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Un visiteur
3,5
Publiée le 19 mars 2013
"On a gaffé" est le court-métrage qui a grandement inspiré l'excellent "Les Compagnons de la Nouba". Et comme dans "Les Compagnons de la Nouba", on retrouve Laurel et Hardy s'ennuyant auprès de leurs femmes respectives et qui se retrouvent à mentir pour passer du bon temps. Ainsi, ces derniers promettent à leurs femmes qu'ils sont invités à aller voir un spectacle au théâtre avec leur patron. Les mégères laissent nos deux "héros" y aller. En chemin, Laurel et Hardy vont tomber sur deux femmes avec qui ils s'amuseront toute l'après-midi. Malheureusement pour eux, et pour la logique de leur mensonge, le théâtre prendra feu durant la journée... On reconnaît aisément "Les Compagnons de la Nouba" dans ce court-métrage muet. Et si "On a gaffé" se révèle être moins réussi que le célèbre long-métrage, il n'empêche pas le spectateur de rire à chaudes larmes. "On a gaffé" reste un Laurel et Hardy très plaisant à regarder.
On a gaffé (1928) est un court-métrage de 20 minutes où comme avec Les Compagnons de la Nouba (1933), Laurel & Hardy mentent à leurs femmes respectives et cela va avoir des conséquences auxquels ils n’auraient jamais imaginé. L’ennui, c’est que la pauvreté du scénario et les running-gag en pagaille (où Stan tire la langue ou hausse les sourcils) finissent par devenir lassant tellement ils sont répétitifs.
Le scénario de ce film part du principe qu'un homme puisse mentir à sa femme. Ce qui est proprement scandaleux car un homme ne ment jamais... Ouais, bon... Ben alors, c'est du très très bon Laurel et Hardy que ce vaudeville où la fin rappelle celle de "Têtes de pioche" mais dont l'histoire apparaît surtout comme une remarquable ébauche de leur future chef d'oeuvre "Sons of The Desert". Les mimiques de Laurel lorsqu'une femme le taquine un peu brutalement sont absolument hilarantes et la séquence où Hardy tente de mentir à sa femme mérite d'être d'anthologie. Un bon cru.
Format court réalisé par Leo McCarey en 1928. Film muet en N&B dans lequel nous retrouvons Stan Laurel et Oliver Hardy dans leur complicité et leur balourdise habituelle. Le scénario plus pathétique que drôle, nous délivre des gags à répétition n’étant pas toujours d’une grande finesse. Le Pitch : les hommes ne disent pas tout à leur femme…
Bon court-métrage. Comédie amusante. Quiproquos, vaudeville, slapstick... À noter : la présence dans le casting de Jean Harlow qui tient ici l'un de ses premiers rôles. Directeur de la photographie : George Stevens (futur réalisateur de Géant).