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Liam Debruel
15 abonnés
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4,0
Publiée le 1 juin 2020
La case Remake est fortement crainte par les fans de cinéma de genre, malgré des réussites ayant réussi à se réapproprier des classiques pour les amener vers un chemin différent (citons entre autres « Evil Dead » de Fede Alvarez ou les « Halloween » de Rob Zombie). Il était donc évident que la reprise du film culte de William Lustig allait faire grincer des dents tant son aspect craspec aura marqué ses spectateurs, en plus de la prestation de Joe Spinelli. Et pourtant, Khalfoun parvient à amener son long-métrage vers de nouveaux rivages cauchemardesques, Styx aussi traumatisant que celui dans lequel baignait le film de 1980.
Tout cela part d’une idée pourtant simple, presque simpliste : le point de vue subjectif. Cette idée de cadrage aurait pu se révéler grossière et se voit finalement transcendée par la gestion de Khalfoun. On plonge en permanence dans l’esprit malade de son personnage principal, sa folie meurtrière rongeant ses pensées en permanence, et l’on se voit contraint dans notre rôle de spectateur passif à n’assister qu’à des visions graphiquement sanglantes. C’est l’occasion parfaite de constituer des plans à la portée effrayante élevée et d’interroger le public sur son rapport à l’empathie.
L’autre gros point fort vient de l’interprétation d’Elijah Wood dans le rôle principal. Alors qu’il est confronté à un registre compliqué par la logistique technique et par l’écriture peu affable envers son personnage, il livre une prestation remarquable, habitée autant par la rage meurtrière que par la perte de repères émotionnels inhérente à cet anti-héros meurtrier. On sent une implication forte de la part de l’interprète de l’iconique Frodon et ce malgré un tournage et un métrage ne lui donnant pas une réelle mise en avant par son procédé filmique.
Dans la catégorie des réactualisations de films d’horreur cultes, ce « Maniac » se classe donc parmi les agréables surprises, ces titres qu’on était prêt à conduire à l’échafaud avant d’oublier toute velléité négative une fois le résultat disponible au visionnage. L’occasion de rappeler qu’il est bien beau de critiquer une œuvre avant sa sortie mais qu’un avis sur celle-ci ne sera pertinent qu’une fois que l’on a découvert le résultat final…
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18 103 critiques
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5,0
Publiée le 9 mai 2020
J'ai vu le Maniac original de 1980, qui était censé être un film slasher graveleux à faible budget. Et en ce qui concerne les remakes de films d'horreur, celui-ci est en fait assez différent, d'autant plus que 95% du film est filmé en caméra subjective ce que j'ai trouvé innovant. Certains pourraient trouver ce film trop brutal et violent ou trop dérangeant. Mais si vous pouvez endurer ce genre de film vous pouvez juste en profiter, il vous plonge dans le monde dément d'un tueur en série. À mon avis, c'est un film d'horreur qui mérite plus que la petite reconnaissance qu'il a. Elijah Wood fait un excellent travail pour dépeindre le rôle du tueur. Ce film est définitivement un slasher différent de ceux que j'ai l'habitude de voir. C'est rafraîchissant de regarder le film à travers les yeux du tueur. Tout au long du film, nous avons une idée de la façon dont un tueur pense et de ce qu'il doit faire pour répondre à ses impulsions, ainsi qu'a une compréhension approfondie de ce qui fait qu'une personne devient un tueur. Le film apporte de nouvelles choses et ajoute du piquant à un genre déjà abusé. Et le gore est suffisant pour vous faire tortiller. Oui, c'est gratuit mais au moins le tueur est intéressant et il y a un courant émotionnel pour le rendre plus convaincant. Solitude, illusion et rage une combinaison très puissante. Un film de Franck Khalfoun qui est tout simplement intéressant et revitalisant. Je l'ai vraiment apprécié tout en sachant que c'était un remake. Elijah Wood a donné une brillante performance de Frank the Maniac. Je ne sais pas pourquoi ce film a une cote si basse...
Reprise inutile du film éponyme de William Lustig qui date de 1980, Maniac suit le quotidien d’un tueur en série new-yorkais dont l’enfance difficile a conduit au passage à l’acte à l’âge adulte. Rien de novateur dans cette mise à jour portée par la beauté insolente de Nora Arnezeder et l’interprétation névrosée mais saisissante d’Elijah Wood. La vision subjective est une réussite sur certains plans glauques ou l’on s’immerge dans la tête d’un psychopathe.
Dans la peau d'un tueur en série totalement absorbé par ce film et ses musiques electro qui sont en accord avec l'univers malsain du film!!!avec les navets qu'on voit aujourd'hui,j'en redemande des films comme sa!enfin si vous aimez comme moi tout ce qui est psychologie,serial killer,et qui prend pas de pincettes foncez!!!!
