Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, je parle de ce temps là ... Je pense que tout le monde dans la salle c'est demandé: mais quand ce film va-t-il finir ? La symphonie de l'histoire reste grave du début à la fin, mais jusqu'à la toute fin. Les acteurs sont attachants, Jean-Paul Rouve reste égale a lui même tout comme Benoît Poelvoorde. On a quand même une impression prenante de déjà vu ou de réelle sensation de connaître la fin qui est sans surprise. Si vous n'avez pas d'affinité pour les comédies mélo-dramatiques, faites abstinence de ce film.
mon coup de coeur du mois. Jean-Paul Rouve est décidément un artiste de talent. l'histoire est bien menée, intrigante et poétique, et tout ça avec humour. franchement, j'ai adoré.
Que dirait l'adulte que vous êtes à l'enfant que vous étiez ? Que changeriez-vous si cette rencontre devenait possible ? 'Une grande partie de la magie de ce long métrage de Jean-Paul Rouve tient à l'équilibre miraculeux entre le conte philosophique et le réalisme avec le lequel il film cette histoire (...) Les dialogues soignés sonnent juste et, malgré l'étrangeté de l'intrigue, c'est la vie avec sa légereté, sa poésie et ses drames, qui se déroulent sous nos yeux' La Croix. 'Quand j'étais petit' offre sans doute à Jean-Paul Rouve son plus beau rôle et sa plus belle réalisation ! J'en suis sorti profondément touché !
Jean Paul Rouve réussi là à réaliser une fable intimiste sur les thèmes du retour à l’enfance et du deuil à partir d’un scénario qui ressemble pourtant trop à un remake mielleux made-in-Nord-Pas-de-Calais de RETOUR VERS LE FUTUR pour être crédible une seule seconde. C’est plus grâce à son âme d’enfant et son application sur le cadrage de ses scènes qu’à un réel talent de réalisateur créatif que l’ancien robin des bois parvient à transformer en une comédie mélodramatique touchante cette histoire improbable. L’excellent casting fait exploser les scènes comiques, rend délicieux les passages attendrissants et fait oublier l’abus de pathos des dix dernières minutes.
Un joli moment d'émotion: beaucoup de délicatesse dans cette réflexion sur le temps qui passe , le deuil. Une interprétation très juste qui peut Interpeller tous les gens sensibles à ces sujets, comme je le fus.
Je me fais un plaisir d'attribuer cette mauvaise note pour un film qui ne représente aucun intérêt, histoire stupide, film ennuyeux au point d'avoir quitté la salle 1h après et encore ! Principe oblige car j'ai payé 2 places pour cette m..... !
Ce film est quitte ou double : soit on adore, soit on aime pas du tout. Pour ma part j'ai beaucoup aimé car c'est un film extrèmement émouvant. Il est lent certes, il ne se passe pas grand chose de dynamique, mais si on accroche dès le départ, c'est réussi. Jean Paul Rouve, alias Mathias, se retrouve dans le petit Mathias, rencontré sur un bateau. Cette obsession grandit de plus en plus. Le grand Mathias, essaie comme qui dirait de revivre son enfance à travers cette famille qui est exactement la même que la sienne, autant par les passions que par les prénoms. Au fil du film, il comprend qu'on ne peut pas modifier son passé, mais plutôt de faire en sorte que le petit ne vive pas ce qu'il a vécu face au problème de son père (spoiler: ne pas lui avoir dit au revoir lorsqu'il est malade ). On ne peut pas changer le cours des évènements, mais on peut tout faire pour rendre la vie plus belle et moins dure sur le moment présent. Toutes mes autres critiques sur cinephile-critique.over-blog.com
Un film touchant. Beau et qui au delà du simple spectacle offre une réflexion sur sa propre vie en sortant de la salle. Réalisation trop classique , mais des acteurs extrêmement touchants. Une des meilleures surprise de l'année
Quand je serai petit n’est pas une comédie “classique”. Ce voyage dans l’enfance est une histoire totalement fantastique. L’idée de départ est excellente. Mais Le film manque rapidement de rythme et souffre d’incohérences. On n’est pas loin de tomber dans le pathos, surtout pendant les dernières 15 minutes. Malgré celà, Quand je serai petit reste une jolie fable, très pudique.
Le duo père/fils Benoit Poelvoorde et Jean Paul Rouve est excellent. Benoit Poelvoorde est juste, et tendre. Jean-Paul Rouve excelle dans ce genre de rôle. Le petit Miljan Chatelain qui incarne le personnage de Jean Paul Rouve, jeune est attendrissant et très naturel. Et autour d’eux, Miou-Miou, Claude Brasseur, Arly Jover, Xavier Beauvois et Gilles Lellouche. Un bonheur de casting…
Une comédie tendre, intimiste, un voyage intimiste, à voir et puis les scènes entre Benoit Poelvoorde et Jean Paul Rouve nous offrent de très beaux moments.
Comme quoi le fantastique n’est pas une affaire d’effets spéciaux ! Il suffit d’un infime dérèglement du quotidien. Exemple : Un homme croit reconnaître dans un gamin croisé en voyage, l’enfant qu’il était au même âge. Cette ressemblance l’obsède, devient une idée fixe. L’homme va pister l’enfant puis, peu à peu, s’imposer dans sa vie. Et l’intuition de départ, aussi branque qu’elle semblait, va s’avérer fondée : cet enfant, c’est bien lui, et cette famille c’est la sienne. Comme autrefois, juste en mieux… Tout le talent de Jean-Paul Rouvre est de nous faire partager le trouble de son personnage, et petit à petit de nous faire croire à "ce pli du temps", à cet improbable remake. L’erreur aurait été d’en faire des tonnes, de viser la fable. Mais pour son 2ème film, visiblement très personnel, le comédien a choisi de privilégier le réalisme. La réalisation est simple, le jeu des acteurs très naturel. Rouvre réussit au passage un beau coup de casting : nous donner à voir les doubles modernes de Miou-Miou et Claude Brasseur. Belle surprise que ce joli film qui manie si délicatement l’émotion. Label !