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    J'enrage de son absence
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    2,7
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    129 critiques spectateurs

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    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Un film d'atmosphère funèbre qui repose sur la crédibilité des acteurs malgré les incohérences de l'histoire , il m'a beaucoup touché.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    J'enrage de son absence est un magnifique film. On entre dans la salle de cinéma avec un horizon d'attente assez important : le synopsis et l'affiche sont prometteurs. Et on en ressort chamboulé : Sandrine Bonnaire réussit ici à emmener le spectateur là où elle l'a décidé, à lui faire vraiment vivre le film de l'intérieur.

    Bien sûr, les dialogues souffrent quelquefois de petites longueurs, ou manquent un peu de profondeur, voire de justesse. L'interprétation d'Alexandra Lamy et d'Augustin Legrand n'est pas toujours parfaite, et on est quelquefois un peu réticent à leur jeu. Et c'est vrai que le scénario et son montage présentent également certaines scènes assez attendues.

    Toutefois, ces petites erreurs sont vites oubliées pour plusieurs raisons. La première est le jeu d'acteur de William Hurt, toujours impeccable (et je pèse mes mots). Le spectateur est avec lui, et pas une seule seconde ne remet en doute la vie de ce personnage et l'interprétation qu'en fait l'acteur. Ce travail est d'autant plus remarquable que Jacques est un homme qui vit des choses particulièrement difficiles à saisir et à faire ressentir. Deuxième gros point fort de ce film, c'est la façon de tourner de Sandrine Bonnaire. On oublie vite les petites maladresses tant on est plongé dans l'histoire, du début à la fin du film. Le spectateur est ici invité à entrer dans l'histoire par petites touches, sans aucune lourdeur : c'est lui qui doit s'ouvrir au film. Puis ensuite, on est avec le personnage de Jacques. On suit cet homme, en passant par tous ces états : de la joie des retrouvailles à la folie dans laquelle il tombe peu à peu. Minute après minute, on sent le couperet tomber, et on voit bien qu'il n'y a aucune issue à la "rage" (pour reprendre le titre du film) dans laquelle il tombe. De la joie à la folie, puis à la douleur la plus infinie. Une douleur si forte que le personnage ne peut absolument rien y faire, une histoire finalement racontée à la manière des meilleurs tragédiens. L'homme impuissant contre son destin.

    J'enrage de son absence est donc un magnifique film, où le spectateur volontaire et actif pourra trouver et déceler tous les signes laissés par Bonnaire pour vivre cette histoire avec les personnages, au milieu d'eux, et pour bien comprendre les liens qui les unissent. Pour sûr, ce n'est pas un bon film (parce qu'il nous laisse avec une amertume à la fin), mais un beau film, qui fait réfléchir sur nos propres relations humaines et la part d'égocentrisme qui peut y exister. A voir absolument !
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    C'est un très bon film français... enfin ! Il y a beaucoup de subtilités psychologiques, c'est très touchant et je suis vraiment épatée par le talent de Sandrine Bonnaire, j'avoue que j'y suis allée à reculons et finalement j'ai eu une très bonne surprise ! vivement le prochain
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    L'histoire de J'enrage de son absence, la première fiction réalisée par l'actrice Sandrine Bonnaire (après son documentaire très remarquée sur sa soeur, Elle s'appelle Sabine"), est en effet tournée entièrement autour d'un décès d'un enfant, celui du petit Mathieu, 4 ans, mort à 4 ans dans un accident de la route, neuf ans avant le début de l'histoire.

    De retour en France pour enterrer son père, Jacques, le père de cet enfant, retrouve celle qui fut sa femme, Madeleine,qui s'est remariée, a eu un autre fils, Paul.

    Et c'est sur lui que la passion de Jacques se fixe, désespérée, dévorante, absurde. Une déraison, que le spectacteur peut bien sur plus facilement comprendre qu'une folie d'un psychopathe (car celle ci ne possède pas de repère rationnel auquel s'accrocher), n'est pas, pour autant, confortable à regarder, notamment dans le dernier tiers du film où l'existence de Jacques, déjà très tenue, ne se raccrochera qu'au lien avec cet enfant, celui qui vit encore, et qui servira à Jacques de bouée de sauvetage, à défaut d'être l'enfant de substitution dont il révait d'avoir.

    Cette dernière partie, dérangeante à souhait, qui se passe pratiquement constamment dans la pénombre d'une cave où Jacques a pris place, n'est malheureusement pas assez forte et maitrisée pour susciter l'interet du spectacteur. La tension est là, palpable, mais l'intrigue est vraiment trop ténue pour captiver vraiment.

    Cela est d'autant plus dommage que Sandrine Bonnaire avait largement réussi son examen de passage durant la première d'heure, d'excellente facture. Les premières scènes, en peu de mots, et de gestes, arrivent parfaitement à nous retranscrire l'acuité des sentiments et des douleurs enfouies entre ce couple qui se sont aimés follement, avant que la tragédie ne les bouleverse.

    William Hurt, l'ex mari de Sandrine Bonnaire, livre notamment une prestation très impressionnante de fantôme qui ne vit que sur les souvenirs, et dont chaque parole semble être une souffrance et ses scènes avec Alexandra Lamy, dans ce qui est sans contexte un de ses meilleurs rôles (avec peut -être ssa prestation dans le volet des Infidèles) sont très réussies. Par ailleurs, le petit garçon du film, d'une émotion incoyrable, est 100 fois plus convaincant que la plupart des gosses de cinéma.