Vraiment pas terrible, c'est plat tout au long du film, j'ai lutté pour regarder jusqu'à la fin. Et que fait Elijah Wood dans ce rôle ?? (Le seigneur des anneaux, hooligans). Bref aucun intérêt.
Aussi burné que le premier, avec cette fois ci une immersion complète dans le monde du tueur (vu que nous partageons sa vision, ses fantasmes, et surtout, son excitation de la chasse). Pas de doutes, 2013 commence très bien question remake !
J'ai rarement vu un tel navet. Les scènes gore s'enchaînent, à la limite de l'écoeurement sans qu'on trouve un réel intérêt à ce déballage d'hémoglobine. Les ficelles sont grosses, l'histoire cousue de fils blanc. Le traitement du sujet est d'un superficiel à faire peur, l'enfance du tueur survolée spoiler: évidemment sa chère maman était une affreuse prostituée. Comme c'est original , il y a très peu de dialogues. En outre, le procédé de caméra subjective, qui aurait pu servir le film, est, à mon sens, extrêmement mal maitrisé. Ce film ne réserve strictement aucune surprise et peu de suspense, même dans son final, d'une banalité horrifique affligeante, vu et re-vue. Un film de troisième zone qu'on essaiera d'oublier bien vite et dont je m'étonne qu'il ait pu faire partie de la sélection au festival de Cannes!
Elijah Wood est excellent en tueurs fou, la réalisation est superbement classe, on a l'impression d’être le tueurs tout le long du film, le scénario n'est peut être pas ce qui y'a de plus original mais il n'est pas mauvais, le gore est au rendez vous, alors que demander de plus ?!
Bon ça fait quelque temps déja que j'ai vu ce film mais il fut l'un des meilleurs film sur les "psychopathes" (terme un peu galvaudé) que j'ai eu l'occasion de voir. Surtout intéressant du fait qu'on voit l'histoire par les yeux du tueur et non celle des policiers spoiler: qu'on ne voit jamais sauf à la fin . Une plongée dans la tête d'un personnage joué par Elijah Wood à contre-rôle complet, Un personnage très torturé probablement schyzophrène qu'on pourrait prendre en pitié mais la brutalité de ses actes refroidissent très vite . L'un des rares psychopathe dont on comprend le délire qui le pousse à commettre ses meurtres ce qui leur rend encore plus effrayant. J'ai noté aussi une très bonne bande originale Ceux qui aiment les enquêtes policières seront déçus , les amateurs de psychologie seront plus comblés
j'aime bien la violence dans les films mais la c'est trop!!Un vrai film pour psychopates!Ca en est malsain!!on se demande comment on peux realiser se genre de films!??faut etre sacrement tordu.A gerber!!
En lui même le film est plutôt sombre et tire vers le glauque extrême, et c'est ça qui est bon. La plupart des gens ayant vu ce film dise que c'est un mauvais film, mais niveau réflexion et interprétation c'est un chef-d'œuvre. On a droit a des transitions sur notre tueur plutôt réussis ( ce qui qui est difficile de réaliser quand on fait du found-footage. ) Des personnages attachants et des meurtres plus qu'inventif pour nous donner un thriller psychologique ultra inventif. Merci a Aja et Khalfoun !
La "très dérangeante bonne surprise" de l'année ! Ce film m'a littéralement scotché ! Du début à la fin...
C'est un ovni dans le paysage cinématographique. L'horreur des images ne fait que souligner le malaise parfois (souvent) malsain qui se dégage et nous renvoie à quelques-uns de nos plus bas instincts : le voyeurisme, la curiosité, la jubilation devant l'horreur. Ces mêmes instincts qui nous poussent à ralentir et à regarder quand on croise un accident de la route...
Sans parler de la schizophrénie suintante et jouissive que nous procure Elijah Wood, qui, en quelque sorte, serait un Jérémy Michalak (à noter la ressemblance frappante avec le présentateur de France Télévision) souffrant d'une névrose bien avérée... On est bien loin du Hobbit...
Ce film s'adresse clairement à un public adulte et consentent !!! Il n'est en aucun cas à mettre entre toute les mains, sous peine de réveiller un tueur en série refoulé au plus profond d'un spectateur un peu fragile. On scrute, on ressent, on aime, on en redemande, jusqu'à se poser de réelles questions existentielles. La caméra subjective est sans cesse une faille dans laquelle on se délecte de plonger, de tuer, de souffrir, on ne regarde pas l'histoire d'un malade mental, on devient ce dernier !!!
De plus, la BO, très proche de celle du célèbre "Drive" de Nicolas Winding Refn, est hypnotique, enivrante, et sans aucun doute, la cerise sur ce gâteau sanglant... et décoiffant !!!