accompagné de deux musiciens, la « Complainte de Mandrin », on a l'impression d'écouter un slam. Le film semble être fait dans un élan de liberté créatrice dénué de toutes contraintes extérieures. C'est ainsi que vers le milieu du film, on assiste à une scène quasi-documentaire sur la fabrication artisanale du papier, une digression qui n'en est pas vraiment une tellement elle paraît évidente. La composition des plans et le rythme général du cinéma d'Ameur-Zaïmeche n'ont pas de véritable équivalent dans le cinéma hexagonal. Un vent de liberté souffle sur les vertes collines des « Chants de Mandrin », un film d'époque tellement moderne qu'il en gagne en authenticité.
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 janvier 2012
    C'est dur de voir le film d'un "jeune" réalisateur qui fait tellement vieux cinéma de papa (désormais)...
    j'ai eu l'occasion de voir des films italiens situés dans la même époque (de Dino Risi notamment) là où tout était invention, imagination, ré-invention du passé, message politique caché sous le rire et la farce, spectacle et cinéma au sens propre des termes...
    là, au contraire, il n'y a que l'ennui et le narcissisme du réal-comédien qui tourne avec sa bande de potes du dimanche ! dommage pour Nolot... quant au Prix Vigo, ça se ridiculise de plus en plus !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    Un film poétique et politique qui nous parle finalement un peu de notre époque. Puis Rabah Ameur-Zaïmeche sait filmer ! Les lumières, les mouvements de caméra...! Puis la musique aussi. Le film nous donnerait presque envie de rejoindre les contrebandiers, juste pour le plaisir de chanter.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Ne connaissant ni l'histoire de Mandrin (brigand pré-révolutionnaire du début XVIIIème), ni la filmographie de Rabah Ameur-Zaïmeche, c'est vierge de tout a priori que je me lançai dans le visionnement des Chants de Mandrin.



    Las, mes amis, il m'en cuisit.



    De réalisme, pourtant revendiqué, il ne fut point question. Au contraire, me fallut-il supporter moults dialogues artificio-alambiqués, parfois résolument contemporains, parfois inaudibles. Quant aux scènes d'action, la postérité retiendra que le ridicule eusse pu tuer plus sûrement que les chètives pétarades du film.



    De mise en scène, le film parvînt à s'acquitter, s'appliquant à quelques mignonneries hors de propos (silhouettes, décolletés de femmes, lune et nuages). Je cherchai avec obstination un scénario, mais sans succès hélas, n'assistant déconfit qu'à une série de vignettes illustratives sans intérêt.



    Espérai-je en la musique des violes et autres instruments, ou en la poésie en vers burlesques que mon attente ne se brisât contre les récifs d'une médiocrité alanguie et suffisante.



    Oyez chers cinéphiles, ce funeste mais amical avertissement : tripette ne vaut ce Mandrin là. D'autres critiques amusantes sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Grosse surprise. Film historique divertissant, qui fait une éloge poetique de la fraternité. Superbes images d'Aveyron. Bien filmé. On s'y croirait.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    La merde sans nom de 2012.
    On se demande d'où sortent les acteurs tellement leur jeu d'acteur est phénomenal.
    Le scénario magnifique où l'on ne comprend strictement rien, je pensais en apprendre un peu plus sur Mandrin et bien je me suis fait avoir.
    Les nombreuses incohérences comme le coup du marquis qui se retrouve tout seul dans la forêt sans vraiment que quelqu'un comprenne pourquoi, peut être qu'il avait envie de marcher avec son mal de pied plutôt que de retourner dans son carosse; ou encore le coup de "courtoujours" : je m'évanoui au pied d'un arbre et je me réveille sur une colline, miracle, l'arbre à disparu. LOGIQUE.
    Mais la véritable force de ce film, c'est sans doute la capacité de nous offrir des dialogues remplis de "putain, fais chier, merde", somme toute logique au 18e s.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Moi, perso, ça me l'a fait. Ce gars-là sait faire du cinéma. J'y serais allé à reculons, juste à cause d'une légende du brigandage français du 18ème mise en scène et interprétée par un citoyen d'origine algérienne, si je n'avais pas vu 2 de ses films, wesh wesh et bled number one, y trouvant une vraie patte de cinéaste. Monsieur Rabah Ameur-Zaïmeche (aka RAZ bien qu'il ne soit pas un nouveau membre du wu tang clan :) est intéressant, unique et autonome, un peu à l'instar d'un Bartabas dans un autre domaine. Irrécupérable idéologiquement par la politique de droite ou de gauche, il y était à des années lumières de la glorification folklorique des "cultures", dites métisses, de banlieues, lucide et calme jusqu'à l'amer sur le sort des destins humains dans ces étaux que sont ces grands ensembles gris, cités hors de la Cité, surtout sur celui des descendants d'immigrés, lobotomisés par une intégration factice ou une rébellion cupide et religieusement moralisante mi pseudo-américaine mi pseudo-altermondialiste, avec souvent rien de pertinent à dire et apporter hormis leurs bleus à l'âme inhérents à toute maturité en cours, malgré tout et peut-être malheureusement plus français qu'autre chose. Les chants de Mandrin est présenté comme une allégorie pertinente de notre France Sarko. Ah?... Je l'ai vu et pris au premier degré, peut-être suis je bête mais ça m'a suffit pour en éprouver le souffle lyrique, qui évite l'ornière du populisme et l'abysse de l’angélisme béat envers ces tueurs de soldats. C'est une célébration de la liberté, bien avant 1789, et pourtant avec déjà son aura de sang et de terreur, et avec la saveur que seul un film d'auteur peut offrir. Comme dans le film de Satyajit Ray le salon de musique, un personnage d'aristocrate, parfaitement jouée par Jacques Nolot, oriente ses actions sociales et leurs conséquences, sans aspirer à être un citoyen du peuple, juste par beauté du geste, pour résister en opposition à la politique du pays, le droit bafoué, la corruption institutionnalisée, et coetera aujourd'hui au service d'un matérialisme marchand dont une critique typiquement française retomberait à plat comme un coup d'épée dans l'eau tant le supranational qu'il soit financier ou institutionnel (USA, UE, Ligue arabe, et consort) y a pris le dessus. Il n'y a plus de méchant roi à qui couper le cou, juste un système à travailler, bienvenue au pays des idées, des pistolets de Louis Mandrin, et des chants, pour du haut de notre potence regarder la France. A l'époque ils se firent prendre, quand même, car les autres étaient plus nombreux, normal. Aujourd'hui... Combien de masses pour combien de cornacs? Ça n'en est que plus inquiétant.
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