    En revanche, le personnage du mari actuel, joué plutôt fébrilement par un Aurélien Legrand (temporairement?) sorti de ses combats avec les Don Quichotte est moins convaincant, Bonnaire et Jérome Tonnerre, les coscénaristes ayant visiblement voulu resserer le film autour des 2 personnages principaux, cet être dévasté par le chagrin et ce petit garçon qui pourrait lui redonner gout à la vie, et les autres personnages semblent du coup être un peu sacrifiés.

    En fin de compte, à cause de cette dernière partie ambitieuse, mais hélas un peu ratée, les premiers pas de Sandrine Bonnaire dans la fiction ne sont pas une complète réussite, mais reste tout de même à saluer pour l'ambition et l'intelligence de son sujet.
    lien de l'article en entier http://www.baz-art.org/archives/2012/11/12/25501907.html
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2012
    J ai beaucoup aimé cet homme, totalement perdu dans sa tête! L interprétation est tout en nuance de William Hurt retenant sa tristesse .... Au final je ne l'ai pas trouvé inquiétant ce personnage mais tout simplement perdu! Excellente Alexandra Lamy .....mais alors la musique trop trop trop..... Vraiment trop présente. Dommage pour cela . Sandrine Bonaire n arrive pas a finir, malgré de très bonne idée de mise en scène dans la cave.
    Guylaine A
    Guylaine A

    27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Un film qui prend aux tripes, un thriller psychologique filmé avec une grande justesse
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Le film était vraiment casse gueule sur son papier et pourra peut-être en désabusé certains par le recours continu de Bonnaire à une symbolique, souvent spatiale, dans son film. On voit bien la façon qu'elle a d'opposer deux mondes, celui d'en haut, rayonnant, où la vie a repris tant bien que mal, ou elle a continué, et celui d'en bas, caché, triste, sombre. Sa mise en scène ne cessera de souligner ce contraste entre les deux personnages de Hurt et de Lamy, l'un étant toujours désaxé dans le champs, toujours filmé derrière des grilles, des fenêtres, des grillages, pour montrer son isolement complet (on est du côté de Hurt), l'autre au contraire beaucoup plus centrée, lumineuse et dans l'action (Lamy).
    Le film est troublant, le jeune garçon s'aventure dans un autre monde, celui de Hurt, sans que Bonnaire ne tranche réellement sur est-ce que ces visites masquées sont une bonne chose pour Hurt, pour l'enfant ? Elle ne cherche pas à apporter son avis, Hurt n'est pas filmé comme un fou mais comme un personnage à la dérive. Qui entraîne dans son sillon Lamy et Legrand.
    Un film étrange et plutôt intéressant où on sent le réel désir de proposer quelque chose. C'est parfois un peu lourd, un peu maladroit, mais cela reste intriguant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2012
    vraiment un joli film, émouvant, éprouvant aussi mais si juste. sandrine bonnaire promet en tant que réalisatrice. j'en redemande !
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Une histoire éprouvante que certains pourront trouver invraisemblable mais la force des acteurs, William hurt en particulier, font du film de Sandrine Bonaire, un moment d'émotion que l'on oubliera pas de sitôt.
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2012
    C'est un coup de coeur . Titre magnifique, pour une descente au tombeau d'un père inconsolable de la perte de son enfant. Film remarquable de justesse et d'émotion. William Hurt est exceptionnel et porte cette histoire de deuil impossible et de douleur . 5 étoiles pour soutenir ce film.Et un William Hurt qui pourrait émouvoir des pierres.
    fleur29
    fleur29

    69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Très beau film, bien interprété, une belle histoire
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    De bons acteurs ,mais j'ai trouvé ça long, très long!.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    " J'enrage de son absence " est un film puissant, tout à fait juste que n'aurait pas renié Freud. Sur une histoire tout à fait crédible d'un transfert, W.Hurt se prend d'affection pour le second film d'A.Lamy. Deux visions différentes de surmonter un deuil, deux visions différentes d'aborder la vie. Cela fait du bien de découvrir A.Lamy dans un régistre différent que la bluette où elle est cantonnée. Le film est littéralement porté par W.Hurt qui transperce l'écran, jamais larmoyant mais d'une justesse, d'une puissance à toutes épreuves. S.Bonnaire s'inscrit définitivement comme une réalisatrice croquant le réel, la vie, la vraie sans artéfact.
    jmjbest2
    jmjbest2

    26 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    Chiant comme la mort, scénar improbable musique lourdingue qui surligne le pathos.;et surtout insupportable W Hurt constamment en train de faire la gueule, les larmes aux yeux , on lui donnerait des baffes...pour Lamy je ne dis rien, peut être bonne actrice mais dans un rôle marrant, je ne la trouve en outre absolument pas sexy, (comme une Lemercier par exemple) .Seul le gamin s'en tire.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    116 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    J'enrage de son absence est drame douloureux sur le chagrin d'un père qui a perdu son enfant. Un film dur sans artifice pour bon scénario fort bien réalisé,
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